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Timbre de Hella Guth
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots sur l'artiste de Mr B. ***
Nice, 23 Octobre 2005
Je me souviens bien d’Hella Guth. Je suis plusieurs fois allé à Paris dans son atelier, il était magnifique. Elle, femme discrète, d’assez petite taille, les cheveux toujours tirés en arrière, ne faisait rien pour se faire remarquer ; elle était toujours habillée d’une manière très simple, concentrant toute son énergie à son art. Déjà à l’époque (1955-1965), j’aimais beaucoup son travail, il tient encore de nos jours. Il y avait dans les années 60, à Paris notamment, une très grande quantité de peintres de belle qualité, elle en faisait partie. Beaucoup furent réunis par la revue « Art d’Aujourd’hui » fondée en 1949 par André Bloch, revue qui prit plus tard, en 1954, le nom d’« Aujourd’hui. Art et Architecture » : architectes, sculpteur, peintres, plasticiens. On tentait ici de promouvoir des oeuvres de collaboration entre artistes et architectes, d’établir une sorte de synthèse des arts. Il y avait là des gens comme Fernand Léger, Emile Gilioli, Felix del Marle, Edgard Pillet dont l’architecture fut à mon sens particulièrement intéressante, Victor Vasarely étrangement aussi et tant d’autres. Vasarely gagnait déjà sa vie dans la publicité. Hella Guth faisait partie de ce groupe. Il y eut la fondation du groupe Espace en 1952 dont l’un des buts était de promouvoir la relation entre architectes et artistes qui s’intéressaient aux thèmes de l‘espace. J’ai travaillé avec Hella Guth, plaçant certaines de ses toiles auprès de quelques uns de mes clients d’alors. Je crois qu’elle fait partie de la très longue liste des artistes qui malheureusement ne sont maintenant plus reconnus, cela n’enlève évidemment rien à leur véritable valeur. *** Mr B. (Nice), grand connaisseur de l’art du XX° siècle
Quelques notes de biographie
Hella Guth est née en 1908, près de Carlsbad (Bohême/Tchécoslovaquie). Elle disparaîtra en 1992 à Paris. Elle grandit dans un environnement cultivé et, très jeune, elle s'intéresse à l'art. Elle sera élève de l’Ecole des Arts Appliqués de Vienne, puis de l’Académie des Beaux-Arts de Prague ; elle y étudie non seulement le dessin et la peinture, mais aussi les arts graphiques (réalisant notamment des bois gravés). Dans les années 30, Hella Guth collabore par ses illustrations à différents magazines praguois. La jeune artiste réalise également (1933) une série de bois gravés pour "l'Opéra de quat'sous" de Brecht ; son travail à ce sujet, publié à ses frais, est remarqué.
Peu de temps après que les nazis aient pris le pouvoir en Allemagne (1933), Hella Guth organise des manifestations de soutien aux réfugiés ; elle publie une série de cartes postales de protestation et collabore avec le journal satirique anti-fasciste "Simplikus". Hella Guth rejoint la troupe de théâtre allemand en exil "Studio 34", concevant affiches et décors, n'hésitant pas à participer à l'aventure en montant sur la scène. La Tchécoslovaquie ayant été envahie par les nazis en 1939, elle doit fuir son pays. Un temps en Pologne, elle part pour l'Angleterre.
En 1947, elle épouse Franck Popper, né dans ce même pays, théoricien de l’art, critique et commissaire d’exposition. Ensemble, et après différents lieux de vie (Vienne, Londres, Rome), ils viennent s’installer à Paris en 1951. Hella Guth ressent l’impérieux besoin d’être plongée dans l’environnement de la capitale française, dans un milieu artistique qu’elle juge en ébullition permanente et intellectuellement stimulant. Popper, lui, s'intéresse à l'esthétique et particulièrement aux questions du mouvement dans l’art (La cinétique).
Hella Guth avait, dès 1943, exposé une toute première fois lorsqu’elle vivait à Londres (Institut Tchèque) ; sa peinture, bien qu’encore figurative, a déjà là une tendance surréaliste. A Paris, elle abandonne la figuration. De 1954 à 1959, elle accroche ses toiles au Salon des Réalités Nouvelles. Elle se lie avec de nombreux artistes, comme Sonia Delaunay, Marcelle Cahn ou Nicolas Schöffer. Ses amis sont les surréalistes de ce temps avec lesquels elle débat. Elle est alors très active. On peut lire une critique de sa peinture : « Des plans de couleurs chaudes agréablement agencés et accentués de tracés linéaires droits ».
On notera qu'en 1958, avec d’autres peintres et des écrivains, Guth participe à la fondation du Salon d’Art et Jeunesse de Crest. Le Musée juif de Prague (Galerie Robert Guttmann) a organisé une grande exposition de son oeuvre en 2008.
Hella Guth est morte en 1992.
"Une chose (apparition, représentation, forme) est ce qu'elle est ou elle n'est pas. Il est souvent nécessaire pour l'artiste de l'exprimer par son opposé." - Hella Guth
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « H. G. », in journal satirique anti-fasciste Simplikus, 20, Der Simpl V., 1935
- « H. Guth », in catalogues Salon des Réalités Nouvelles, n°8 à 13, 1954 à 1959
- « Dictionnaire de la peinture abstraite », Michel Seuphor, 1957
- « Irmelin Lebeer et H. Guth » in Chroniques de l’art vivant, Ed. A. Maeght 1971
- « H. Guth, Malerei aus 5 Jarhzehnten », I. Below, cat.., Gal. Sfeir-Semler, Kiel, 1989
- « Ich bin nicht ich wenn ich sehe », Theresa Georgen et autres, Berlin, 1991
- « Exilforschung 10. Künste im Exil », Claus-Dieter Krohn, Ed. Text & Kritik, jan. 1992
- « Zum Tod von H. Guth », Feministische studien, Revue, Inhaltsverzeichnis, 1993
- « Hella Guth (1908-1992), Arbeiten auf Papier », Ausstellungskatalog Aachen 1998
- « Hella Guth, Dissolved figures », Jewish Museum, Gal. Robert Guttmann, Prague, 2008
A lire de l'artiste :
- Pas d'ouvrage ou de catalogue référencé.
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Hella Guth
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots sur l'artiste de Mr B. ***
Nice, 23 Octobre 2005
Je me souviens bien d’Hella Guth. Je suis plusieurs fois allé à Paris dans son atelier, il était magnifique. Elle, femme discrète, d’assez petite taille, les cheveux toujours tirés en arrière, ne faisait rien pour se faire remarquer ; elle était toujours habillée d’une manière très simple, concentrant toute son énergie à son art. Déjà à l’époque (1955-1965), j’aimais beaucoup son travail, il tient encore de nos jours. Il y avait dans les années 60, à Paris notamment, une très grande quantité de peintres de belle qualité, elle en faisait partie. Beaucoup furent réunis par la revue « Art d’Aujourd’hui » fondée en 1949 par André Bloch, revue qui prit plus tard, en 1954, le nom d’« Aujourd’hui. Art et Architecture » : architectes, sculpteur, peintres, plasticiens. On tentait ici de promouvoir des oeuvres de collaboration entre artistes et architectes, d’établir une sorte de synthèse des arts. Il y avait là des gens comme Fernand Léger, Emile Gilioli, Felix del Marle, Edgard Pillet dont l’architecture fut à mon sens particulièrement intéressante, Victor Vasarely étrangement aussi et tant d’autres. Vasarely gagnait déjà sa vie dans la publicité. Hella Guth faisait partie de ce groupe. Il y eut la fondation du groupe Espace en 1952 dont l’un des buts était de promouvoir la relation entre architectes et artistes qui s’intéressaient aux thèmes de l‘espace. J’ai travaillé avec Hella Guth, plaçant certaines de ses toiles auprès de quelques uns de mes clients d’alors. Je crois qu’elle fait partie de la très longue liste des artistes qui malheureusement ne sont maintenant plus reconnus, cela n’enlève évidemment rien à leur véritable valeur. *** Mr B. (Nice), grand connaisseur de l’art du XX° siècle
Mouvements de l'art
+ REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
