Catalogue(s) raisonné(s)
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* « Raoul Hausmann », catalogue d’exposition, Moderna Museet, Stokholm, 1967
* « Raoul Hausmann. Je ne suis pas un photographe », Michel Giroud et Sabine Wolf, Ed. du Chêne, Paris, 1975
* « Raoul Hausmann », catalogue d’exposition, Malmö Konsthall, Malmö, 1980
* « Raoul Hausmann, Courrier Dada », Marc Dachy, Ed. Allia, Paris, 1992
* « Raoul Hausmann », catalogue d'expositions, Musée d’art moderne de Saint Etienne, Musée départemental de Rochechouart, 1994
* « Raoul Hausmann », collectif, catalogue d'exposition, IVAM Centre Julio Gonzalez, Valence, Espagne, 1994
* « Raoul Hausmann, L’isolement d’un dadaïste en Limousin », Delphine Jaunasse, Presses Universitaires de Limoges, 2002
* « Sensorialité excentrique – Eccentric Sensoriality », Raoul Hausmann, Ed. Les Presses du réel, Paris, 2002
* « Dada, La révolte de l’art », Marc Dachy, Ed. Découvertes Gallimard, Paris, 2005
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A tribute to
Raoul Hausmann
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En 1933, déclaré artiste dégénéré, il fuit l'Allemagne nazie. Pendant six ans, il parcourt l’Europe d’Ibiza, à Paris, Zürich, en passant par Prague. En 1939, il passe l’été à Paris avant de se réfugier à l’automne en Limousin, à Peyrat-le-Château où il passe les années de guerre. Il s’installe en 1944 à Limoges et demeurera dans cette ville jusqu’à sa mort, le 1er juillet 1971, laissant une œuvre protéiforme. Surnommé « Der Dadasophe », l''écrivain, le photographe et plasticien autrichien Raul Hausmann repose au cimetière Louyat de Limoges. En son hommage, avec respect, ce coquelicot.
"Tout ce que je sais, je l’ai appris de Raoul. " - Lázló Moholy-Nagy
"Le collage et le photomontage permettent de rompre avec la tradition de la banale peinture à l’huile. Surtout, la typographie et la forme des lettres inventent une nouvelle esthétique. Raoul Hausmann initie également la poésie sonore. Le bruit, les onomatopées et la prononciation de lettres doivent réinventer le langage. La poésie devient une machine sonore qui met en action le corps." - Patrick Lhot
"Le poème optophonétique libère le parler de l’esclavage grammatical, et en même temps donne libre cours à d’autres sonorités que le langage « logique »avait comme base d’expression phonétique et audible." - Raoul Hausmann
"Dans presque toutes les maisons se trouvait, accrochée au mur, une lithographie en couleurs représentant sur un fond de caserne, l'image d'un grenadier. Pour rendre ce mémento militaire plus personnel, on avait collé à la place de la tête un portrait photographique du soldat. Ce fut comme un éclair, on pourrait, je le vis instantanément, faire des tableaux entièrement composés de photos découpées. " - Raoul Hausmann
"Ce qui est à voir et ce qui est à lire ont la même importance dans ses photomontages où la notion de fond et de profondeur s’abolissent. Chaque motif se jouant à la surface de l’œuvre, dans l’immédiateté de l’ici et maintenant. Manifeste de l’esthétique du non-art, cri lancé en même temps à l’œil et à l’oreille du spectateur, les montages de Raoul Hausmann où rien ne semble tenir en place proclament contre tout académisme l’insondable mouvement de la vie." - Dossier Dada du Centre Pompidou
"Au début des années 1930, quand il fut happé par la photographie, Hausmann qui quêtait la réconciliation des contraires ne fut pas, pour autant, solitaire. Au contraire, il répondit terme à terme aux enjeux propres à la Nouvelle Vision, à la Nouvelle Objectivité, participa des débats contemporains quant aux usages sociaux, politiques, scientifiques des images. De ce travail proliférant, longtemps étouffé sous une chape de silence, et des constellations dans lesquelles il s’insérait, on peut seulement aujourd’hui avoir une connaissance archéologique: il reste tant à reconstituer et à (re)découvrir. " - Cécile Bargues (historienne de l'art)
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