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Coup de coeur de Giorgio De Chirico
Ippolito - Septembre 2014
Né à Volo, Giorgio de Chirico passe sa jeunesse en Théssalie, puis à Athènes. Il y suit un enseignement classique (latin, grec ancien, langues vivantes étrangères) et très jeune prend des cours de dessin auprès du peintre grec Mavrudis, puis Barbieri. Il a 17 ans lorsque son père décède en 1905, le plongeant dans une mélancolie qui ne le quittera plus. Ce drame précipite sa famille tour à tour en Italie, à Munich (qu'on nomme alors la Nouvelle Athènes, où il s'éprend de la littérature et des philosophes allemands), à Florence et enfin à Paris en 1911. Ces errances successives cristalliseront les grands thèmes de son oeuvre : le départ et le retour. Son inspiration, puisée dans les mythologies méditerranéennes antiques, se confronte néanmoins au monde moderne. Avoir grandi au pays des Argonautes, et s'en arracher si jeune après la tragédie du deuil éclairent son attachement au monde des mythes propices aux questionnements existentiels, ses oeuvres à l'atmosphère inquiétante et énigmatique. Le thème de l'errance que l'on retrouve dans ce dessin préparatoire pour la lithographie « Ippolito » de l'album « I Cavalli » illustre l'exil d'Hippolyte sur la côte de Trézène. Toute sa vie, il pratiqua quotidiennement l'art du dessin, développant un véritable répertoire de ses recherches. Son oeuvre dessiné, véritable écriture du songe, a aussi nourri les illustrations des ouvrages de poésie et de prose, ses gravures et lithographies.
Découvrir nos coups de coeurTimbre de Giorgio De Chirico
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Giorgio De Chirico
A la suite d’une longue maladie, Giorgio de Chirico s’éteint le 20 novembre 1978 à Rome, ville où il vivait depuis plus de trente ans ; il avait 90 ans. Il repose, depuis 1992, dans l’église de San Francesco a Ripa, le sanctuaire franciscain de Rome, Piazza S. Francesco di Assisi. Il s’agit de la première église, après la basilique d’Assise, à avoir été dédiée à Saint François. La dépouille de Giorgio de Chirico repose là, et plus précisément dans le local qui jouxte la Chapelle de l’Immaculée et qui communique avec elle. Il a été accordé à de Chirico de mourir en novembre, son mois préféré, muni des sacrements et doucement accompagné de deux soeurs infirmières. En hommage à sa mémoire, un arum.
"Poète, et un grand, il va sans dire ; morbide et introspectif, de Chirico appartient à la compagnie des convalescents : Cavafy, Leopardi, Proust." - Robert Hugues
"Le nouvel ordre esthétique sera fondé sur " le retour au métiers ". " - Giorgio de Chirico
"Le mot « métaphysique » évoquait le rêve prométhéen de l'artiste, d'arracher aux choses, à leur silence, leur inertie, leur impassibilité, quelques-uns de leurs secrets surnaturels." - Maurice Raynal
"Jusqu'au plus profond des désirs... quand une porte se ferme, une autre s'ouvre." - Cervantés
"Je combats en vain contre l'homme aux yeux méfiants et pleins de sucre qui se libérait doucement de toutes mes embrassades, en souriant, en soulevant à peine les bras. Mon père apparaissait ainsi dans mes rêves." - Giorgio de Chirico
"Pour comprendre certains mystères, il faut changer de position; les attaques frontales ne servent à rien. J’aime les longues nuits d’hiver et le sommeil profond dans lequel je me plonge pendant ces nuits. Les plus beaux mois de l’année sont pour moi novembre et décembre. Ainsi, en changeant de position, je suis entré dans l’Apocalypse comme dans un long rêve d’hiver." - Giorgio de Chirico
Quelques notes de biographie
Giorgio de Chirico est né en 1888 à Volos (Grèce). Très jeune, il suit un enseignement sur le dessin à l’Ecole polytechnique d’Athènes, puis, de 1906 à 1908, fait des études à l’Académie des beaux-arts de Munich. Dès 1910, ses lectures de Nietzsche poussent de Chirico à produire ses premiers autoportraits et paysages métaphysiques.
De 1911 à 1915, il s’installe et travaille à Paris, exposant dans les différents Salons annuels. A la guerre, de Chirico est mobilisé à l’hôpital militaire de Ferrara ; il y rencontre Carlo Carrà et Filippo De Pisis. A la fin de la guerre de Chirico s’installe à Rome où il participe aux expositions de « Valori plastici ». Sa première exposition personnelle est organisée en 1919. Les artistes surréalistes sont très sensibles à sa « peinture métaphysique » qui préfigure celle de leur mouvement.
De Chirico crée une oeuvre d’où émerge un climat de mystère nostalgique. A partir des années 20, l’artiste utilise une facture plus classique et des techniques reprises des maîtres anciens (glacis, détrempe, etc.). Il vit de nouveau à Paris entre 1924 et 1929. En 1926, il rejoint le mouvement du Novecento qui prend position contre le modernisme ; il est critiqué et beaucoup de ses relations artistiques lui tourneront désormais le dos.
De Chirico explorera le thème du double dans des toiles où il se met en scène au côté de sa mère, de son frère ou de miroirs. Il peint également des personnages de la mythologie grecque, des portraits, des chevaux, compose des natures mortes auxquelles il donne le nom de « vies silencieuses ». De Chirico se complait à brouiller les cartes de son propre art, créant l’énigme qui sera sa marque. D’aucuns lui reprocheront de s’être longtemps pastiché lui-même. Giorgio de Chirico illustrera plusieurs ouvrages (Apollinaire, Cocteau, Eluard, etc.), concevra décors et costumes pour l’opéra, écrira (roman, courtes proses). Des artistes comme Ernst, Yves Tanguy, Dali ou Magritte ont souligné l’influence qu’il eut sur eux.
Giorgio de Chirico est mort en 1978 à Rome.
"Je combats en vain contre l'homme aux yeux méfiants et pleins de sucre qui se libérait doucement de toutes mes embrassades, en souriant, en soulevant à peine les bras. Mon père apparaissait ainsi dans mes rêves." - Giorgio de Chirico
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Catalogue complet de l'oeuvre », 24 vol, C. Bruni, Electa Editrice, Venise - Milan *« Catalogue de l'oeuvre gravé, période 1921 à 1969 », A. Ciranna, Ciranna Editions, Milan, 1969 *« De Chirico, Catalogue de l'oeuvre », 7 vol., C. Bruni, Electa Editrice, Venise, 1971 *« Catalogue de l'oeuvre peint, période de 1924 à 1929 », M. F. dell'Arco et P. Baldacci, Milan, 1982 *« L'oeuvre complète de Giorgio de Chirico », M. F. dell'Arco, Rizzoli Editore, Milan, 1984 *« Catalogue de l'oeuvre gravé de 1969 à 1977 », E. Brandani, P. Bonfiglioli, et G. di Genova, Bologne, 1990Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Chirico » in « Le surréalisme et la peinture », Breton, Gallimard, Paris 1965
- « Giorgio de Chirico », G. Legrand, Filipacchi, Paris, 1975
- « Giorgio de Chirico », L. Far, Livre de Paris, Paris, 1975
- « Giorgio de Chirico, Parigi », M. F. dell'Arco & P. Baldacci, Milan, 1982
- « The Enigma of Giorgio de Chirico », M. Crosland, Ed. Peter Owen Publishers, 2000
- « De Chirico », Magdalena Holzhey, Ed. Taschen, 2005
- « De Chirico and America », collectif, Ed. Umberto Allemandi, 2007
- « De Chirico », J. - L. Chalumeau, Ed. Cercle d'Art, 2009
- « Giorgio de Chirico : Suivi de … », Giovanni Lista, Ed. Hazan, 2009
- « Giorgio de Chirico, Mémoires », Pref. Pierre Mazars, Ed. Flammarion, 2009
A lire de l'artiste :
- « Mémoires de ma vie », Ed. La Table Ronde, Paris, 1962
- « The memoirs of Giorgio de Chirico », Giorgio de Chirico, Ed. Da Capo Press, 1994
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/de_chiricoEn savoir plus :
Timbre de Giorgio De Chirico
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Giorgio De Chirico
A la suite d’une longue maladie, Giorgio de Chirico s’éteint le 20 novembre 1978 à Rome, ville où il vivait depuis plus de trente ans ; il avait 90 ans. Il repose, depuis 1992, dans l’église de San Francesco a Ripa, le sanctuaire franciscain de Rome, Piazza S. Francesco di Assisi. Il s’agit de la première église, après la basilique d’Assise, à avoir été dédiée à Saint François. La dépouille de Giorgio de Chirico repose là, et plus précisément dans le local qui jouxte la Chapelle de l’Immaculée et qui communique avec elle. Il a été accordé à de Chirico de mourir en novembre, son mois préféré, muni des sacrements et doucement accompagné de deux soeurs infirmières. En hommage à sa mémoire, un arum.
"Poète, et un grand, il va sans dire ; morbide et introspectif, de Chirico appartient à la compagnie des convalescents : Cavafy, Leopardi, Proust." - Robert Hugues
"Le nouvel ordre esthétique sera fondé sur " le retour au métiers ". " - Giorgio de Chirico
"Le mot « métaphysique » évoquait le rêve prométhéen de l'artiste, d'arracher aux choses, à leur silence, leur inertie, leur impassibilité, quelques-uns de leurs secrets surnaturels." - Maurice Raynal
"Jusqu'au plus profond des désirs... quand une porte se ferme, une autre s'ouvre." - Cervantés
"Je combats en vain contre l'homme aux yeux méfiants et pleins de sucre qui se libérait doucement de toutes mes embrassades, en souriant, en soulevant à peine les bras. Mon père apparaissait ainsi dans mes rêves." - Giorgio de Chirico
"Pour comprendre certains mystères, il faut changer de position; les attaques frontales ne servent à rien. J’aime les longues nuits d’hiver et le sommeil profond dans lequel je me plonge pendant ces nuits. Les plus beaux mois de l’année sont pour moi novembre et décembre. Ainsi, en changeant de position, je suis entré dans l’Apocalypse comme dans un long rêve d’hiver." - Giorgio de Chirico
Mouvements de l'art
+ NOVECENTO ITALIEN / 1922-1933 / Carlo Carrà, Felice Casoratti, Filippo De Pisis, Mario Sironi, etc.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
