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Alicia Penalba

"Elle fait pierre ou argent, or ou bois, mais toujours en les détachant du magma original. Pablo Néruda"

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Quelques notes de biographie

Alicia Peñalba est née en 1913 à San Pedro, province de Buenos Aires (Argentine). Suivant son père, constructeur de chemins de fer, dans les pays d’Amérique latine, elle y connut tout enfant les déserts et les forêts tropicales. Alicia Peñalba sera, plus tard, élève en dessin et peinture de l’Ecole des beaux-arts de Buenos Aires.
Venue s’installer à Paris en 1948, elle abandonne la peinture pour se consacrer exclusivement à la sculpture ; elle travaille pendant trois ans dans l’atelier d’Ossip Zadkine à la Grande-Chaumière. A partir de 1952, Alicia Peñalba montre son travail dans de nombreuses manifestations collectives et autres Salons parisiens (Salons de la Jeune Sculpture, Salons des Réalités Nouvelles, Exposition Internationale du Musée Rodin, diverses biennales, etc.). Ses oeuvres sont également montrées dans des expositions personnelles, dont la première se tient à Paris en 1957.
Dès 1952, l’artiste avait acquis quelques-unes des constantes qui allaient caractériser son style, travaillant la verticalité de totems qui évoquent des plantes exotiques pétrifiées. Les années passant, son oeuvre se poursuivra dans ce sens, mais s’y rajoutera des sculptures conçues pour une intégration architecturale (formes en pétales s’accrochant dans l’espace par des solutions extrêmement audacieuses).
Si la première part de son oeuvre fait d’Alicia Peñalba un sculpteur intéressant parmi beaucoup d’autres dans le grand courant de l’abstraction internationale des années 60, la seconde part, vision nouvelle de la sculpture, la place parmi les sculpteurs importants de sa génération (Etienne-Martin, Stahly, Germaine Richier, Caroline Lee, etc.).
Alicia Peñalba, tout au long de sa carrière artistique, verra son travail exposé en France et à l’étranger (Musée d’art moderne de Paris, Rio de Janeiro, Eindhoven, Leverkusen, etc.). En 1961, elle reçoit le grand prix de sculpture à la Biennale de Sao Paulo. Alicia Peñalba recevra d’importantes et multiples commandes publiques ou privées, son oeuvre fera partie des collections de grands musées internationaux, en particulier du Musée Kröller-Müller d’Otterlo (Pays-Bas), aux côtés d’oeuvres réalisées par les plus grands sculpteurs du XX° siècle.
Alicia Peñalba est morte accidentellement près de Dax (Landes, France) en 1982.

Alicia Penalba apprit à construire des étoiles. Elle les fait de pierre ou d'argent, d'or ou de bois, mais toujours en les détachant du magma originel ou de la blancheur éternelle. Ses créations rugueuses et explosives conservent le sceau originel de ce silence, de ces tonnerres qui détruisent et créent. Pablo Neruda

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

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Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
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Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « Penalba », Patrick Waldberg, Ed. du Dragon, Paris, 1957
  • « Alicia Penalba », Michel Seuphor, Bodensee Verlag, Amriswil, 1960
  • « Penalba », Galerie Charles Lienhard, Zurich, 1961
  • « Penalba, Alicia », Cat., Kröller-Müller, Otterlo, 1964
  • « Penalba. Sculptures », Galerie d'Art Moderne Feigel, Bâle, 1971
  • « Alicia Penalba », in revue Nouvelles images, n° 28, octobre 1974
  • « Le grand livre des bijoux », Ernst A et Jeanne Heiniger, Ed. Vilo, Paris, 1974
  • « Arte argentino y critica europea », Tomas Alva Negri, Ed. Bonino, Buenos Aires, 1975
  • « Penalba », Jörn Merkert, Carmen Martinez Ed., Paris, 1977
  • « La sculpture moderne en France - A. Penalba », Aube Lardera, Arted Ed. d'Art, 1982
A lire de l'artiste :
  • « L'objet », in Chroniques de l'Art vivant, N°19, Maeght, Paris, 1971
  • « Entretien avec un grand sculpteur de notre temps », in journal 24 heures, Lausanne, 1975
Site internet :
penalba.com/

En savoir plus :


Mouvements de l'art

+ SCULPTURE MODERNE / 1930-1970 / William Kenneth Armiage, Constantin Brancusi, Anthony Caro, Naum Gabo, Pablo Gargallo, Isamu Noguchi, etc.
Tous les mouvements de l'art

Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

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