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Timbre de Edouard Manet
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Edouard Manet
Édouard Manet a cinquante et un ans lorsque, affaibli depuis plusieurs années par une syphilis contractée à Rio, il s’éteint le 30 avril 1883 à Paris. Son inhumation, le 3 mai 1883, a lieu au cimetière de Passy, en présence notamment d’Emile Zola, d’Alfred Stevens, de Claude Monet, d’Edgar Degas et d’Antonin Proust, son camarade de toujours ; ce dernier dira « Dans le convoi funèbre, on voyait des couronnes, des fleurs, et beaucoup de femmes ». En son hommage, avec respect, une pivoine blanche.
"Il faut être de son temps, faire ce que l’on voit sans s’inquiéter de la mode." - Edouard Manet
"Il faut être de son temps, faire ce que l’on voit sans s’inquiéter de la mode." - Edouard Manet
"J’ai admiré la vérité de sa manière." - Prosper Mérimée
"J'ai horreur de ce qui est inutile. La cuisine de la peinture nous a pervertis. Comment s'en débarrasser ? Qui nous rendra le simple et le clair, qui nous délivrera du tarabiscotage ?" - Edouard Manet
"Pour un peu, il aurait supprimé les demi-teintes. Le passage immédiat de l’ombre à la lumière était sa constante recherche. Chez Titien, les ombres lumineuses l’enthousiasmaient. Les primitifs l'affolaient." - Antonin Proust
"Personne ne s'était encore mis en face de ces choses-là, ne les avait ainsi vues, et nul ne les avait ainsi peintes." - Pierre Daix
Quelques notes de biographie
Édouard Manet est né à Paris en 1832. Issu d'une famille aisée, il songe très tôt à une carrière dans la marine, mais échoue au concours d'admission à l'École navale. Il s’embarque pourtant à destination de l'Amérique du Sud sur un bateau école et réalise, au cours de ce voyage, de très nombreux dessins. Lorsque quelques mois plus tard Manet revient à Paris, son choix est fait ; il décide d’étudier la peinture et entre dans l'atelier de Thomas Couture.
A partir de 1852, le jeune homme voyage pour parfaire ses études picturales : en Hollande, il appréciera particulièrement les oeuvres de Frans Hals. Un voyage en Allemagne suivra, puis ce sera l’Autriche, l’Italie et surtout l’Espagne, où il s’enthousiasme pour les toiles de Vélasquez et de Goya.
L'influence des maîtres espagnols, dans ses premières œuvres comme l' « Enfant aux cerises » ou l' « Enfant au chien », est certaine ; tirés de la vie de tous les jours, ses sujets sont traités avec une grande vigueur, accentuée par des contrastes lumineux obtenus avec des couleurs pures.
Edouard Manet se fait connaître en exposant dix-sept de ses tableaux à la galerie Martinet, parmi lesquels « Lola de Valence » et « La Musique aux Tuileries ». La critique se montre sévère avec lui, mais des peintres tels Monet, Renoir, Pissaro ou encore Cézanne se reconnaissent en son art et le considèrent presque aussitôt comme leur chef de file.
En 1863, le « Déjeuner sur l'herbe » est exposé au Salon des refusés, salon qui rassemble les œuvres qui n'ont pas été acceptées au Salon officiel ; la toile fait scandale, ne présente-t-elle pas une jeune femme nue assise en pleine nature entre deux hommes en costume !
Un nouveau scandale éclatera en 1865 ; inspirée de « la Vénus d'Urbino » du Titien, son « Olympia » - cette fois acceptée au Salon officiel -, soulève des vagues de protestation parmi les tenants de la peinture académique et déchaîne l'indignation du public qui ne supporte pas le réalisme de l'oeuvre.
En 1866, « Le joueur de Fifre » (aujourd’hui au Musée d'Orsay), une toile tout à la fois pleine de force et de sobriété, est refusé par le jury du Salon. Ces échecs officiels ne découragent pas Manet. Fort de l'appui de ses amis, parmi lesquels on compte Émile Zola, Manet poursuit son œuvre et présente le « Déjeuner à l'atelier » et « Le balcon » au Salon de 1869.
Les impressionnistes se réclament de lui. A partir de 1873, Edouard Manet connaît enfin le succès, mais, malgré son amitié pour Monet et les autres peintres de cette école, choisit de ne pas participer à l'exposition impressionniste de 1874. L’artiste continue d'exposer régulièrement au Salon, où la dernière œuvre qu'il présente, en 1882, le « Un bar des Folies Bergères », n'est pas l'une des moins achevées.
Quand Edouard Manet meurt à Paris, en avril 1883, il laisse derrière lui une œuvre riche de plus de quatre cents toiles, et un très grand nombre de pastels et d’aquarelles.
Il était plus grand que nous ne pensions. Degas
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Manet », Eric Darragon, Ed. Fayard, Paris, 1989
- « Manet : J’ai fait ce que j’ai vu », F. Cachin, Ed. Gallimard, Paris, 1990
- « Manet, monographie », Eric Darragon, Ed. Citadelles et Mazenod, 1991
- « M comme Manet », Marie Sellier, Ed. R.M.N., Paris, 1994
- « L’ABCdaire de Manet », collectif, Ed. Flammarion, Paris, 1998
- « Manet et Mallarmé », Serge Bismuth, Ed. L'Harmattan, 2002
- « Manet inventeur du moderne », collectif, Ed. RMN, Paris, 2011
- « Découvrir Manet », G. Denizeau, Ed. Larousse, Paris, 2011
- « Manet, le premier des modernes », Eloi Rousseau, Ed. Palette, 2011
- « E. Manet, les Femmes », Pludermacher Isolde, Ed. des Falaises, 2015
A lire de l'artiste :
- « Edouard Manet : souvenirs », Antonin Proust, Ed. L'Échoppe, Paris, 1996
- « Édouard Manet, Voyage à Rio : lettres de jeunesse, 1848-1849 », Ed. du Sandre, 2005
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Edouard Manet
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Edouard Manet
Édouard Manet a cinquante et un ans lorsque, affaibli depuis plusieurs années par une syphilis contractée à Rio, il s’éteint le 30 avril 1883 à Paris. Son inhumation, le 3 mai 1883, a lieu au cimetière de Passy, en présence notamment d’Emile Zola, d’Alfred Stevens, de Claude Monet, d’Edgar Degas et d’Antonin Proust, son camarade de toujours ; ce dernier dira « Dans le convoi funèbre, on voyait des couronnes, des fleurs, et beaucoup de femmes ». En son hommage, avec respect, une pivoine blanche.
"Il faut être de son temps, faire ce que l’on voit sans s’inquiéter de la mode." - Edouard Manet
"Il faut être de son temps, faire ce que l’on voit sans s’inquiéter de la mode." - Edouard Manet
"J’ai admiré la vérité de sa manière." - Prosper Mérimée
"J'ai horreur de ce qui est inutile. La cuisine de la peinture nous a pervertis. Comment s'en débarrasser ? Qui nous rendra le simple et le clair, qui nous délivrera du tarabiscotage ?" - Edouard Manet
"Pour un peu, il aurait supprimé les demi-teintes. Le passage immédiat de l’ombre à la lumière était sa constante recherche. Chez Titien, les ombres lumineuses l’enthousiasmaient. Les primitifs l'affolaient." - Antonin Proust
"Personne ne s'était encore mis en face de ces choses-là, ne les avait ainsi vues, et nul ne les avait ainsi peintes." - Pierre Daix
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier