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Timbre de Claude Viseux
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques notes de biographie
Claude Viseux est né en 1927 à Champagne-sur-Oise. Il sera élève à l’école des Beaux-arts de Paris, section architecture, de 1946 à 1949. Il rencontre l’architecte Jean Prouvé én 1951, puis le sculpteur Brancusi l’année suivante. Jusqu’en 1958, Claude Viseux aura essentiellement une activité de peintre. Il se situe d’emblée dans l’abstraction lyrique, recourant également à un travail de la matière apparenté à l’art informel.
Sa première exposition est organisée à la galerie Vibaud (Paris) en 1952). En 1953 il se lance dans la peinture instrumentale à partir d'un outillage de hasard et dans de premiers assemblages en ciment et métaux divers. L’activité de l’artiste est d’abord celle d’un adepte de la théorie de la pratique de tous les arts vécue comme une aventure commune. L’artiste abandonne la peinture en 1958.
En 1959, Viseux se met à la sculpture avec des «structures actives» en acier inoxydable et travaille à partir de pièces mécaniques pré-usinées empruntées au monde industriel ; il travaille l'acier poli, les pièces préfabriqués assemblées en de grandes compositions tridimensionnelles. Ses assemblages de pièces détournées de leur fonctionnalité, leur trituration et autres combinaisons, subissent de véritables métamorphoses. Son intérêt pour l’art monumental traduit son désir de se libérer des contraintes du marché. Claude Viseux joue avec les formes, déplace les signes, donne naissance à de nouvelles énergies. L’artiste détourne la réalité, proposant une relation nouvelle entre la géométrie et l’organique, entre le perméable et l’imperméable, entre la réalité et le rêve.
Pour parler de sa recherche, l'artiste utilisait tout un vocabulaire métaphorique : germination, hybridation, fécondation.
Parmi ses nombreuses expositions, personnelles ou collectives, on notera celles organisées à la Galerie Castelli (New York, 1957), au C.N.A.C. (1969), dans le Pavillon français de la Biennale de Venise (1972), ainsi qu’au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1977). Il a souvent exposé à l'étranger, notamment en Inde, pays pour lequel il se passionna à partir de 1982 et d’une première invitation à New Delhi par le gouvernement indien.
Parallèlement à sa vie de sculpteur, Claude Viseux s’intéressera aux expressions réservées au monde de l’art graphique (lithographies, gravures, sérigraphies). Comme dans les autres aspects de sa création, Claude Viseux joue avec les formes, déplace les signes, donne naissance à de nouvelles énergies.
Claude Viseux sera enseignant, chef d’atelier à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de 1975 à 1992.
Claude Viseux appartient à la génération des principaux sculpteurs de la seconde moitié du XX° siècle, qui, comme César, Féraud ou Jean Tinguely, ont opté pour le métal. Il réalisera de nombreuses intégrations architecturales (Berlin, aéroport d’Orly, Boulogne, Cambrai, Mont-de-Marsan, Grenoble, etc.). Artiste « nomade » comme il se définissait lui-même, il a traversé les décennies, en côtoyant les plus grands parmi les musiciens, les architectes, les poètes, les peintres, et bien sûr les sculpteurs.
Claude Viseux vécut les 10 dernières années de sa vie à Anglet ; malade, il s’est éteint a la fin de l’année 2008.
Parmi mes sculptures, il y a des structures instables au sol, linéaires, que j’appelle des tenseurs, car ils sont comme des pièges faits pour prendre l’espace. Claude Viseux
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Claude Viseux », Maurice Nadeau, in revue Cimaise n°78, nov.-déc. 1966
- « Claude Viseux », G. Picon et autres, CNAC, Paris, 1969
- « Viseux. Sculptures, lithographies imaginales», Galerie Chave, Vence, 1971
- « Claude Viseux », François Mathey, Ed. Collection Prisme, Paris, 1975
- « La sculpture moderne en France depuis 1950 », Ionel Jianou et autres, Ed. Arted, 1982
- « Les annes fertiles », G. Bonnefoi, Ed. Mouvements, 1988
- « L'Ecole de Paris (1945-1965) », L. Harambourg, Ed. Ides et Calendes, 1993
- « La cavée » (écrits de l'artiste), Ed. Séguier-Atlantica, Biarritz, 2000
- « Les sculpteurs de métal », Dominique Dalemont, Ed. Somogy, 2006
- « La collection de Beaulieu », G. Bonnefoi, Ass. cult. de l'abbaye de Beaulieu, 2007
A lire de l'artiste :
- « Nutations », collection Ecrits d'artiste, Ed. Snsba, Paris, 1992
- « Récit autobiographique », D. Arnaudet, B. Decron et C. Viseux, Ed. Somogy, 2009
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Claude Viseux
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier