Catalogue(s) raisonné(s)
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* « L'oeuvre complet de Maurice Utrillo », Jean Fabris, Cédric Paillier, Ed. Association Maurice Utrillo, Paris, 2009
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* « La Légende et la vie d'Utrillo », Francis Carco, Ed. Bernard Grasset, Paris, 1928
* « Utrillo, sa vie, son œuvre », Jean Fabris, Claude Wiart et autres, Ed. Frédéric Birr, Paris, 1982
* « Maurice Utrillo. Folie? » Jean Fabris, coll. « Beaux livres», Ed. Galerie Pétridès, Paris, 1992
* « Suzanne Valadon », Michel Peyramaure, 2 vol., coll. « Pocket », n°10683-10684, Ed. Robert Laffont, Paris, 2000, 2001
* « Valadon-Utrillo : Au tournant du siècle à Montmartre, de l'impressionnisme à l'Ecole de Paris », Marie-Cécile Baudouin et autres, Ed. Pinacothèque de Paris, 2009
* « Valadon, Utrillo et Utter, à l'atelier de la rue Cortot : 1912-1926 », catalogue d'exposition, J. Warnod et autres, Musée de Montmartre, Ed. Somogy, 2015
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Maurice Utrillo
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Fils naturel de la peintre Suzanne Valadon, Maurice Utrillo fut adopté en 1891 par le peintre et journaliste Miguel Utrillo y Molins, qu’il ne rencontra d’ailleurs jamais. En proie à la prostration dans la fin de sa vie, il se confinera jusqu'à sa mort dans un mutisme de plus en plus profond.
Artiste maudit, il mourut le 5 novembre 1955, alors qu’il était en cure à l'hôtel Splendid de Dax avec Lucie, son épouse. Né à Montmartre, où il vécut, c’est là qu’il fut inhumé, dans le petit cimetière Saint-Vincent, face au Lapin Agile qu’il avait si souvent peint. En son hommage, cette fleur blanche du pommier.


"La vie de Maurice Utrillo qui semble à beaucoup d’égards avoir été tracée par le destin comme une démonstration de la misère humaine." - Jean Fabris

"…Alcoolique? Fou? Génie en quête de soi? Quelle étiquette - s’il en est besoin d’une - encoller sur Utrillo?" - Jean Fabris

"Je te souhaite tout d’abord bonne santé pour toi et tous les Êtres qui te sont chers. Grâce à Dieu tous ces biens te seront accordés. Ici tout va bien et j’espère qu’il en est de même à Paris.
J’espère que Miss la chienne va bien, car je l’aime beaucoup. Je te prierai d’aller pour le Saint jour de la Toussaint porter des fleurs sur la tombe de feue notre chère grand-mère. Je pense que tu es heureuse et je voudrais que tu puisses faire ta peinture si géniale. Ici, je me plais beaucoup. Les gens sont si aimables et le climat est très beau. Au revoir ma Chère Mère. Je t’embrasse de toutes mes forces et bonjour à André, aux sœurs et à tous ses amis. Ton fils qui t’adore." - Maurice Utrillo

"e vais terminer cette lettre en t’avouant, ma chère mère, combien j’ai besoin de vous sentir proches de moi." - Maurice Utrillo

"Sa peinture fut le mieux servie par l’admiration d’une élite d’amateurs, élite à laquelle ne songeait guère le nostalgique bohème alors que le droit de première vue sur sa peinture appartenait aux bistrots montmartrois." - Adolphe Tabarant (1926)

"La légende d’Utrillo s’est formée à Montmartre où ce peintre qui n’était rien avant la guerre de 1914, commença d’étonner ses contemporains par de nombreuses folies. De la Belle Gabrielle au Lapin Agile, il n’y avait qu’un court trajet, et il formait souvent tout notre itinéraire, tant il est vrai qu’à jouir du crédit quelque part il convient de savoir en user. Utrillo n’y manquait jamais. A quelque heure que ce fût, et jusqu’en des débits où nous n’eussions point supposé qu’on pût nous accueillir, il vidait des chopines." - Francis Carco
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