Le peintre, graveur, cartonnier de tapisseries, concepteur de vitraux et médailleur corse Nicolas Carrega est né en 1914 à Bonifacio. Ses parents s'installent au Havre en 1921. Le jeune garçon retourne en Corse pendant les vacances d'été. Longtemps, la vie de Nicolas Carrega se partagea entre Manche et Méditerranée qui seront, l'une comme l'autre, une source constante d'inspiration et de créativité pour toute son oeuvre.
En 1938, Nicolas Carrega s'installe à Viroflay (Yvelines) et...

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  Biographie de Nicolas Carrega

  Le peintre, graveur, cartonnier de tapisseries, concepteur de vitraux et médailleur corse Nicolas Carrega est né en 1914 à Bonifacio. Ses parents s'installent au Havre en 1921. Le jeune garçon retourne en Corse pendant les vacances d'été. Longtemps, la vie de Nicolas Carrega se partagea entre Manche et Méditerranée qui seront, l'une comme l'autre, une source constante d'inspiration et de créativité pour toute son oeuvre.
  En 1938, Nicolas Carrega s'installe à Viroflay (Yvelines) et commence à peindre. Après avoir obtenu un prix de dessin au concours général, il fréquente les ateliers libres de Montparnasse et les cours de dessin de la ville de Paris pour devenir professeur de dessin à Versailles et chef d'atelier à l'université de Paris. Il participe très tôt à des expositions collectives parisiennes (Salon des Indépendants en 1942, Salon d'automne à partir de 1951, Salon de mai, Salon Comparaison, Salon des réalités nouvelles). Pendant près de 20 ans, de 1940 à 1959, figuratif de tendance expressionniste, il est inspiré par les métiers populaires, la mer, les marins et les filles. Dès 1959 dans un esprit permanent de recherche, par étapes successives, il réalise un ensemble de toiles intitulées « coquillages » ou « mouettes ». Dans ces nouvelles compositions, le sujet ne devient plus qu'un prétexte. A partir de 1961, Nicolas Carrega se dégage complètement du sujet. Il n'emploie alors que le noir, le blanc et quelques gris nuancés pour exprimer la lumière et l'espace. L'artiste aboutit à une l'abstraction lyrique et mystique. Il présente régulièrement ses oeuvres dans des expositions particulières en France et à l'étranger.
  Ses moyens d'expression créative s'élargissent. Il sculpte de nombreuses ardoises qui lui servent également à tirer des empreintes sur papier d’une grande pureté. Dans une démarche d'ordre et de pureté, Nicolas Carrega sculpte et assemble également la matière (ardoise encore, aluminium, bronze poli, fonte), des œuvres dépouillées, non figuratives, sobres et structurées tendant vers le monumental. La combinaison simple des formes, la courbe des lignes, permettent de capter la lumière et de favoriser les zones d'ombres.
  A partir de 1964, l'artiste aborde la médaille en haut relief avec une nouvelle facture d'un réalisme non académique. Il exécute plus de 100 médailles frappées à la Monnaie de Paris pour des grandes personnalités historiques, culturelles ou artistiques, pour des villes et des associations.
  L'artiste réalisera également des œuvres pour des églises, notamment des vitraux (église de l'Immaculée Conception du Havre, église Sainte-Marie Majeure de Bonifacio).
  Nicolas Carrega est mort à Versailles en 1993.
  Depuis 1995, la donation Carrega permet d'apprécier ses oeuvres de façon permanente dans une salle portant son nom dans la Torrione de Bonifacio, sa ville natale.
  Son œuvre fait partie de nombreuses collections publiques en France et à l'étranger.
  

  

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