La peintre et graveuse Laura Michelino est née en 1959 à Sao Paulo au Brésil. De 1978 à 1981, elle étudie à l'École des communications et des arts de l'université de São Paulo ; elle y suit des cours de dessin dans l'atelier de Carlos Fajardo et des cours d'aquarelle dans celui de Rubens Matuck. Grâce à ses contacts avec Mario Gruber, Laura Michelino s'installe à Paris en 1982. De 1982 à 1983, elle étudie la gravure au sein de l'

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  Biographie de Laura Michelino

  La peintre et graveuse Laura Michelino est née en 1959 à Sao Paulo au Brésil. De 1978 à 1981, elle étudie à l'École des communications et des arts de l'université de São Paulo ; elle y suit des cours de dessin dans l'atelier de Carlos Fajardo et des cours d'aquarelle dans celui de Rubens Matuck. Grâce à ses contacts avec Mario Gruber, Laura Michelino s'installe à Paris en 1982. De 1982 à 1983, elle étudie la gravure au sein de l'Atelier 17 de Stanley William Hayter. Dix ans plus tard, en 1992, elle approfondit ses connaissances dans la technique de l'eau-forte auprès de Bernard Pras (qui a mis au point le principe de l'aquagravure à la fin des années 1980). Si l'artiste a commencé ses activités artistiques en mettant l’accent sur la gravure, elle y ajoutera la céramique, puis la peinture. Vivant en France depuis maintenant plus de 40 ans, Laura Michelino collabore et réalise ses propres gravures à l'Atelier Papou, créé par Bernard Pras à Montreuil (imprimant des multiples pour, entre autres, Bram Bogart, Bengt Lindstrom, Karel Appel, Corneille).La ville est l'un de ses sujets de prédilection. Il s'agira de la synthèse de cinq années de recherches axées sur la représentation de trois villes : São Paulo, sa ville natale, New York qui la lui rappelle, et Montreuil où elle vit et qui ressemble à la périphérie de São Paulo. Laissons-lui la parole : « Pourquoi les villes ? : le point de départ de mes tentatives de reconstruire le chaos des mégalopoles, a été, pour São Paulo ma ville natale, trente-six photos que j'ai prises lorsque j'y habitais, en 2008, et les images retrouvées dans la presse des années soixante sont le point de départ.  J'ai utilisé une seule carte postale de New York pour toutes les gravures et les peintures, et des croquis au crayon et à la plume pour Montreuil. L’apparente désorganisation de ces villes m’intrigue et j’essaye de les dessiner en voulant comprendre le graphisme et la dynamique de ces paysages, chose à laquelle je ne parviens pas. Je m’applique à les reproduire en linogravure et xylogravure, ça ne me satisfait pas, alors je les découpe, je les mélange en les recollant, en leur donnant de la couleur, sans pouvoir trouver l’exact équilibre entre ordre et désordre qui me fascine dans la réalité. Cette confusion urbaine est un défi pour un dessinateur acharné. C’est pour cette raison que j’ai beaucoup de travail devant moi !  J'ai utilisé dans mon travail différents supports et techniques. »Sa peinture, comme sa gravure, offre chez l'artiste une esthétique forte et très personnelle.Laura Michelino a participé à de nombreuses expositions collectives et personnelles, notamment au Brésil, en France et en Allemagne.

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