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Biographie de Mertl Franta
De son vrai nom Frantisek Mertl, Franta est né à Trébic (Moravie, Tchécoslovaquie) en 1930. A partir de 1948, Franta suit les cours de l’École des Arts Décoratifs de Brno (Moravie), puis ceux de l’Académie des Beaux-arts de Prague. Il passe clandestinement en Europe occidentale en 1958. Après un séjour dans les camps pour réfugiés en Allemagne, il peut enfin rejoindre en France. Il s’installe définitivement dans la région de Nice pour poursuivre sa carrière de peintre. Il participe, Un parmi les 34 peintres invités (Jan Voss, Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely, Jacques Monory, Peter Saul, Antonio Recalcati, Peter Klasen, François Arnal, Eduardo Arroyo, René Bertholo, ou encore Gianni Bertini), il participe à l'exposition « Mythologies quotidiennes » au Musée d'art moderne de la ville de Paris en 1964. Dans la presque fin des années 70, il passe de la figuration à une défiguration qui s’affronte sans cesse à ce qui ne peut être représenté : les drames de l’histoire et de la condition humaine. Le corps demeure et demeurera toujours au centre de sa recherche. La première partie de son oeuvre est marquée par la machine totalitaire et l'univers kafkaïen qui régnait alors de l'autre côté du rideau de fer. L'individu y était nié, détruit au profit de l'état, hydre aux yeux multiples qui dévorait ses propres citoyens pour leur bien proclamé. Exilé et curieux des autres, notamment de leurs souffrances, il voyage beaucoup : Espagne, Grèce, Yougoslavie, Japon, Danemark, Mexique, etc. Son univers bascule après les années 80 quand Franta découvre l'Afrique ; d’abord les déserts algériens, marocains et tunisiens transposés dans d’immenses toiles couleur sable où s'échouent des carcasses, ossements et machines : les ruines d’une présence humaine, exceptionnellement absente du tableau. Viendra sa découverte de l’Afrique Noire (Mali, Niger, Burkina Faso, Kenya, Senegal, Gambie) qui lui révèle une autre civilisation, celle de la terre des origines. Sa rencontre avec l'ethnie Masaïs et son art influeront désormais sur les créations du peintre, sans calmer pourtant l'angoisse des débuts. Franta vit et travaille toujours à Vence, sa terre d'adoption.
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A lire sur ou de l'artiste :
* « Franta, Peintures 1968-1979 », J. L. Chalumeau et autres, coll. Parcours, Ed. Theiner, 1979* « Franta », entretiens avec Michèle Dumoulin, Cahier 4, Ed. Limage/Alin Avila, 1981
* « Franta », Bernard Noël, Mage Publisher Inc., Washington DC, 1987
* « Franta », Evelyne Artaud et autres, Editions Cercle d'Art, Paris, 2000
* « Franta », Jean-Luc Chalumeau, Ed. d'art Somogy, Paris 2007
* « Franta », Jan Kriz et J.L.Chalumeaux, Ed. Gallery Franta, Prague 2009
Site internet :
http://www.franta.fr/En savoir plus :
Timbre :
Aucun timbre réalisé à ce jour.Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
