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Biographie de François Avril
Après un passage par l'illustration jeunesse et la bande dessinée, François Avril est reconnu aujourd'hui comme l'un des dessinateurs majeurs de notre époque. Né à Paris en 1961, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art Olivier de Serres, il débute sa carrière en publiant ses premiers dessins pour la presse magazine, la publicité et l'édition. François Avril revendique l'apport et l'influence de la bande dessinée dans son travail ; son univers délicat et élégant se transpose aussi bien dans son dessin que dans sa peinture.
Il a 23 ans lorsqu’il commence à publier ses premiers dessins et collabore parallèlement avec la presse-magazine et l’édition. Ses dessins illustrent alors régulièrement les colonnes de « Libération », « Lire » ou « The New Yorker ».
L’artiste, qui est héritier de la ligne claire, aiguise depuis plus de trente ans son trait frêle et élégant. L'esthétique graphique et la force de ses compositions ont fait de lui un artiste à l'identité tout à fait remarquable. Puisant son inspiration dans l'observation des villes et des paysages, François Avril livre à travers ses oeuvres une vision poétique et renouvelée de la réalité, des compositions magiques, oscillant entre réalisme et abstraction, toujours dans une harmonie de couleurs envoûtantes.
François Avril dessine, peint, des villes issues directement de son imaginaire, mélange de souvenirs d'enfance et d'images figées dans la mémoire d’un flâneur inlassable ; villes silencieuses, immeubles hiératiques, paysages composés comme du papier à musique, « Mes constructions ont pour vocation d'être plus artistiques que réalistes, » dit-il. François Avril aime révéler la beauté des constructions urbaines dans des compositions réinventées, où grandes raffineries, usines, grues, ponts, miradors ou simples immeubles, sont portés au panthéon de l'esthétisme. Plus qu'une ville, c'est l'idée d'une ville que François Avril aime raconter, à travers des jeux de construction, de perspectives et de lignes de fuite qu'il aime assembler. Adoptant le point de vue du promeneur solitaire, il recrée le décor d'une cité fantasmée où le temps et le bruit semblent s'arrêter. Une magie qu'il décline en différents lieux comme Paris, Tokyo, New York ou Bruxelles. Finalement, peu lui importe la destination, puisque celle qu'il représente n'existe pas.
Depuis 2006, l’artiste s’est emparé du paysage et notamment des bords de mer pour créer des côtes imaginaires qui évoquent la Bretagne, l'Islande, l'Ecosse, la Grèce, l'Italie ou les Etats-Unis.
François Avril explore différentes techniques, utilisant tour à tour l'acrylique, les encres, la mine de plomb ou les crayons de couleurs. On lui doit également de nombreuses estampes (lithographie, sérigraphie et gravure) en éditions limitées.
Il expose régulièrement son travail sur toile ou sur papier à Paris, Genève, Amsterdam, Bruxelles, Dinard, Strasbourg et Tokyo.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
* Les cahiers de Pierre Mac Orlan no 10, illustrations, Ed. Prima Linea,1996.* Paris-Tokyo-New York-Bruxelles, Ed. Champaka, Bruxelles, 2006.
* Avril, Philippe Muri, Ed. Vertige Graphic, 2007.
* Artbook, collectif, Ed. Chene, Paris, 2012.
* Paris Soirées, scénario Philippe Petit-Roulet, Ed. Les Humanoïdes Associés, 2012.
* Poèmes de Victor Hugo, sélection de Benoît Marchon, 29 illustrations de l’artiste, Ed. Bayard Jeunesse, Paris, 2012.
* Seaside, Stéphanie Pioda, coll. Square, Ed. Champaka, Bruxelles, 2019.
* Catalogue de l’exposition Apocalypses avec Philippe Druillet, Galerie Barbier, Paris, 2020.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.