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Timbre de Alberto Magnelli
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresCarte de nouvel an 1963, dessin
Galerie Michelle Champetier / Document en vente actuellement.
Extrait d'interview de Mme Maggy Kaiser***
Valbonne le 4 février 2006
Il était mon voisin. J’étais très jeune. Nous nous saluions. Sans doute à mon accoutrement, il avait dû vite comprendre que je peignais et, ce voisin un peu indiscret jetait toujours un œil par mes fenêtres lorsqu’il passait devant ma maison. Il m’a invitée un jour à boire un café. J’ai fini par le connaître. Lorsqu’il m’a montré sa peinture, quand je l’ai rencontré au tout début, il m’a dit : « La peinture c’est comme les gens, c’est une histoire de peau, ça colle ou ça ne colle pas. ». A ce moment, je me souviens avoir été un peu déroutée par une telle pensée. Je comprends totalement aujourd’hui ce qu’il voulait dire. Nos relations étaient vraiment superbes. Il m’aidait, nous nous entendions. Lorsqu’il s’absentait, il prit l’habitude de me laisser la clef de sa maison et de son atelier. J’avais toujours les cheveux coiffés un peu n’importe comment ; un jour Magnelli, devant ce champ de bataille capillaire, m’a dit : « Ce n’est pas nécessaire de se distinguer ainsi, le peintre est un homme comme les autres ». Magnelli a été mon ami, peut-être mon plus grand ami. J’ai compris en Italie, c’était à Florence, longtemps après l’avoir connu, la grandeur de Magnelli. Avant ce voyage, je n’avais pas été capable de saisir toute cette grandeur. Magnelli était un géant. J’étais aussi très amie avec Vieira da Silva et Arpad Szenes, et Magnelli avait vraiment envie de connaître Vieira. En fait, je crois qu’il grillait d’envie de la connaître. J’ai organisé un déjeuner pour les faire se rencontrer. Pour faire plaisir à Magnelli, j’avais cuisiné du riz à l’italienne et voulant sans doute trop bien faire, j’avais vraiment forcé sur . . . le piment. Le riz était incroyable ! Pendant, quinze jours, chaque fois que Magnelli passait sous ma fenêtre, il émettait à mon intention un souffle bruyant comme si sa bouche lui brûlait encore. Vieira commençait à l’époque à être connue et, financièrement c’était évident, elle s’en était montré - je dois l’avouer -, beaucoup trop satisfaite ; en fait Magnelli avait été déçu par cette rencontre. Il ne me l’a jamais dit, mais je pense que Magnelli a vraiment souffert de ne pas être à la place qu’il méritait dans le monde de l’art, mais cela ne l’a pas empêché de ne jamais faire le moindre pas pour prendre cette place. Il en a souffert. C’était un homme intègre, d’une grande rigueur, un bloc d’intransigeance qui ne faisait pas de concession. Magnelli était parfois dur. Je faisais des décorations murales. Il avait été à la fois très bref et très sec en jugeant ma première réalisation. J’en avais souffert. Il était intervenu sur ma seconde décoration qui était en préparation très avancée dans mon atelier ; ça avait été un moment un peu exceptionnel, il avait rapidement mis sa touche de-ci de-là et, je dois le dire, le résultat était vraiment impressionnant et spectaculaire. Un jour, plus tard, où Magnelli regardait une toile noire que j’avais peinte - je lui avais chipé des choses, je le sais ! - il a dit : « Elle est très belle, j’aurais été content de l’avoir faite ». J’admirais Klee, pour Magnelli Klee n’était qu’un intimiste. C’est Magnelli qui m’a permis et aidé financièrement à bâtir un plus grand atelier. Il m’y a presque obligé, il n’a pas fait de calcul, il m’a avancé de l’argent, comme s’il le faisait pour sa propre fille. Je sais qu’il a aidé ainsi plusieurs artistes. Magnelli m’a épaulé moralement aussi, il était généreux. Sa femme m’a dit un jour que j’idéalisais Magnelli. Peut-être ? Sur sa tombe, Magnelli a fait inscrire : « Pintore italiano ». C’est magnifique, non ? Il est à Meudon.*** Maggy Kaiser, peintre, amie d’Alberto Magnelli
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En mémoire de Alberto Magnelli
Alberto Magnelli est mort dans sa 83ème année à Meudon le 20 avril 1971. Il repose dans le petit cimetière des Longs Réages (carré A) de cette ville proche de Paris où il demeurait. Selon son désir, la simple inscription « Pittore Fiorentino » (Peintre florentin) fut gravée sur sa pierre tombale. La tombe de Magnelli fait face à celle de Max Papart, son ami. Pour lui, avec respect, une pensée.
"Magnelli est un créateur de synthèses subtiles et savantes. Il sait tirer des mystérieuses relations plastiques des formes entre elles, le maximum d’illusion et de résonance." - Gabrielle Buffet-Picabia
"En taillant dans les matières les plus diverses - papier goudronné, carton ondulé, toile de jute, papiers de tapisserie, emballage de pâtissiers ou papier de verre... - des formes relevant directement du vocabulaire de ses tableaux, Magnelli affirmait à la fois l'autonomie de celles-ci, leur aptitude à exister en tant que telles dans le monde extérieur, mais aussi à générer par le seul contact de leurs matières et couleurs ce dessin affirmé et décisif qui rend son oeuvre entre toutes reconnaissable." - Daniel Abadie
"Ma série de collages « les Musiques » a été faite en 1941 au cours de cette guerre idiote. Ces « Musiques », c’était mon chant pour les sourds." - Alberto Magnelli
"Il était, en quelque sorte, le maître de notre génération : Deyrolle, Dewasne, Poliakoff et moi-même." - Victor Vasarely
"Il a pris l'exemple chez les peintres toscans dont il n'a cessé, tout au long de son travail, de méditer la leçon." - Daniel Abadie
"Son génie a d'ailleurs été de travestir les produits de l'industrie, d’une manière théâtrale ou chorégraphique." - Giulio Carlo Argan
Quelques notes de biographie
Alberto Magnelli est né en 1888 à Florence (Italie). Il apprend à peindre en autodidacte, ne fréquentant ni école, ni académie d’art, préférant les visites assidues de musées et d’églises. D’abord figuratif, jusqu’en 1914 environ, il peint des paysages, des personnages, des natures mortes. Après cette date, ses compositions deviennent peu à peu abstraites ; il les nomme « toiles inventées ». Sa première exposition personnelle se déroulera en 1921.
Dans les années vingt, puis trente (après un retour momentané au figuratif), il représente des paysages imaginaires dans un esprit proche de la peinture métaphysique. En 1931, Alberto Magnelli s’installe à Paris. Il y nouera des amitiés avec Picasso, Léger, Apollinaire, Arp, Matisse, De Chirico, Sonia Delaunay, … Il entreprend, de 1931 à 1934, la série des « Pierres », dans laquelle il montre des formes inspirées par des carrières de marbre de Carrare ; ces pierres assemblées semblent raconter une histoire, l’artiste montrant dans ce travail la souplesse de drapés ou la rigueur d’une architecture personnelle. Magnelli est définitivement dans l’abstraction à partir de 1934. Parallèlement à sa peinture, l’artiste s’atèle à son oeuvre graphique, gravures et lithographies.
Lors de la seconde guerre mondiale, Magnelli s’installe dans le sud de la France. Sous l'impulsion de Hans Arp se constitue le "groupe de Grasse" (Sophie Taeuber-Arp, Sonia Delaunay, etc.). Dans les années quarante, Magnelli réalise des collages dans lesquels il utilise tôles brûlées, toiles d’emballage et peinture. Il peint à la gouache sur des ardoises d’écolier.
Après guerre, Magnelli s’attache à des compositions où des formes géométriques, des ellipses et des lignes, se détachent en aplats sur des fonds unis. Alberto Magnelli, passant par de nombreux détours qui peu à peu créèrent son propre univers, s’est affirmé dans le style abstrait géométrique, tendant à privilégier l’ordre et la rigueur.
Il est mort à Meudon (France) en 1971.
Magnelli nous ouvre la porte d'un monde serein où les choses vivent sans tourment ni peur. Il parle un langage universel, encore mystérieux, mais dont la clé est promise à l'avenir. Jacques Lassaigne
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Alberto Magnelli : l’oeuvre peint », A. Maisonnier, Ed. XXème siècle, Paris, 1975Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Magnelli », L. Degand, Galerie del Cavallino, Milan, 1952
- « Pittura italiana contemporanea, G. Mazzariol, I. I. A. grafiche, Bergame, 1958
- « Alberto Magnelli », André Verdet, Le Musée de Poche, Ed. G. Fall, Paris, 1961
- « Magnelli », F. Le Lionnais, Galerie de France, Paris, 1960
- « Alberto Magnelli : ardoises et collages », Cat., Centre Pompidou, Paris, 1986
- « Exposition du centenaire », D. Abadie & M. Besset, Palais des Papes, 1988
- « Alberto Magnelli », collectif, Centre Georges Pompidou, Paris, 1989
- « Les Magnelli de Vallauris », Anne Maisonnier, Ed. R.M.N, Paris, 1994
- « A. Magnelli 1888-1971 », collectif, Museum Wurth-Verlag P. Swiridoff, 2000
- « A. Magnelli - La peinture inventée », S. Benadretti, D. Abadie, cat. Vallauris, 2007
A lire de l'artiste :
- Témoignage pour l’Art Abstrait, Paris, 1952
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/magnelliEn savoir plus :
Timbre de Alberto Magnelli
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresCarte de nouvel an 1963, dessin
Galerie Michelle Champetier / Document en vente actuellement.
Extrait d'interview de Mme Maggy Kaiser***
Valbonne le 4 février 2006
Il était mon voisin. J’étais très jeune. Nous nous saluions. Sans doute à mon accoutrement, il avait dû vite comprendre que je peignais et, ce voisin un peu indiscret jetait toujours un œil par mes fenêtres lorsqu’il passait devant ma maison. Il m’a invitée un jour à boire un café. J’ai fini par le connaître. Lorsqu’il m’a montré sa peinture, quand je l’ai rencontré au tout début, il m’a dit : « La peinture c’est comme les gens, c’est une histoire de peau, ça colle ou ça ne colle pas. ». A ce moment, je me souviens avoir été un peu déroutée par une telle pensée. Je comprends totalement aujourd’hui ce qu’il voulait dire. Nos relations étaient vraiment superbes. Il m’aidait, nous nous entendions. Lorsqu’il s’absentait, il prit l’habitude de me laisser la clef de sa maison et de son atelier. J’avais toujours les cheveux coiffés un peu n’importe comment ; un jour Magnelli, devant ce champ de bataille capillaire, m’a dit : « Ce n’est pas nécessaire de se distinguer ainsi, le peintre est un homme comme les autres ». Magnelli a été mon ami, peut-être mon plus grand ami. J’ai compris en Italie, c’était à Florence, longtemps après l’avoir connu, la grandeur de Magnelli. Avant ce voyage, je n’avais pas été capable de saisir toute cette grandeur. Magnelli était un géant. J’étais aussi très amie avec Vieira da Silva et Arpad Szenes, et Magnelli avait vraiment envie de connaître Vieira. En fait, je crois qu’il grillait d’envie de la connaître. J’ai organisé un déjeuner pour les faire se rencontrer. Pour faire plaisir à Magnelli, j’avais cuisiné du riz à l’italienne et voulant sans doute trop bien faire, j’avais vraiment forcé sur . . . le piment. Le riz était incroyable ! Pendant, quinze jours, chaque fois que Magnelli passait sous ma fenêtre, il émettait à mon intention un souffle bruyant comme si sa bouche lui brûlait encore. Vieira commençait à l’époque à être connue et, financièrement c’était évident, elle s’en était montré - je dois l’avouer -, beaucoup trop satisfaite ; en fait Magnelli avait été déçu par cette rencontre. Il ne me l’a jamais dit, mais je pense que Magnelli a vraiment souffert de ne pas être à la place qu’il méritait dans le monde de l’art, mais cela ne l’a pas empêché de ne jamais faire le moindre pas pour prendre cette place. Il en a souffert. C’était un homme intègre, d’une grande rigueur, un bloc d’intransigeance qui ne faisait pas de concession. Magnelli était parfois dur. Je faisais des décorations murales. Il avait été à la fois très bref et très sec en jugeant ma première réalisation. J’en avais souffert. Il était intervenu sur ma seconde décoration qui était en préparation très avancée dans mon atelier ; ça avait été un moment un peu exceptionnel, il avait rapidement mis sa touche de-ci de-là et, je dois le dire, le résultat était vraiment impressionnant et spectaculaire. Un jour, plus tard, où Magnelli regardait une toile noire que j’avais peinte - je lui avais chipé des choses, je le sais ! - il a dit : « Elle est très belle, j’aurais été content de l’avoir faite ». J’admirais Klee, pour Magnelli Klee n’était qu’un intimiste. C’est Magnelli qui m’a permis et aidé financièrement à bâtir un plus grand atelier. Il m’y a presque obligé, il n’a pas fait de calcul, il m’a avancé de l’argent, comme s’il le faisait pour sa propre fille. Je sais qu’il a aidé ainsi plusieurs artistes. Magnelli m’a épaulé moralement aussi, il était généreux. Sa femme m’a dit un jour que j’idéalisais Magnelli. Peut-être ? Sur sa tombe, Magnelli a fait inscrire : « Pintore italiano ». C’est magnifique, non ? Il est à Meudon.*** Maggy Kaiser, peintre, amie d’Alberto Magnelli
Regarder
En mémoire de Alberto Magnelli
Alberto Magnelli est mort dans sa 83ème année à Meudon le 20 avril 1971. Il repose dans le petit cimetière des Longs Réages (carré A) de cette ville proche de Paris où il demeurait. Selon son désir, la simple inscription « Pittore Fiorentino » (Peintre florentin) fut gravée sur sa pierre tombale. La tombe de Magnelli fait face à celle de Max Papart, son ami. Pour lui, avec respect, une pensée.
"Magnelli est un créateur de synthèses subtiles et savantes. Il sait tirer des mystérieuses relations plastiques des formes entre elles, le maximum d’illusion et de résonance." - Gabrielle Buffet-Picabia
"En taillant dans les matières les plus diverses - papier goudronné, carton ondulé, toile de jute, papiers de tapisserie, emballage de pâtissiers ou papier de verre... - des formes relevant directement du vocabulaire de ses tableaux, Magnelli affirmait à la fois l'autonomie de celles-ci, leur aptitude à exister en tant que telles dans le monde extérieur, mais aussi à générer par le seul contact de leurs matières et couleurs ce dessin affirmé et décisif qui rend son oeuvre entre toutes reconnaissable." - Daniel Abadie
"Ma série de collages « les Musiques » a été faite en 1941 au cours de cette guerre idiote. Ces « Musiques », c’était mon chant pour les sourds." - Alberto Magnelli
"Il était, en quelque sorte, le maître de notre génération : Deyrolle, Dewasne, Poliakoff et moi-même." - Victor Vasarely
"Il a pris l'exemple chez les peintres toscans dont il n'a cessé, tout au long de son travail, de méditer la leçon." - Daniel Abadie
"Son génie a d'ailleurs été de travestir les produits de l'industrie, d’une manière théâtrale ou chorégraphique." - Giulio Carlo Argan
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier