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Timbre de Arpad Szenes
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresExtrait d'interview de Mme Maggy Kaiser***
Valbonne le 4 février 2006
Vieira da Silva et Arpad Szenes ont été des amis très proches. Arpad a été un véritable Pygmalion pour Vieira. Même lorsque des visiteurs venaient voir son travail, il avait tendance à montrer celui de Vieira. Elle travaillait énormément, était souvent lasse et fatiguée tout en continuant à peindre ; il lui disait : « Bichou, il faut mettre un petit rouge là ». Il était très important dans sa vie et dans son art. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il la guidait, ce serait trop. Vieira avait le talent, le génie, la force et tout, mais dans ses moments de faiblesse, il savait la faire sortir de l’ornière. Arpad était quelqu’un de très gentil, il aimait les gens simples, il était très humain et, oui, profondément gentil. Il y avait un grand amour entre ces deux êtres. Je les ai perdus de vue lorsque je suis venue m’installer sur la Côte d’Azur, je n’allais plus à Paris. J’ai beaucoup admiré Vieira et Szenes, ils étaient « poétiques ». Ils étaient « autre chose », il y avait chez eux un côté très brillant et adroit, adroit dans le bon sens du mot. Si le travail de Vieira a été rapidement plus connu que le sien, c’est qu’il s’effaçait, il l’a fait bien longtemps ; il mettait toujours Vieira en avant. Il a émergé petit à petit. Je pense que Szenes est un grand peintre. J’ai vu récemment un catalogue de toiles qu’il a peintes à la fin de sa vie et que je ne connaissais pas, je crois qu’elles sont très importantes. C’est une peinture d’une très grande sensibilité, à son image. Szenes était vraiment un très bel artiste. Je pense que Vieira et lui se sont complétés. Bichou n’aurait jamais tenu le coup, avec la quantité de travail qu’elle a produite, sans Arpad. C’était un public relation formidable pour sa femme. Ils formaient une sorte de communauté qui s’est faite presque dès leur rencontre à l’Académie Ranson. Szenes a certainement moins peint que Vieira, mais la qualité de travail se vaut. Je crois, qu’avec le temps, cela sera reconnu. Il y a une photo d’Arpad, juste là, posée sur ma bibliothèque. C’était un bel homme.*** Maggy Kaiser, peintre, amie du couple Vieira da Silva et Arpad Szenes
En mémoire de Arpad Szenes
Né à Budapest (Hongrie) le 6 mai 1897, Arpad Szenes s'éteint dans son atelier à Paris le 16 janvier 1985. Sa dernière demeure se situe dans le petit cimetière de Yèvre-le Chatel (Loiret) où reposent aussi sa femme, Vieira da Silva (morte à Paris, le 6 mars 1992), et la mère de celle-ci. En hommage à sa mémoire, à leur mémoire, avec respect, un couple de roses.
"J’ai pris connaissance de l'art classique dès l'âge de quatre ans, sur les genoux de mon père, en feuilletant avec lui les albums de sa bibliothèque." - Arpad Szenes
"Un des mes oncles était compositeur et musicien, un cousin et ses enfants faisaient de la sculpture, un autre était metteur en scène et directeur d'un théâtre moderne, ami de Piscator et de Reinhardt. A Budapest, dès mon enfance j'ai connu des artistes." - Arpad Szenes
"Je ne connaissais pas son nom, mais j'avais parlé d'elle à ma mère et elle avait parlé de moi à la sienne. ... Tout de suite nous avons décidé de nous marier. ... C'était instinctif. Il n'y a pas de logique dans la vie. Il y a des hasards merveilleux, stupides ou terrifiants." - Arpad Szenes (de Vieira da Silva)
"J'étais devenu très ami avec Kokoschka Nous nous étions connus en déposant les poubelles le soir. Nous avions l'habitude de nous rencontrer pour cette besogne et la poubelle à la main, nous parlions philosophie." - Arpad Szenes
"C'est au Portugal que j'ai appris à mieux peindre les paysages et que j'ai compris mes sources hongroises car les plages portugaises m'ont rappelé la lumière de mon pays sur les rivages du lac Balaton." - Arpad Szenes
"Je suis devenu professeur. A la fin j'avais presque deux cents élèves. Il paraît que j'enseignais bien; personnellement je ne crois pas." - Arpad Szenes
Quelques notes de biographie
Arpad Szenes est né à Budapest (Hongrie) en 1897. Il sera l’un des représentants les plus en vue de l’Ecole de Paris, un ensemble d’artistes souvent très différents les uns des autres qui travaillaient à Paris dans les années 40 et revendiquaient une peinture « non figurative ».
Arpad Szenes fait ses études d’art à l’Académie libre de Budapest (1918). Il y découvre l'art contemporain international, la musique de Bartok et l'art d'avant-garde de Lajos Kassák. Dans cette même ville, sa première exposition personnelle sera organisée en 1922 (peintures abstraites).
Venu à Paris en 1925, il expose régulièrement au Salon des Surindépendants. Arpad Szenes rencontre Maria Elena Vieira da Silva à l’Académie de la Grande-Chaumière que fréquentent les deux artistes ; ils se marient l’année suivante. En 1931, avec son épouse, il travaille et grave à l’Atelier 17, auprès de Hayter où il côtoie les surréalistes qui influenceront son oeuvre.
En quête de pureté et de transparence, l’oeuvre raffinée de Szenes se tient dans la limite de la transition entre figuratif et abstrait. Szenes est attiré par l’invisible, par la mouvance du monde caché derrière les formes et les apparences. Pour lui, la peinture contient une forme de pudeur qui exclut toute explosion d’expressionnisme. Le couple effectue de nombreux voyages, notamment en Amérique latine. Il y résidera jusqu’en 1947 pendant la seconde guerre mondiale (Brésil). Il y a une grande complicité entre les deux artistes, lui, extroverti et sociable, elle, réservée et retenue. Homme amoureux, Arpad Szenes fera de très nombreux portraits, dessins et peintures, de son épouse. Une Fondation à Lisbonne est consacrée aux oeuvres du couple.
L’art de Szenes, le plus souvent inspiré par le paysage, paysage suggéré, montre l’extrême sensibilité de l’artiste à explorer les atmosphères et les sensations de lumière. Arpad Szenes prendra la nationalité française en 1959. Malgré la discrétion et la modestie qui caractérise l’homme, Szenes s’affirmera, dans les années 60, comme un peintre qui compte, faisant d’innombrables expositions en France et à l’étranger, ses oeuvres étant acquises par de nombreux musées.
Arpad Szenes est mort à Paris en 1985.
"C'est au Portugal que j'ai appris à mieux peindre les paysages et que j'ai compris mes sources hongroises car les plages portugaises m'ont rappelé la lumière de mon pays sur les rivages du lac Balaton." - Arpad Szenes
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Arpad Szenes », cat. d'expo., Ed. Galerie Jeanne Bucher, Paris, 1963
- « Arpad Szenes », J. François, Ed. Le Musée de Poche, Paris, 1973
- « Dessins, Arpad Szenes », Ed. Musée National d’Art Moderne, Paris, 1976
- « Dessins d'A. S. et de Vieira Da Silva », P. Georgel, G. Viatte, Ed. MNAM, 1991
- « Pour accompagner Arpad Szenes », L. Gaspar, Ed. Marie, 1993
- « Arpad Szenes, in L'école de Paris 1945/65 », L. Harambourg, Ed. Ides et Calendes, 1993
- « A. S., centenario de nascimento », coll., Ed. Centre cult. Calouste Gulbenkian, 1997
- « Arpad Szenes », Anne Philipe et Guy Weelen, Ed. Cercle d’Art, Paris, 1998
- « Arpad Szenes », Armelle Godeluck, in revue Lire, mai 2000
- « Szenes ou les provinces gouvernées », C. Esteban, cat., Hôtel de Ville de Paris, 2000
A lire de l'artiste :
- « Eclat de lumière », entretiens avec Szenes & Vieira da Silva, Gallimard, 1978
- « M. H. Viera da Silva & Arpad Szenes », Prod. ina.fr, 1979
Site internet :
fasvs.ptEn savoir plus :
Timbre de Arpad Szenes
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresExtrait d'interview de Mme Maggy Kaiser***
Valbonne le 4 février 2006
Vieira da Silva et Arpad Szenes ont été des amis très proches. Arpad a été un véritable Pygmalion pour Vieira. Même lorsque des visiteurs venaient voir son travail, il avait tendance à montrer celui de Vieira. Elle travaillait énormément, était souvent lasse et fatiguée tout en continuant à peindre ; il lui disait : « Bichou, il faut mettre un petit rouge là ». Il était très important dans sa vie et dans son art. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il la guidait, ce serait trop. Vieira avait le talent, le génie, la force et tout, mais dans ses moments de faiblesse, il savait la faire sortir de l’ornière. Arpad était quelqu’un de très gentil, il aimait les gens simples, il était très humain et, oui, profondément gentil. Il y avait un grand amour entre ces deux êtres. Je les ai perdus de vue lorsque je suis venue m’installer sur la Côte d’Azur, je n’allais plus à Paris. J’ai beaucoup admiré Vieira et Szenes, ils étaient « poétiques ». Ils étaient « autre chose », il y avait chez eux un côté très brillant et adroit, adroit dans le bon sens du mot. Si le travail de Vieira a été rapidement plus connu que le sien, c’est qu’il s’effaçait, il l’a fait bien longtemps ; il mettait toujours Vieira en avant. Il a émergé petit à petit. Je pense que Szenes est un grand peintre. J’ai vu récemment un catalogue de toiles qu’il a peintes à la fin de sa vie et que je ne connaissais pas, je crois qu’elles sont très importantes. C’est une peinture d’une très grande sensibilité, à son image. Szenes était vraiment un très bel artiste. Je pense que Vieira et lui se sont complétés. Bichou n’aurait jamais tenu le coup, avec la quantité de travail qu’elle a produite, sans Arpad. C’était un public relation formidable pour sa femme. Ils formaient une sorte de communauté qui s’est faite presque dès leur rencontre à l’Académie Ranson. Szenes a certainement moins peint que Vieira, mais la qualité de travail se vaut. Je crois, qu’avec le temps, cela sera reconnu. Il y a une photo d’Arpad, juste là, posée sur ma bibliothèque. C’était un bel homme.*** Maggy Kaiser, peintre, amie du couple Vieira da Silva et Arpad Szenes
En mémoire de Arpad Szenes
Né à Budapest (Hongrie) le 6 mai 1897, Arpad Szenes s'éteint dans son atelier à Paris le 16 janvier 1985. Sa dernière demeure se situe dans le petit cimetière de Yèvre-le Chatel (Loiret) où reposent aussi sa femme, Vieira da Silva (morte à Paris, le 6 mars 1992), et la mère de celle-ci. En hommage à sa mémoire, à leur mémoire, avec respect, un couple de roses.
"J’ai pris connaissance de l'art classique dès l'âge de quatre ans, sur les genoux de mon père, en feuilletant avec lui les albums de sa bibliothèque." - Arpad Szenes
"Un des mes oncles était compositeur et musicien, un cousin et ses enfants faisaient de la sculpture, un autre était metteur en scène et directeur d'un théâtre moderne, ami de Piscator et de Reinhardt. A Budapest, dès mon enfance j'ai connu des artistes." - Arpad Szenes
"Je ne connaissais pas son nom, mais j'avais parlé d'elle à ma mère et elle avait parlé de moi à la sienne. ... Tout de suite nous avons décidé de nous marier. ... C'était instinctif. Il n'y a pas de logique dans la vie. Il y a des hasards merveilleux, stupides ou terrifiants." - Arpad Szenes (de Vieira da Silva)
"J'étais devenu très ami avec Kokoschka Nous nous étions connus en déposant les poubelles le soir. Nous avions l'habitude de nous rencontrer pour cette besogne et la poubelle à la main, nous parlions philosophie." - Arpad Szenes
"C'est au Portugal que j'ai appris à mieux peindre les paysages et que j'ai compris mes sources hongroises car les plages portugaises m'ont rappelé la lumière de mon pays sur les rivages du lac Balaton." - Arpad Szenes
"Je suis devenu professeur. A la fin j'avais presque deux cents élèves. Il paraît que j'enseignais bien; personnellement je ne crois pas." - Arpad Szenes
Mouvements de l'art
+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
+ REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier