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Akira Abé
"Savoir habiter par le trait incisif ce chant profond dont l'oeil guette les sonorités."
+ Timbre
Timbre de Akira Abé
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques notes de biographie
Le graveur japonais Akira Abé est né à Ehimé en 1949.
Au début des années 70, il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Asagaya (Tokyo). Dès 1974, le jeune homme se consacre au dessin. En 1984, il fait un premier voyage à Paris et décide de s'y installer.
Akira Abé s'initie à la gravure dans l'Atelier 17 que mène Stanley William Hayter. Lui, se tourne vers le travail exigeant du burin. Fondé en 1927, l'Atelier 17 pourrait se définir comme atelier expérimental fréquenté par des artistes et étudiants venus de toutes les contrées du monde, un lieu d'échanges et d'apprentissage ; Chagall, Ernst, Giacometti, Lipchitz, Miro et bien d’autres encore y travaillèrent auprès du Maître.
La méthode des couleurs simultanées mise au point par Hayter, les techniques de gravure en plusieurs couleurs sur une seule plaque, par le champ d'action qu'elles offrent, inciteront perpétuellement les artistes à innover.
Akira Abè, lui, se fait maître du noir et du blanc.
Akira Abé participe en 1985, comme il le fera les années suivantes, à son tout premier « Salon de Mai ». De manière régulière, il montrera désormais son travail dans de très nombreuses expositions collectives sur la gravure, en France comme à l'étranger (Les Jeunes Graveurs à Paris en 1986, Salon d'Automne ou Miniprints International de Cadaquès en Espagne également en 1986, Salon Art Graphique d'Aujourd'hui à Paris et Norwegian International of Prints en Norvége en 1988, Bhavan International of Prints en Inde et Salon des Petits Formats en Belgique en 1989, etc).
Akira Abé obtient plusieurs récompenses et son talent est souvent consacré ; il reçoit, par exemple, le premier prix de gravure du Salon d'Automne en 1997 ou le premier prix du Salon « Le Burin selon chacun » à Rueil-Malmaison en 2004.
L'artiste obtient également des expositions personnelles à Paris (Galerie Jean-Claude Riedel, Galerie Bonafous-Murat) ou au Japon (Kobé, Tokyo).
Akira Abé est un très proche ami d'Hector Saunier qui a pris la co-direction (avec
Juan Valladares) de l'Atelier 17 à la disparition de Hayter en 1988 (devenu alors l'Atelier Contrepoint). De même, le buriniste publiera plusieurs ouvrage sur des poèmes de Robert Marteau, leur ami commun récemment disparu (2011). Qui mieux que ce poète pouvait écrire sur le travail d'Akira Abé : « Crêtées d'écume les vagues de la mer veulent conquérir le temps et le restituer à l'éternité. En cet instant de suspens perpétuel ou perpétué, ayant pour seule arme une patience infinie, et en sa main le burin, son outil, Abé apprivoise l'élan, et sans rien réduire ou arrêter il met dans le métal le mouvement que le papier pressé ensuite nous restitue, aussi et ainsi restituant ce que de minutieux labours par de persévérants efforts ont pu extraire de la mémoire. »
L'artiste quitte Paris après y avoir vécu 25 années ; victime d'un accident cérébral pour lequel il se remet lentement, Akira Abé a rejoint son pays natal en 2010. Il vit et travaille aujourd'hui à Tokyo.
Akira Abé, c'est l'ouvrage de patience que porte à fleur la passion nourrie aux sources de la tradition et du métier. Robert Marteau
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Salon d'Automne », cat. d'exposition collective, Paris, 1997
- « Akira Abé », cat. d'expo., Galerie Jean-Claude Riedel, Paris, 2000
- « XXe Salon de l’estampe », cat. d'exposition collective, Rueil-Malmaison, 2004
- « Gravures contemporaines », cat. d'expo., Le Cabinet d'amateur, Paris, 2008
- « Atelier Contrepoint », cat. d'expo., Maatgallery, Paris, 2008
- « A. Abé / Burins 1986-2010 », cat. d'exp., Galerie Bonafous-Murat, Paris, 2010
A lire de l'artiste :
- « Mécanique Céleste », Robert Marteau, Ed. Contrepoint - A. Abé, 1999
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
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Timbre de Akira Abé
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
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