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Timbre de Antonio Calderara
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots de Mathieu Vinson***
13 juillet 2009
Antonio Calderara - la rigueur italienne
Figuratif, figuratif abstrait puis abstrait, Calderara parcourt les « styles », mais surtout les transcende, fidèle aux proportions, à l’espace, essence de toute composition.
Sous l’influence de Mondrian et Albers, Calderara se consacre à partir de 1959 à l’abstraction. Il définit alors souvent ses compositions « espace - lumière ».
Loin de l’ennui et du froid, Calderara illumine ses espaces de couleurs chaudes, qui planent sur la toile et nous font rêver. Petits formats, aquarelles, sa rigueur est humaine, sensible, baignée d’Italie. Ces compositions intimes nous font voyager dans de nouveaux espaces, la contemplation devient magie.
***Mathieu Vinson, Zurich, 13.07.2009
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En mémoire de Antonio Calderara
Son travail, et donc toute son existence, s’est déroulé dans un isolement presque ascétique sur les rives du lac d'Orta. Le peintre italien Antonio Calderara est mort à Vacciago, localité sur la commune d'Ameno, le 27 juin 1978 ; il avait 74 ans. Il repose dans le monument funéraire de sa famille du petit cimetière de Vacciago qui surplombe le lac d’Orta et a notamment rejoint sa fille Gabriella, qu’il avait eu la terrible douleur de perdre en 1944 ; était-ce cet enfant tant aimé que le peintre magnifia dans la lumière de son œuvre ? En son hommage, avec respect, cet arum blanc.
"L'abstraction simple et essentielle de Calderara est une évolution - mais dans une tonalité plus lyrique, plus irréductiblement humaine - de la peinture abstraite/concrète du XXe siècle, une certaine production moderniste (Mondrian et Albers, essentiellement). Qu'y a-t-il exactement dans ce lyrisme de Calderara ? Il est composé des formats, de l'épaisseur de la matière des petits panneaux. Les lignes fines et invisibles, jamais trop nettes ni trop affirmées. Leurs tremblements et leurs incertitudes. Les tons sourds, des tons délicatement impurs, poreux et perméables à leurs voisins. Les rapports de force (entre les zones, les champs de couleur, etc.) qui sont toujours potentiellement interchangeables, comme des possibilités équivalentes. Une qualité atmosphérique, semblable à un paysage, toujours présente dans les peintures : comme une brume dense chargée de lumière, brouillant les contours et les relations entre les choses." - Davide Ferri
"En 1958, avec le dessin de ma mère, j’ai tracé ma dernière ligne courbe." - Antonio Calderara
"La participation des mathématiques à la peinture peut exister sous deux aspects différents : soit comme facteur de la réalisation du tableau, soit comme facteur de sa conception. Nul doute qu’il existe une géométrie de la couleur correspondant à la géométrie de ses dimensions." - Jean Hélion
"L'art est fait du meilleur, l'art est l'une des plus hautes réalisations de l'esprit. L'art est le don d'un homme aux hommes, et même si tous les hommes ne le comprennent pas, il importe qu'il y en ait au moins un qui comprenne, même si celui-ci n'est que celui qui donne" - Antonio Calderara
"Calderara, précisément grâce à son savoir-faire assidu et habile, est capable de capter, même avec de l'eau, les vibrations de la lumière dans les mélodies sourdes des mélodies pigmentaires ; en effet, à travers l'utilisation de l'aquarelle, il atteint les conséquences perceptives et esthétiques extrêmes du problème de la lumière, de manière à obtenir la lumière vivante, dans le tableau, de sa seule transparence dématérialisée immatérielle. " - Gillo Dorfles
"C'est dans mon atelier que je trouve la possibilité d'une conversation avec Gabriella, en prenant les pinceaux d'un tableau inachevé qui était le portrait de Gabriella. Et c'est dans cet état d'esprit particulier que ma fille décédée trouve une réalité concrète dans l'autre espace, une réalité qui s'identifie à sa mère" - Antonio Calderara
Quelques notes de biographie
Antonio Calderara est né en 1903 à Abbiategrasso (Italie). Il s’engage dans des études d’ingénieur qu’il interrompt en 1925 pour se consacrer à la peinture. Sa première véritable exposition personnelle sera organisée en 1929. Calderara est un artiste autodidacte. Dans ses premières années de création, l’artiste travaille dans un style impressionniste : paysages, natures mortes proche du style méditatif de Morandi, des portraits, quelques scènes de genre, des tableaux religieux ; son style présente alors des formes stylisées, une construction rigoureuse et une palette colorée réduite. Les sujets sont traités de façon intimiste, très souvent dans de petits formats. Calderara, dont le travail d’alors n’est pas sans rapport avec le « réalisme magique », rencontre un large succès. Des années 1930 aux années 1950, l’artiste expérimente, s’essayant dans plusieurs voies.
C’est dans les paysages que l’on trouve autours du Lac Orta - où il vécut de nombreuses années - qu’Antonio Calderara trouvera sa propre expression artistique ; il abandonne le paysage et les natures mortes pour rallier un monde purement abstrait où la réalité n’est qu’apparence.
En 1959, Calderara peint sa première oeuvre entièrement abstraite. Il développe une abstraction dans les tons pastels qui rappelle les œuvres de Josef Albers, travaillant sur l’interaction des couleurs. Les chiffres et les proportions ayant une très grande importance pour l’artiste, il va qualifier son approche géométrique d’« espace mental » (spazio mentale). Ses œuvres sont alors caractérisées par l'épuration de la forme, de la couleur et de la structure. Il se liera avec Lucio Fontana, Soto et Piero Manzoni. A partir de 1959, ses huiles, comme ses aquarelles, montrent - dans un format souvent carré - des compositions sur l'horizontale et la verticale ; sa palette, quasi monochrome, traduit la lumière et un espace tout en nuance où dominent l'ordre et le silence.
Calderara participa à de nombreuses expositions de groupe : Biennale de Venise (1948 et 1956), Quadriennale de Rome (1948), etc. Parmi les très nombreuses expositions personnelles organisées autour de son travail, on notera celles du Stedelijk Museum d’Amsterdam (1977), puis, après sa disparition, du Kunstverein de Düsseldorf et du Musée Wilhem-Hack de Ludwigshafen (1981 et 1982). Qualifié de « Morandi de la peinture concrète », l’œuvre d’Antonio Calderara est représenté au Musée de Grenoble et une grande exposition se tiendra à Gênes (Villa Croce, 1996).
L’artiste est mort à Vacciago, dans la petite commune d’Ameno (Italie) en 1978.
Antonio Calderara ne représente pas la réalité, mais un sentiment de la réalité, avec, toujours une transposition poétique. Agnoldomenico Pica (1957)
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « 15 disegni di Antonio Calderara », A. Pica, Ed. Del Milione, Milan, 1957
- « Calderara », Murillo Mendes, cat., Ed. All'Insegna del Pesce d'oro, Milan, 196
- « Antonio Calderara », catalogue, Galerie Denise René, Paris, 1971
- « Antonio Calderara », Friedrich W. Heckmanns, Wienland Verlag, 1981
- « Calderara - Antologica », F. Gualdoni, L. Giudici, cat., Novara, Ed. Mazzotta, 1997
- « Das Werk Antonio Calderara », Annette Wittboldt, Ed. Olms, 199
- « Antonio Calderara - Dipinti 1926-1971 », P. Weiermair, Ed. Skira, 2003
- « Calderara. L’opera astratta », Museo del Paesaggio, Palazzo, Ed. Silvana, 2007
- « Antonio Calderara 1903-1978 », P. Bacuzzi, L. Caramel, Ed. Skira, 2013
- « Antonio Calderara », collectif, Ed. Acc Art Books, 2017
A lire de l'artiste :
- « Racconto di un pittore », G. Lucini, Ed. All'insegna del pesce d'oro, Milan, 1
- « Calderara in Briefen und Gesprächen », R. Jochims, Ed. Kunsthalle Kiel, 1978
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Antonio Calderara
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresDédicace de l’artiste
Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots de Mathieu Vinson***
13 juillet 2009
Antonio Calderara - la rigueur italienne
Figuratif, figuratif abstrait puis abstrait, Calderara parcourt les « styles », mais surtout les transcende, fidèle aux proportions, à l’espace, essence de toute composition.
Sous l’influence de Mondrian et Albers, Calderara se consacre à partir de 1959 à l’abstraction. Il définit alors souvent ses compositions « espace - lumière ».
Loin de l’ennui et du froid, Calderara illumine ses espaces de couleurs chaudes, qui planent sur la toile et nous font rêver. Petits formats, aquarelles, sa rigueur est humaine, sensible, baignée d’Italie. Ces compositions intimes nous font voyager dans de nouveaux espaces, la contemplation devient magie.
***Mathieu Vinson, Zurich, 13.07.2009
Regarder
En mémoire de Antonio Calderara
Son travail, et donc toute son existence, s’est déroulé dans un isolement presque ascétique sur les rives du lac d'Orta. Le peintre italien Antonio Calderara est mort à Vacciago, localité sur la commune d'Ameno, le 27 juin 1978 ; il avait 74 ans. Il repose dans le monument funéraire de sa famille du petit cimetière de Vacciago qui surplombe le lac d’Orta et a notamment rejoint sa fille Gabriella, qu’il avait eu la terrible douleur de perdre en 1944 ; était-ce cet enfant tant aimé que le peintre magnifia dans la lumière de son œuvre ? En son hommage, avec respect, cet arum blanc.
"L'abstraction simple et essentielle de Calderara est une évolution - mais dans une tonalité plus lyrique, plus irréductiblement humaine - de la peinture abstraite/concrète du XXe siècle, une certaine production moderniste (Mondrian et Albers, essentiellement). Qu'y a-t-il exactement dans ce lyrisme de Calderara ? Il est composé des formats, de l'épaisseur de la matière des petits panneaux. Les lignes fines et invisibles, jamais trop nettes ni trop affirmées. Leurs tremblements et leurs incertitudes. Les tons sourds, des tons délicatement impurs, poreux et perméables à leurs voisins. Les rapports de force (entre les zones, les champs de couleur, etc.) qui sont toujours potentiellement interchangeables, comme des possibilités équivalentes. Une qualité atmosphérique, semblable à un paysage, toujours présente dans les peintures : comme une brume dense chargée de lumière, brouillant les contours et les relations entre les choses." - Davide Ferri
"En 1958, avec le dessin de ma mère, j’ai tracé ma dernière ligne courbe." - Antonio Calderara
"La participation des mathématiques à la peinture peut exister sous deux aspects différents : soit comme facteur de la réalisation du tableau, soit comme facteur de sa conception. Nul doute qu’il existe une géométrie de la couleur correspondant à la géométrie de ses dimensions." - Jean Hélion
"L'art est fait du meilleur, l'art est l'une des plus hautes réalisations de l'esprit. L'art est le don d'un homme aux hommes, et même si tous les hommes ne le comprennent pas, il importe qu'il y en ait au moins un qui comprenne, même si celui-ci n'est que celui qui donne" - Antonio Calderara
"Calderara, précisément grâce à son savoir-faire assidu et habile, est capable de capter, même avec de l'eau, les vibrations de la lumière dans les mélodies sourdes des mélodies pigmentaires ; en effet, à travers l'utilisation de l'aquarelle, il atteint les conséquences perceptives et esthétiques extrêmes du problème de la lumière, de manière à obtenir la lumière vivante, dans le tableau, de sa seule transparence dématérialisée immatérielle. " - Gillo Dorfles
"C'est dans mon atelier que je trouve la possibilité d'une conversation avec Gabriella, en prenant les pinceaux d'un tableau inachevé qui était le portrait de Gabriella. Et c'est dans cet état d'esprit particulier que ma fille décédée trouve une réalité concrète dans l'autre espace, une réalité qui s'identifie à sa mère" - Antonio Calderara
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier