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Biographie de Pierre Courtin
Le peintre et graveur français Pierre Courtin est né à Rebréchien (Loiret) en 1921. Dès 1939, le jeune homme prend des leçons de gravure à l'Ecole régionale des beaux-arts d'Orléans. Il s'installe à Paris en 1942, il est élève de Lucien Pénat à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, puis travaille, dès l'année suivante, à l'Académie Julian et chez André Lhote. Il entreprend divers travaux pour Jacques Villon dont il sera proche jusqu'au début des années 50.
En 1944, Pierre Courtin s'inscrit à l'Académie Ranson. Il fréquente César Domela, Auguste Herbin, Alberto Magnelli, Antoine Pevsner, Serge Poliakoff et d'autres artistes abstraits, fait la connaissance du critique Charles Estienne.
En 1947, Pierre Courtin travaille comme ouvrier imprimeur en taille-douce dans l'atelier de Georges Leblanc où il reste jusqu'en 1951 ; il tire notamment les gravures de Jacques Villon et de Roger Vieillard.
Pierre Courtin expose au Salon des réalités nouvelles puis, en 1948, à la Biennale de Venise. En 1949, l'artiste crée avec Gérard Vulliamy, Raoul Ubac, Roger Chastel et quelques autres, le groupe « Graphies ». Il participe également à l'exposition internationale de gravure au Petit Palais à Paris. En 1950, Il devient membre du comité directeur du Salon de mai et le restera jusqu'en 1969.
C'est chez la célèbre galeriste parisienne Colette Allendy, chez laquelle il a publié son ouvrage « Six poèmes de Nicolas Beauduin » (1951), qu'il rencontre Hartung, Pierre Soulages, Gérard Schneider, Jacques Doucet, Wols, Bryen, Atlan, Picabia et Jean Deyrolle.
Pierre Courtin achète une presse à gravure, décide de quitter Paris pour s'installer en banlieue. En 1952, il réalise une trentaine de gravures pour un fragment de poème d'Eluard. Il décide, avec avec d'autres artistes, de créer un Salon d'octobre, en réaction contre le Salon de mai. L'année suivante, en 1953, il participe à la Biennale de Sao Paulo (Brésil). L'artiste obtient des expositions personnelles à la Galerie Jeanne Bucher, à la Galerie Berggruen ; expose, au fil des ans, à la Documenta de Cassel, puis, en 1960, à la XXXe biennale de Venise ou à la galerie John Lefevre à New York. De nombreuses autres expositions suivront, notamment : au Stedelijk Museum d'Amsterdam (1964), au Musée d'Ulm et à la galerie Saidenberg de New York (1966), au Arts Club de Chicago (1967), à Genève (1971). D'importantes expositions de son œuvre ont lieu par la suite à Paris, à la galerie La Hune (1972), au musée-château d'Annecy, à Montbéliard, et dans différentes villes françaises en 1973. C'est à cette occasion qu'est présenté l'important catalogue de son œuvre gravé : Pierre Courtin : l’œuvre gravé, 1944-1972, Paris, Yves Rivière/A.M.G., 1973. Son oeuvre gravé tourne autour de quatre cent cinquante pièces, multipliant presque toujours les états (on en compte 161 entre 1975 et 1977 !), chacune étant le plus souvent imprimée à de rares épreuves. Pierre Courtin plonge ses racines dans le grand burin français du XVIIe siècle ; son art est celui d'une gravure de champ et de texture, aux détails accrochant la lumière.
De 1974 à 1981, Pierre Courtin réalisera plusieurs cartons de tapisserie.
Pierre Courtin est mort à Maisons-Lafitte (Yvelines) en 2012.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* Pierre Courtin : l’œuvre gravé, 1944-1972, Paris, Yves Rivière/A.M.G., 1973. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
* « Toucher : la gravure tactile de Courtin », Yvon Taillandier, in Cahier du musée de Poche, n° 3, décembre 1959.* Pierre Courtin, in catalogue Documenta 2, Cassel, Allemagne, 1959.
* Catalogue de l'exposition de l'artiste à lav Galerie Berggruen, Paris, 1959.
* Pierre Courtin in catalogue Hommage à Colette Allendy, Paris, galerie Colette Allendy, mai-juin 1960
* Recent sculpture de Robert Adams et burins de Pierre Courtin, catalogue de l'exposition à la Galerie Gimpel Fils, Londres, 1960.
* Pierre Courtin, les graveurs les plus importants des décennies précédentes, in Revue Cimaise n° 113-114, septembre-décembre 1973.
* Catalogue de l'exposition P. Courtin - Gouaches et peintures, J. Demougin, Aux Arts et Métiers Graphiques, Ed. MNAM-Yves Riviere,1976.
* Catalogue de l'exposition P. Courtin - Huiles et gouaches , J. Demougin, Aux Arts et Métiers Graphiques, Ed. MNAM-Yves Riviere,1976.
* Les Balbutiements du désir, Pierre Courtin, pour la revue d'art Trou, 1992.
* Pierre Courtin : la gravure tactile, Emmanuel Pernoud, Ed. Bibliothèque nationale de France, Paris, 1998.
* Pierre Courtin, DVD, interview-documentaire, in L'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain, 1999.
Site internet :
Pas de site internet dédié à cet artiste.Timbre :
Mouvements de l'art
- + ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
- + REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.