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Timbre de André Lanskoy
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresDédicace de l'artiste
Collection privée / Ce document n'est pas à la vente.
Quelques mots de Katia Zoubtchenko, avec son aimable autorisation***
Paris, le 26 octobre 2006
Le jour de la « rencontre » de Lanskoy et de Larionov à Saint-Germain-en-Laye, j’ai accompagné mon Maître. Je n’arrive pas à dissocier cette visite de la dramatique « rencontre » avec le corps de Natalia Gontcharova quelque temps auparavant. Il y avait Lanskoy, Tatiana Loguine ou Véra Popova ou les deux (j’étais si jeune, je ne me souviens plus exactement !) ; nous avions passé des dizaines d’appels de la cabine téléphonique du café « La Palette », situé en bas de l’immeuble où habitaient Larionov et Gontcharova, à l’angle de la rue Jacques Callot et de la rue de Seine. Enfin, Lanskoy a obtenu l’adresse de la clinique où Natalia Serguéïevna Gontcharova était décédée. Seule ! Le Père Serge Chévitch, le Père Grégoire Krug – le célèbre peintre d’icônes – et nous, avons couru rue de Milan à la clinique où Gontcharova reposait déjà à la morgue. Nous avons pu lire les prières funèbres. Je suppose que ce terrible événement a dû pousser André Lanskoy à cet acharnement avec lequel il a cherché, et réussi, à rencontrer Larionov. Il parlait de rapt, de séquestration ! Mikhaïl Fiodorovitch Larionov était un très bel homme. Âgé et peut-être malade, il est apparu en haut des marches du premier étage de la maison de repos où nous l’avions trouvé ; il descendit vers nous, portant un costume élégant et une cravate. Même moi, il me reconnut. Ses yeux bleus se tournèrent vers Lanskoy et après quelques échanges courtois, il lui dit : « C’est vous le plus grand ! ». Voilà, très vite il a été emmené d’où il était venu. . . Maintenant, ils sont tous morts ! *** Katia Zoubtchenko, peintre, ancienne assistante d’André Lanskoy (extrait d'un texte écrit le 1er Novembre 2005)
En mémoire de André Lanskoy
« Nitchevo, nitchevo », « Ce n’est rien, ce n’est rien » (paroles du Fou de Gogol), répétait l’artiste quand les choses allaient mal. Epuisé, le cœur malade, l'un des derniers représentants de cette célèbre école russe en France, "L'École de Paris", André Lanskoy s’est éteint doucement le 22 août 1976 dans son atelier du Boulevard Péreire à Paris, parmi ses icônes et ses tableaux ; il avait 74 ans et s’était installé en France en 1921. André Lanskoy repose au cimetière russe de Sainte Geneviève des bois (Essonne). Une fleur de la passion déposée au pied de l'arbre planté dans sa dernière demeure, en hommage à sa mémoire.
"De tous les peintres, c’est Mikhail Larionov qui a eu la plus forte influence sur mon art." - André Lanskoy
"Le style de Lanskoy n'est pas une manifestation simplement gestuelle d'émotion intérieure, au contraire, c'est une évocation de sensation extérieure." - Marcel Brion
"Il y a deux choses qui comptent, ce sont les rythmes et les formes. C’est l’assemblage des rythmes qui fait naître les formes." - André Lanskoy
"La main obéissante, traversera le champ blanc du papier et tracera les premières conditions de la lutte." - André Lanskoy
"La dimension de la feuille est équivalente à la dimension de l’Univers." - André Lanskoy
"Je suis pénétré de par en part par ce que j’aime profondément, enivré par ce sentiment violent . . . . . Il y a un ami de la peinture, c’est le temps." - André Lanskoy
Quelques notes de biographie
Andrei Mikhaïlovitch Lanskoy est né à Moscou en 1902. Il s’engage dans l’armée tzariste en 1919 et se bat sur le front de Crimée. En 1921, il doit s’exiler ; ce sera la France et Paris. Là, André Lanskoy rencontre les artistes russes et commence à peindre après s’être inscrit à l’Académie de la Grande-Chaumière. Il y découvre le travail de Van Gogh, de Matisse, se lie avec Soutine dont on sentira l’influence dans son travail de cette époque. Il commence par peindre des paysages, des natures mortes et des portraits.
Wilhelm Uhde le remarque dès 1924 et, jusqu'en 1939, Lanskoy exposera aux Pays-Bas. Sa première exposition personnelle se tiendra à Paris en 1925. L’artiste prend le chemin de l’abstraction vers l’année 1937 et aborde cette nouvelle voie avec une série de gouaches réalisées entre 1938 et 1940. Il abandonne ainsi progressivement la figuration pour une peinture informelle. Lanskoy travaille la couleur, déclinant à l’infini sur sa toile un univers intime. Il dira : « Je pense que c’est l’amour avec lequel on prend la couleur sur la palette et on la pose sur la toile qui réchauffe et illumine le tableau ». Lanskoy peint en pâte avec une matière riche et généreuse, ses harmonies, très colorées, sont sensibles et vibrantes.
Une importante exposition de son oeuvre est organisée à Paris en 1948 ; elle sera suivie par des expositions à Bruxelles, Londres, Lausanne,
Zurich, New York, Berlin et ailleurs encore. Elles le font connaître et apprécier dans le monde entier.
A partir des années 50, parallèlement à sa peinture, André Lanskoy réalisera des cartons pour la tapisserie, des illustrations d’ouvrages (« Journal d’un fou » de Gogol, etc.). L’artiste produit une importante oeuvre sur papier, gouaches, collages, aimant à se servir de plusieurs médias créatifs sur un même support, lithographies. Il réalisera également des mosaïques. Lanskoy sera l'un des derniers représentants vivants de l’école russe (Nicolas de Staël, Charchoune, Poliakoff, etc.) qui a donné tant de grands peintres à l’Ecole de Paris.
André Lanskoy est mort à Paris en 1976.
"Je suis pénétré de par en part par ce que j’aime profondément, enivré par ce sentiment violent . . . . . Il y a un ami de la peinture, c’est le temps." - André Lanskoy
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Les mosaïques, 1973-1976 », C. Bernard, Lyon, 1990 *« Collages du Journal d’un fou », C. R. en préparation, M. Guinle, Le Chevalier Chevrières *« Les dessins », C. R. en préparation, M. Guinle, Le Chevalier Chevrières *« L'oeuvre », C. R. en préparation, A. Schoeller, Paris Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- Lanskoy », R. van Gindertael, Ed. Art d’aujourd’hui, 1951
- « Lanskoy », Jean Grenier, in revue d'art L'Oeil n°17, Lausanne, 1956
- « Lanskoy », J. Grenier, Ed. Hazan, Paris, 1965
- « André Lanskoy », cat. d'expo., Musée d’Art et d’Industrie, Saint-Etienne, 1968
- « André Lanskoy », Gaston Diehl, cat., Galerie Cyrus, 1977
- « André Lanskoy », C. Zoubtchenko, cat., Galerie Pierre Guenegan, 1989
- « André Lanskoy », P. Dron-A. Pittiglio, Pittiglio Ed., 1990
- « André Lanskoy : Peintures de1944 à 1961 », cat., Galerie Louis Carré, Paris, 1990
- « André Lanskoy, 1902-1976 », J. C. Marcadé, Palace Ed., 2006
- « André Lanskoy, un peintre russe à Paris », coll., cat., MAM de Lille, 2011
A lire de l'artiste :
- Pas d'ouvrage ou de catalogue référencé.
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/lanskoyEn savoir plus :
Timbre de André Lanskoy
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection privée / Ce document n'est pas à la vente.
Quelques mots de Katia Zoubtchenko, avec son aimable autorisation***
Paris, le 26 octobre 2006
Le jour de la « rencontre » de Lanskoy et de Larionov à Saint-Germain-en-Laye, j’ai accompagné mon Maître. Je n’arrive pas à dissocier cette visite de la dramatique « rencontre » avec le corps de Natalia Gontcharova quelque temps auparavant. Il y avait Lanskoy, Tatiana Loguine ou Véra Popova ou les deux (j’étais si jeune, je ne me souviens plus exactement !) ; nous avions passé des dizaines d’appels de la cabine téléphonique du café « La Palette », situé en bas de l’immeuble où habitaient Larionov et Gontcharova, à l’angle de la rue Jacques Callot et de la rue de Seine. Enfin, Lanskoy a obtenu l’adresse de la clinique où Natalia Serguéïevna Gontcharova était décédée. Seule ! Le Père Serge Chévitch, le Père Grégoire Krug – le célèbre peintre d’icônes – et nous, avons couru rue de Milan à la clinique où Gontcharova reposait déjà à la morgue. Nous avons pu lire les prières funèbres. Je suppose que ce terrible événement a dû pousser André Lanskoy à cet acharnement avec lequel il a cherché, et réussi, à rencontrer Larionov. Il parlait de rapt, de séquestration ! Mikhaïl Fiodorovitch Larionov était un très bel homme. Âgé et peut-être malade, il est apparu en haut des marches du premier étage de la maison de repos où nous l’avions trouvé ; il descendit vers nous, portant un costume élégant et une cravate. Même moi, il me reconnut. Ses yeux bleus se tournèrent vers Lanskoy et après quelques échanges courtois, il lui dit : « C’est vous le plus grand ! ». Voilà, très vite il a été emmené d’où il était venu. . . Maintenant, ils sont tous morts ! *** Katia Zoubtchenko, peintre, ancienne assistante d’André Lanskoy (extrait d'un texte écrit le 1er Novembre 2005)
En mémoire de André Lanskoy
« Nitchevo, nitchevo », « Ce n’est rien, ce n’est rien » (paroles du Fou de Gogol), répétait l’artiste quand les choses allaient mal. Epuisé, le cœur malade, l'un des derniers représentants de cette célèbre école russe en France, "L'École de Paris", André Lanskoy s’est éteint doucement le 22 août 1976 dans son atelier du Boulevard Péreire à Paris, parmi ses icônes et ses tableaux ; il avait 74 ans et s’était installé en France en 1921. André Lanskoy repose au cimetière russe de Sainte Geneviève des bois (Essonne). Une fleur de la passion déposée au pied de l'arbre planté dans sa dernière demeure, en hommage à sa mémoire.
"De tous les peintres, c’est Mikhail Larionov qui a eu la plus forte influence sur mon art." - André Lanskoy
"Le style de Lanskoy n'est pas une manifestation simplement gestuelle d'émotion intérieure, au contraire, c'est une évocation de sensation extérieure." - Marcel Brion
"Il y a deux choses qui comptent, ce sont les rythmes et les formes. C’est l’assemblage des rythmes qui fait naître les formes." - André Lanskoy
"La main obéissante, traversera le champ blanc du papier et tracera les premières conditions de la lutte." - André Lanskoy
"La dimension de la feuille est équivalente à la dimension de l’Univers." - André Lanskoy
"Je suis pénétré de par en part par ce que j’aime profondément, enivré par ce sentiment violent . . . . . Il y a un ami de la peinture, c’est le temps." - André Lanskoy
Mouvements de l'art
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier