Le peintre, pastelliste, dessinateur et lithographe suisse Théophile-Alexandre Steinlen, naturalisé français en 1901, est né à Lausanne en 1859. Il étudie la théologie à l'Université de Lausanne pendant deux ans, puis, en 1879, se tourne vers l'art, suivant une formation au dessin d'ornement industriel à Mulhouse ; Steinlen s'installe à Paris, avec sa femme, en 1881. Habitant la butte Montmartre, il fait rapidement connaissance avec le petit monde artistique qui y gravite. Il entre...

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  Biographie de TA Steinlen

  Le peintre, pastelliste, dessinateur et lithographe suisse Théophile-Alexandre Steinlen, naturalisé français en 1901, est né à Lausanne en 1859. Il étudie la théologie à l'Université de Lausanne pendant deux ans, puis, en 1879, se tourne vers l'art, suivant une formation au dessin d'ornement industriel à Mulhouse ; Steinlen s'installe à Paris, avec sa femme, en 1881. Habitant la butte Montmartre, il fait rapidement connaissance avec le petit monde artistique qui y gravite. Il entre en relation avec Adolphe Willette, fréquente, dès 1884, le cabaret «  Le Chat noir », devient l'ami de Toulouse-Lautrec et y rencontre Forain, Bruant, Vallotton ou Verlaine. Steinlen expose au Sallon des Indépendants, en 1893, puis, régulièrement, à celui des Humoristes. Il illustrera des ouvrages littéraires et collaborera à divers journaux humoristiques tels que « Gil Bas illustré », « Les Humoristes », qu’il fonde en 1911 avec Jean-Louis Forain et Charles Léandre, « l'Assiette au Beurre » et « Le Rire ». Adversaire de l’injustice, compatissant envers les déshérités, qui alors ne manquaient pas à Montmartre, il dépeint des scènes de la rue, des usines, de la mine, mettant en scène les malheureux de toute espèce, mendiants, ouvriers dans la misère, gamins dépenaillés et prostituées. Steinlen est par ailleurs le spécialiste que l'on sait des chats, qu’il dessine sans se lasser, dans toute leur fantaisie, joueurs, endormis ou en colère. La nudité féminine est également l'un de ses sujets favoris. Steinlen a réalisé de nombreuses estampes qui reprennent les mêmes thèmes que ses dessins, comme celles par lesquelles il illustre les malheurs de la Belgique et de la Serbie en 1914-1818. Ce sont surtout ses affiches qui seront à l’origine de sa popularité, ainsi que ses sculptures, sur le thème des chats. Steinlen est mort à Paris en 1923.
  

  

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