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Timbre de Claude Gilli
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Claude Gilli
Il avait participé, aux côtés de Yves Klein, Albert Chubac, Martial Raysse, Ben et d'autres, à la création de l'École de Nice. Issu d'une vieille famille niçoise, Claude Gilli, artiste sans doute le plus « pop art » d'entre eux, atteint d’une sclérose en plaques, est décédé à l’hôpital de Nice au matin de dimanche 28 juin 2015 à l'âge de 76 ans. Une cérémonie religieuse sera organisée le 3 juillet au monastère de Cimiez. En son hommage, cet arum.
"En 1965, et en ce domaine il doit être considéré comme un précurseur, naissent les premières coulées. Toujours serties dans le bois mais laquées, en formes plates simplifiées, vivement colorées, elles désertent le pot en suspension, délaissant le mur pour développer dans une irrémédiable et onctueuse plongée vers le sol, des flaques lisses irrégulièrement composées, d’un impact visuel surprenant." - Gérard Xuriguera
"Les traces d’escargots sont aux coulées ce que le mouvement est à l’immobilité : un rapport très réel, très tendu, la même chose mais en sens inverse. En plus, de l’escargot coule la trace, la couleur n’étant que la référence de l’identification. Et pas n’importe quelle trace. Des traces à l’infini, des traces éperdument, un peu à la manière de nous, qui sommes aussi traces et escargots, dans notre opiniâtreté lente à toujours vouloir être ailleurs." - Claude Fournet
"L’Ecole de Nice, évidemment, dans l’immensité de la Baie des Anges, elle est la plus belle Bouteille à la Mer que la Création ait jamais lancée !" - Claude Gilli
"Dans les années 60, un groupe d’artistes de la région niçoise ont poussé chacun un cri, plus ou moins fort, à l’envi. Après un accouchement difficile, une vie sans structures, et une mort lente, le phénomène trentenaire - un des Mouvements les plus longs dans l’Histoire de l’art - peut renaître pour de nouvelles aventures foutrales." - Claude Gilli
"L'art ne trouve son intérêt que dans l'invention. " - Claude Gilli
"De là haut, point de vue de Sirius ! il m’apparaît de plus en plus que le Nouveau Réalisme n’est qu’un appendice, que l’arrière garde perdue de l’Ecole de Nice. Si je redescends ici, j’en dirai deux mots à Pierre Restany, et s’il renâcle... je lui passerai un Ippon !" - Yves Klein
Quelques notes de biographie
Claude Gilli est né à Nice en 1938. Il entre à l’Ecole des Arts Décoratifs de Nice en 1955. En 1957, il rencontre Albert Chubac et voit s’organiser sa première exposition auprès de ce dernier et de Martial Raysse (« Peintres de vingt ans » à la galerie Longchamp de Nice).
Dans le sillage de Martial Raysse, Gilli commencera à travailler au sein de l’Ecole de Nice dans les années soixante. Délaissant la peinture proprement dite pour des assemblages d’objets construits, il produit - à partir de 1961 - une longue série d’« Ex-votos », premiers travaux en bois découpés peints ; cette période marque l’engagement de l’artiste dans l’aventure de la création. L’année suivante, Gilli brûle pratiquement tout ce qu’il a réalisé auparavant, marquant sa volonté de fixer un véritable point de départ.
Arman, Ben et Raysse lui permettent de participer à sa première exposition parisienne (Galerie Henriette Legendre) ; il y fait la connaissance de Robert Malaval. Gilli, au début des années soixante, se lance dans la série des paysages en bois découpés. L’artiste s’engage avec frénésie dans l’utilisation de la couleur bleue que l’on retrouvera dans tous ses travaux. Il participe à plusieurs expositions à Nice avec Albert Chubac, Robert Malaval et Bernar Venet, et rencontre Jacques Matarasso qui deviendra l’un de ses principaux marchands.
Dès ses premières œuvres, une volonté de sortir du « cadre » du tableau s’exprime dans son art, volonté qui se retrouvera désormais tout au long de son œuvre. Dans un même esprit, Claude Gilli réalise les « Vitrines », découpant des volumes dans de minces planches de bois violemment colorées. En 1965, il expérimente également ses premières « Coulées » en bois découpé qui vont lui permettre de rencontrer le succès.
Des lettrages apparaissent dans les découpages de Claude Gilli en 1966, lettrages empruntés à l’univers de l’enseigne. Cette même année, sa première exposition personnelle est organisée à la Galerie Yvon Lambert.
En 1967, il participe à l’exposition « 12 Supers Réalistes » à Venise à la Galerie Del Leone ; il y fait la découverte des travaux du Pop Art américain (Lichtenstein, Warhol, Wesselman). Gilli s’engage dans un travail en rupture avec sa première période de bois colorés et le travail sur les plexiglass transparents apparaît en 1968. De 1969 à 1971, Gilli expérimente le travail avec les « Escargots » dont il dit avoir fait la rencontre sur le marché du cours Saleya (Nice). Il réalise alors des moulages, les escargots envahissant la surface du tableau, puis des aquarelles, par la nécessité des moyens imposés par les gastéropodes.
L’artiste s’installe à Paris en 1970. En 1981, une première rétrospective au Musée de Nice (Galerie des Ponchettes) fait découvrir pour la première fois l’ensemble de son oeuvre.
L’année 1985 verra apparaître les premières sculptures en acier de Claude Gilli ; dans des séries successives, l’artiste montre des paysages, des bas-reliefs en acier soudé peint. Il réalisera également une sculpture monumentale pour la ville de Nice.
Claude Gilli a certainement participé à l’aventure de l’Ecole de Nice. Son nom peut également être associé à l’affirmation du Nouveau réalisme en France.
Claude Gilli est mort à Nice en 2015.
Oh, putain, petit, que c’est beau ces coulées. César
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Claude Gilli - Escargots », cat. d'expo., Ed. Galerie d'Aujourd'Hui, 1968
- « Gilli », cat., G. Xuriguera, Ed. Galerie d'Art Contemporain de Nice, 1981
- « C. G., La poèsie au ras du sol », P. Restany, Ed. Galilée, 1982
- « Le Roman de l'Ecole de Nice », collectif, Ed. de La Différence, 1991
- « L’école de Nice », Meguro Museum of Art, Tokyo, 1995
- « Rétrospective », collectif, Ed. Musée d'art moderne et d'art contemporain, Nice, 1995
- « Gilli : Ex voto-Cibles-Paysages », collectif, catalogue, MAMAC de Nice, 1999
- « Claude Gilli », cat. d'expo., Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, 2003
- « Gilli, works from 1963-1966 », M. Roudillon, Mayor Gallery, Londres, 2007
- « C. Gilli : Présence-Absence », cat., Jean Corbu, galerie Rive Gauche-M. Strouk, 2013
A lire de l'artiste :
- « Connaître la sculpture de C. Gilli », entretien, Ed. Fr. Rolin, Paris, 1990
- « R. Malaval, rétrospective », Ed. MAM et d'Art Contemporain, Nice, 1995
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Claude Gilli
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Claude Gilli
Il avait participé, aux côtés de Yves Klein, Albert Chubac, Martial Raysse, Ben et d'autres, à la création de l'École de Nice. Issu d'une vieille famille niçoise, Claude Gilli, artiste sans doute le plus « pop art » d'entre eux, atteint d’une sclérose en plaques, est décédé à l’hôpital de Nice au matin de dimanche 28 juin 2015 à l'âge de 76 ans. Une cérémonie religieuse sera organisée le 3 juillet au monastère de Cimiez. En son hommage, cet arum.
"En 1965, et en ce domaine il doit être considéré comme un précurseur, naissent les premières coulées. Toujours serties dans le bois mais laquées, en formes plates simplifiées, vivement colorées, elles désertent le pot en suspension, délaissant le mur pour développer dans une irrémédiable et onctueuse plongée vers le sol, des flaques lisses irrégulièrement composées, d’un impact visuel surprenant." - Gérard Xuriguera
"Les traces d’escargots sont aux coulées ce que le mouvement est à l’immobilité : un rapport très réel, très tendu, la même chose mais en sens inverse. En plus, de l’escargot coule la trace, la couleur n’étant que la référence de l’identification. Et pas n’importe quelle trace. Des traces à l’infini, des traces éperdument, un peu à la manière de nous, qui sommes aussi traces et escargots, dans notre opiniâtreté lente à toujours vouloir être ailleurs." - Claude Fournet
"L’Ecole de Nice, évidemment, dans l’immensité de la Baie des Anges, elle est la plus belle Bouteille à la Mer que la Création ait jamais lancée !" - Claude Gilli
"Dans les années 60, un groupe d’artistes de la région niçoise ont poussé chacun un cri, plus ou moins fort, à l’envi. Après un accouchement difficile, une vie sans structures, et une mort lente, le phénomène trentenaire - un des Mouvements les plus longs dans l’Histoire de l’art - peut renaître pour de nouvelles aventures foutrales." - Claude Gilli
"L'art ne trouve son intérêt que dans l'invention. " - Claude Gilli
"De là haut, point de vue de Sirius ! il m’apparaît de plus en plus que le Nouveau Réalisme n’est qu’un appendice, que l’arrière garde perdue de l’Ecole de Nice. Si je redescends ici, j’en dirai deux mots à Pierre Restany, et s’il renâcle... je lui passerai un Ippon !" - Yves Klein
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
