Margaret Michel est née en 1955 à New York. Elle séjournera en Afrique et à Hawaii, mais passera l'essentiel de sa jeunesse en Virginie, près de Washington. Elle sera marquée par sa participation à l'installation de “Art Now” au Kennedy Center de Washington, où elle assistera des artistes tels Vito Acconci et Bill Viola, ou encore Rochne Krebs.  Apres avoir terminé ses études d’histoire d’Art à l’université George Mason, elle quitte les Etats Unis pour...

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  Biographie de Margaret Michel

  Margaret Michel est née en 1955 à New York. Elle séjournera en Afrique et à Hawaii, mais passera l'essentiel de sa jeunesse en Virginie, près de Washington. Elle sera marquée par sa participation à l'installation de “Art Now” au Kennedy Center de Washington, où elle assistera des artistes tels Vito Acconci et Bill Viola, ou encore Rochne Krebs.  
  Apres avoir terminé ses études d’histoire d’Art à l’université George Mason, elle quitte les Etats Unis pour voyager pendant trois mois en Europe mais elle y reste . . . 7 ans. Elle étudie le français à l’Université de Nice. Entre 1978-1980, elle séjourne à Munich, apprend l’allemand et travaille chez un éditeur de livres d’art. A Paris elle obtient une maîtrise à l’Ecole du Louvre en Arts Asiatiques et prend des cours de sculpture et de dessin à l’American Center où elle rencontre Gregory Masurovsky. 
  Mariée depuis 4 ans, elle vit un temps en Californie et, en 1984, travaille dans la fonderie “Fine Arts in Metal” à San Jose où elle assiste des sculpteurs comme Peter Shelton et Alan Osborne. Margaret Michel y commence une série de sculptures en bronze : “Effigies de Femmes”. Elle entreprend un voyage à Flagstaff (en Arizona) avec Suzanne Kanatsiz, une amie-artiste, pour travailler avec James Turrell à Roden Crater. C’est une expérience bouleversante ! Elle participe alors à maintes expositions en Californie, dont “Works on Paper” organisée par l’artiste “beat” Jay DeFeo. 
  Entre 1989-1995, après une série de bronzes intitulée “Statements”, Margaret Michel réalise une série d’œuvres utilisant la lumière dont les formes symboliques lumineuses constituent une énigme. Ses premières expositions personnelles sont organisées en 1988. Elle réalise de nouvelles œuvres cinétiques avec des objets de récupération issus de l’industrie électronique et des moteurs, un tournant conceptuel qui incorpore le temps dans ces constructions. Avec Terry Kreiter and John Reily, elle les présente à la Works Gallery en Californie dans une exposition intitulée ”Evocation of a Dream”. A l’université de Reno (Nevada), le trio expose encore dans ”Offspring of Delirium”. Elle travaille comme professeur au Ohlone College où elle donne des cours d’histoire de l’art entre 1995-1997, tout en assurant des stages de créativité dans les prisons avec le William James Association.En 1996, Margaret Michel achète une presse, et inspirée par les œuvres de Nathan Olivera et Richard Diebenkorn, elle commence à travailler sur des monotypes à impression unique. Elle fait aussi des éditions à petits tirages réalisées en linogravure, une technique d'impression qui la séduit et correspond à son monde créatif. Elle s’installe en France à Vallauris en 1998, et rencontre Simone Dibo-Cohen qui lui permet d’exposer dans de nombreuses manifestations dans la région niçoise. Entre 1999-2006, libre de consacrer désormais tout son temps à son art, elle réalise des œuvres monumentales à Antibes et participe à de nombreuses expositions avec les organisations No-Made, Collectif d'art contemporain basé à Cap d’Ail et St Art, collectif d’artistes de la région niçoise.Elle rencontre de nombreux artistes de l'Ecole de Nice ; ses goûts artistiques sont multiples et variés : Robert Rauschenberg, Jean Tinguely, James Turrell, Giacomo Manzu, Anselm Keifer, . . . Elle expose des œuvres cinétiques au Musée d’art Moderne de San Francisco et, une quarantaine d’œuvres à la Fondation Sophia à Sophia Antipolis. En 2006-2007, Margaret Michel obtient une exposition personnelle au MAMAC de Nice où elle expose une soixantaine d’œuvres.Plusieurs expositions suivront ! On remarquera, notamment, celle de Londres dans la galerie Rollo Contemporary Art en 2009 et, en 2010, sa participation à Kinetica, une exposition dédiée à l’art cinétique à Londres, mais aussi (2016-2023) les expositions au Haut de Cagnes, à Castellaras ou, dernièrement, à Vaison la Romaine.
  

  

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