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Alfredo Maiorino

"Ne pouvant pas pénétrer le mystère, je peins celui que j'imagine à l'intérieur."

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Quelques notes de biographie

Alfredo Maiorino est né à Nocera (Nocera Inferiore, Salerno) en 1966. Après avoir obtenu le diplôme, section peinture, à l'académie des Beaux-Arts de Naples, il réalise ses premiers travaux à partir des années 80. Dans une époque favorable à un "retour à la peinture”, avec un oeil à la fois vorace et entraîné à la leçon de la grande période de l'Italie informel, Alfredo Maiorino mûrit une ligne poétique nourrie d'une sensibilité aiguë.
Il s'agit d'un lyrisme informel dans lequel le geste médité se fait trace et évocation d'une dimension onirique et sentimental. La lente stratification de la couleur suit le rythme du temps, année après année, en laissant émerger les souvenirs qui se rarifient. La réalité est filtrée, seuls quelques éléments purs conservent une mémoire timide de leur être, mais comme dans un rêve heureux il est impossible de les définir avec certitude. Alfredo Maiorino utilise une technique picturale très reconnaissable, technique basée sur la stratification de voiles multiples de couleur, étendues sur toile ou sur la planche avec des procédés très voisins à ceux qu'utilisés les maîtres du Quinzième siècle.
Maiorino fait ses premiers pas dans la vie artistique de la scène napolitaine avec une exposition dans un lieu historique : la “Saletta rossa” de la Libreria Guida. Il participe à de nombreuses expositions en Italie qui le mettent en rapport avec les principaux artistes de sa génération.
Au fil des ans, sa recherche connaît une évolution progressive: les stratifications, les voiles suggèrent une dimension spatiale de suspension temporale. L'espace silencieux des grands espaces est scandé par la présence de quelques objets: le bol, le poisson, la rose, ultimes apparitions symboliques d'une réalité qui est en train de disparaître.
Absence et présence sont l'irrésolvable antithèse d'un dialogue métaphysique qui se concrétise dans le rapport entre espace et objet. Ces dernières années, Maiorino a obtenu d'importantes expositions personnelles et a participé à des expositions collectives nationales et internationales. Il a, entre autres, participé à la 54ème Biennale de Venise et à la 14ème Quadriennale de Rome. En 2010, Alfredo Maiorino reçoit le “Prix Pandosia pour l'Art Contemporain”. En outre, l'artiste travaille, depuis plus de dix ans, avec le Studio Trisorio de Naples.
Hors de son travail personnel, Alfredo Maiorino a une activité d'enseignant. De 2000 à 2009, il a enseigné les techniques de la gravure dans les Académies des Beaux-Arts de Catanzaro et de Catane, et enseigne actuellement la peinture à l'Ecole des Beaux-Arts de Reggio de Calabre. On notera que, si ses goûts artistiques sont multiples - il cite Antoni Tàpies, Twombly, Beuys, Conrad Marca-Relli, De Kooning, Sean Scully et beaucoup d'autres -, il voue une véritable passion pour Afro Basaldella.
Tout en poursuivant son chemin artistique, l'oeuvre d'Alfredo Maiorino confirme que sa recherche de la dimension intime et individuelle, enrichie de symboles, s'est définitivement élargie vers une dimension universelle.

L'oeuvre reste là parce qu'elle cherche quelque chose d'autre, elle a la nostalgie de quelque chose d'autre, quelque chose de miraculeux, de loin et dans lequel on ne peut pas entrer. Alfredo Maiorino

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

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Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
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Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « Corpi Fragili », L. Mango, Gal. D'A. Ct. Scafati, Ed. I Quaderni d’Arte, 1999
  • « Alfredo Maiorino », Maya Pacifico, Studio Trisorio, Naples, 2003
  • « Alfredo Maiorino », Ada Lombardi, Castel dell’Ovo Napoli, Electa, Naples, 2005
  • « Vuoto segnato », Renata Caragliano e S. Cervasio, Studio Trisorio, Naples, 200
A lire de l'artiste :
  • Pas d'ouvrage ou de catalogue référencé.
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.

En savoir plus :


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Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

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