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* « Monory », Pierre Gaudibert et Alain Jouffroy, Ed. Georges Fall, Paris, 1972
* « Monory », Pierre Tilman, Ed. Frédéric Loeb, Paris, 1992
* « Monory », Jean-Christophe Bailly, Ed. Ides et Calendes, Neuchâtel (Suisse), 2000
* « Monory », Pascale Le Thorel, Ed. Paris-Musées, 2005
* « Jacques Monory photographe », RueVisconti Ed., Paris, 2011
* « Monory », Bernard Vasseur, Ed. Cercle d'Art, Paris, 2012
* « Ecrits, entretiens, récits », Jacques Monory, Jean-Christophe Bailly, coll. Ecrits d’artistes, Beaux-Arts de Paris Ed., 2014
"Coup de coeur" :
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"Coup de coeur" by Jacques Monory
La victoire à l'ombre des ailes - Septembre 2024
« Je suis un romantique dans un monde sans romantisme », ainsi se présentait Jacques Monory, un des fondateurs de la Figuration Narrative. Selon Alain Jouffroy, Jacques Monory, qu’il qualifie « d’individualiste révolutionnaire », est un « peintre d’histoire qui refuse l’Histoire ».
Peintre avant tout, cinéaste, écrivain, photographe, il crée des images mentales qui interrogent sur la place de l’être humain dans le paysage contemporain. Jacques Monory provoque des chocs visuels, « des images incurables », comme il les définissait. Immédiatement identifiables, grâce à l’usage d’un bleu mélangé à une petite touche de gris, (ce bleu devenu chez son fournisseur de couleurs, le « Bleu Monory »), ses premières œuvres, saturées d’images partiellement empruntées au cinéma, au roman noir, aux faits divers ou aux catastrophes, diffusent une perversité maléfique, une distanciation troublante. « Un artiste doit vivre au bord de la catastrophe » disait-il.
Ces œuvres énigmatiques, entre le rêve et le cauchemar, relèvent d’une méditation froide et sentimentale, certainement en résonnance avec l’atmosphère de son enfance à Montmartre.
« Il apparaît que je suis un peu fasciné par la violence. Si je tire, en fait je tire sur moi-même, sinon sur moi-même, sur ma peur, je crois. C’est ça, j’ai peur, alors je tire. J’ai commencé à peindre des revolvers… Et je suis sorti de cette période, qui m’amenait à une solitude trop grande, par la violence exprimée par le revolver. Les premiers tableaux, qui m’ont sorti de cet état préhistorique dans lequel j’étais, c’est les revolvers, je me suis servi de l’image du revolver. On sait tout ce que peut symboliser le revolver. Et en plus, il y a quelque chose de très magique dans le revolver, c’est de pouvoir atteindre une cible à longue distance, c’est dans le tir de précision.
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