Le peintre et graveur coréen Lee Hang Sung est né à Séoul en 1919. Il commencera sa carrière artistique comme peintre, puis se dirigera vers le monde de l’estampe à la toute fin des années 40. Lors de sa première exposition personnelle, en 1951, l’artiste présentera un ensemble de lithographies polychromes. Au-delà de la lithographie, l'artiste explorera aussitôt la grande diversité des techniques d'impression, notamment la gravure sur bois, la gravure et la sérigraphie.
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  Biographie de Lee Hang Sung

  Le peintre et graveur coréen Lee Hang Sung est né à Séoul en 1919. Il commencera sa carrière artistique comme peintre, puis se dirigera vers le monde de l’estampe à la toute fin des années 40. Lors de sa première exposition personnelle, en 1951, l’artiste présentera un ensemble de lithographies polychromes. Au-delà de la lithographie, l'artiste explorera aussitôt la grande diversité des techniques d'impression, notamment la gravure sur bois, la gravure et la sérigraphie.
  Lee Hang Sung s'intéresse particulièrement à la gravure sur bois à partir de 1957. L’artiste sera membre fondateur et président de la Société coréenne des arts graphiques créée à Séoul en 1958 ; son travail au sein de cette organisation fera considérablement progresser la gravure en tant que forme d'art en Corée, tempérant de plus en plus une influence chinoise afin de rendre un travail immédiatement perceptible. Au fil du temps, et notamment au cours au cours des années 60 et 70, ce domaine de création se développe et un certain nombre de graveurs coréens verront leur travail attirer l'attention inter-nationale, pour devenir, dans les années 1980, un genre important de l'art coréen.
  Lee Hang Sung souhaite un autre environnement artistique ; prêt pour un grand bouleversement, l’artiste s'installe à Paris, en France, en 1975. Ses gravures calligraphiques abstraites lui permettent d’acquérir une certaine notoriété.
  Lee Hang Sung a régulièrement montré son travail dans de nombreuses expositions personnelles : à Manille ou Taipei (1960), à Séoul (1962, 1970, 1972, 1975), à Stockholm, Paris et New York (1974), puis à Vienne et encore à Paris (1977). Des œuvres de l’artiste ont participé à des expositions collectives internationales ; en 1959, il remporte un prix à la Biennale internationale de l'estampe organisée par le Musée d'art de Cincinnati aux États-Unis. De même, plusieurs de ses œuvres font partie, entre autres, des collections du Musée d'art de Göteborg, de la Bibliothèque nationale de France, de l'Hôtel de ville de Bonn, de l'Hôtel de ville de Sarrebruck et du Musée national d'art moderne et contemporain de Corée, ou encore de la National Gallery of Art de Washington.
  « Lee Hang Sung fait passer des silhouettes chinoises à travers un monde irréel de signes et de symboles. Amour, liberté, mort : autant de sujets de méditation qui inspirent cet artiste coréen. La réalité et le rêve se confondent en une aura, une étrange sensation de flou, de transparence qui prend forme et s'étend au-delà des brumes de l'Extrême-Orient, » écrit Jeanine Warnod, à l'occasion de la rétrospective de l'artiste à Paris en 1983.
  Dans les dernières années de sa vie, Lee Hang Sung sera l'auteur ou le co-auteur de plusieurs publications. L’artiste est décédé en 1997.
  

  

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