Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art, le peintre-sculpteur argentin Julio Le Parc est né à Mendoza en 1928. Il fera ses études à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de...

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  Biographie de Julio Le Parc

  Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art, le peintre-sculpteur argentin Julio Le Parc est né à Mendoza en 1928. Il fera ses études à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires. Il s'installe à Paris en 1958, après avoir obtenu une bourse d'étude du gouvernement français. Il cesse de produire l'art sur des médias traditionnels et se tourne vers la lumière, le mouvement et la couleur, produisant des objets cinétiques se tournant vers l'« art perceptuel ». Dans les années 1960, il est co-fondateur du «  Groupe de recherche d'art visuel » (avec H. Garcia Rossi, François Morellet, F. Sobrino, J. Stein et Yvaral). Julio Le Parc crée plus tard ses premiers environnements avec des objets qui pourraient être manœuvrés et des effets de lumière, stimulant ainsi la participation sensorielle du spectateur. En 1966, sa première exposition personnelle est organisée  à la Howard Wise Gallery de New York. La même année, il gagne le Grand Prix de la Peinture à la Biennale de Venise. Artiste engagé, il fut expulsé de France en mai 1968 pour sa participation à l’atelier populaire et ses manifestations contre les institutions, mesure qui dure cinq mois et finit avec son retour à Paris grâce aux protestations émises par des artistes et intellectuels. Sa première rétrospective est organisée à Dusseldorf en 1972. Personnalité entière, il refusa en 1972 une rétrospective au musée d’Art moderne de la Ville de Paris en la jouant . . . à pile ou face. En 1978, la BBC produit un documentaire sur sa vie et son œuvre. En 1987, Julio Le Parc gagne le premier prix à la Biennale internationale de Cuenca (Equateur). Son oeuvre est dans les collections de musées internationaux. « D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur (...) pour trouver avec le public les moyens de combattre la passivité, la dépendance ou le conditionnement idéologique, en développant les capacités de réflexion, de comparaison, d’analyse, de création, d’action, » dit l'artiste. Il vit et travaille à Cachan.
  

  

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