"L'art de Dorazio arrive à maturité grâce à un mélange savoureux où le futurisme d'un Balla - pour le rythme - s'allie à la rigueur abstraite et à la liberté américaine, notamment dans les formats et les com-positions couvrant la toile de manière systématique en refusant d'en privilégier une partie." - Harry Bellet

"Grâce à Dorazio, l'art italien s'est libéré du provincialisme, est revenu à la hauteur de son passé et de l'Italie a découvert de nouveaux horizons." - Serge Lemoine

"Pour moi, les toiles de Piero Dorazio sont autant d'histoires, générées par une capacité calligraphique exceptionnelle exprimant la méditation, la profondeur et la couleur." - Roberto Casomonti

"Dans ses tissus ou mieux membranes, de nature uniforme, presque monochromatiques et également entrelacées de différents fils de couleur, de rayons de couleur, s’ouvrent, à l’intérieur de nids d'abeilles épais, les alvéoles abritant des pupilles préfabriquées de lumière, armés de dards de lumière." - Giuseppe Ungaretti

"La peinture ne doit représenter rien d'autre que ses éléments constitutifs : couleurs, lignes, surfaces, matériaux, timbres, mouvement, lumière et ombre, rapide et lent, vertical, horizontal, diagonal, le chaud et le froid, bref, tous les phénomènes qui orientent notre vie quotidienne de manière la plus directe. Chaque tableau que j'ai peint représente un état de tension. Je peins dans un ordre afin de transmettre l'énergie vitale, sans maquette préconçue. Une bande après l'autre et je pars en direction du spectateur pour qu’il capte les vibrations de ces bandes. " - Piero Dorazio

"Parfois, je me demande comment je pourrais passer vingt ans de mon existence ici, nuit après nuit, lever de soleil après lever de soleil, en toute saison, pendant quelques années toujours seul, mais sans anxiété et souvent en silence. Je me demande comment il est arrivé que tant d'années se soient écoulées et que j’ai travaillé si dur, sans que je m'en aperçoive. À qui dois-je ce miracle ? Au silence, aux en-fants, à l'heure, aux heures de chaque jour qui étaient toutes les miennes sans que je les compte cepen-dant, comme le dit Ungaretti : Sans jamais me distraire." - Piero Dorazio