Le peintre aquarelliste, graveur, lithographe et céramiste japonais Yasse Tabuchi est né à Kitakyüshu, dans la préfecture de Fukuoka, au Japon en 1921.
Après avoir été mobilisé dans la marine et l'aviation, pendant les dernières années de la Seconde guerre mondiale, il suit, de1946 à 1951, des études en histoire de l’art à l’université des arts de Tokyo, tout en ayant commencé à peindre. En 1951, il quitte sa famille et son pays en direction de la France où il arrive en...

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  Biographie de Yasse Tabuchi

  Le peintre aquarelliste, graveur, lithographe et céramiste japonais Yasse Tabuchi est né à Kitakyüshu, dans la préfecture de Fukuoka, au Japon en 1921.
  Après avoir été mobilisé dans la marine et l'aviation, pendant les dernières années de la Seconde guerre mondiale, il suit, de1946 à 1951, des études en histoire de l’art à l’université des arts de Tokyo, tout en ayant commencé à peindre. En 1951, il quitte sa famille et son pays en direction de la France où il arrive en bateau à Marseille. Le jeune homme décide de refaire sa vie en France et rejoint Paris. En 1959, dans le but d’avoir un espace important pour travailler, il achète une ferme dans l’Essonne, à Vauhallan dans le sud de la capitale ; il sera très proche de Foujita qui habite très près de chez lui.
  Yasse Tabuchi fait la connaissance de Pierre Alechinsky, d’Asger Jorn et des peintres du groupe Co-BrA ; ses œuvres, bien que fortement influencées par le surréalisme, se rapprochent de l’abstraction. Dans la seconde partie des années 50, l’artiste s’intéresse particulièrement à l’abstraction lyrique et explore le clair-obscur pour réaliser des œuvres aux très forts contrastes colorés ; on sait les liens étroits de l’abstraction lyrique avec la calligraphie et les idéogrammes extrême-orientaux.
  Entretenant des rapports variables avec la réalité, jouant avec des évocations de ciels, d'eau, de vent, de collines, de vastes graphismes impétueux, travaillés dans des matières recherchées, volontiers en contre-jour sombre sur fond clair, ou au contraire en clair-obscur de blancs violents sur fond sombre, envahissent la surface de la toile, s'enroulant sur eux-mêmes jusqu'à occupation totale. Après cette période Yasse Tabuchi « repart » de Matisse, ou plus précisément de ce que Henri Matisse tient lui-même des Japonais du XIXème siècle, pour peindre, après la violence des éléments, la joie de vivre, d'être au monde et de regarder tout ce qui vit autour de soi, dans les oeuvres sont révélatrices de son changement radical de climat psychologique.
  L’artiste réalise plusieurs décorations architecturales, parmi lesquelles il faut citer l'important ensemble du hall du Centre Culturel Philips à Eindhoven (Pays-Bas) et l’immense mur de céramique du 20th Century Art Museum d’Ikeda au Japon.
  L’artiste a vu son travail exposé dans de nombreuses expositions personnelles à partir de 1955 (Paris, Bruxelles, Milan, Copenhague, Malmö, Tokyo, etc) et lors d’expositions collectives ( Salon de Mai, Salon des Réalités Nouvelles, Biennale de Tokyo, Biennale de Sao Paulo, etc).
  Yasse Tabuchi est mort à Vauhallan, en 2009, il avait 88 ans.
  

  

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