Vous souhaitez être informé des nouvelles oeuvres en stock pour cet artiste ? Saisissez votre adresse email pour déposer une alerte
Timbre de Henri Manguin
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Henri Manguin
Henri Manguin y avait retrouvé Paul Signac en 1904 et la lumière du midi le séduit aussitôt ; élève de Gustave Moreau, ami de Marquet, Matisse, Valtat, Derain, dès l’année suivante le peintre s'installera avec sa famille à Saint-Tropez à la villa Demière. C'est à Saint-Tropez qu'Henri Manguin fermera les yeux, le 25 septembre 1949, sur ces paysages alors inviolés ; il avait 75 ans. Non loin d’André Dunoyer de Segonzac, il repose dans le petit cimetière marin du village varois. Ses derniers mots furent : " Harmonisons ! Harmonisons ! ". En hommage à sa mémoire, une fleur du Midi pleine de couleurs, le lantana.
"L'oeuvre de Manguin, bien que reconnue de son vivant ne cesse à ce jour de se développer dans une noble notoriété due à mon sens à un équilibre dans la douceur du trait , la justesse des couleurs et des scènes de la vie provençale toutes en douceur, ce qui lui vaut bien le surnom de "peintre du bonheur"." - Michel Hugues
"Le cadre « tropézien » est vécu par Manguin, peintre épicurien, comme un appel de la nature, l’envie d’une vie simple et la compréhension nouvelle de l’expérience sensuelle, qui se trouve là, en quelque sorte, démultipliée." - Anonyme
"Camoin, Marquet, Matisse, Henri Manguin se sont connus aux Beaux-Arts à Paris dans l'atelier de Gustave Moreau et furent unis toute leur vie par une amitié de jeunesse. Très tôt reconnus par les critiques d'art comme un groupe d'avant-garde, ils rejettent toute doctrine et refusent d'exposer dans les salons officiels. En 1905, ils vont être baptisés "Fauves " avec Derain et Vlaminck à cause de leurs toiles jugées provocantes." - Jean-Pierre Manguin
"La couleur surtout et peut-être plus encore que le dessin est une libération." - Henri Matisse
"Sans manifeste ni théorie, ces artistes partageaient le même souci de réinventer l'art de peindre notamment en construisant le tableau par la couleur. Le fauvisme a touché malgré la courte vie du mouvement l'Europe entière." - Anonyme
"De rares marchands, parmi lesquels Ambroise Vollard et Berthe Weill, soutiennent les Fauves, tandis que la critique et le public montrent beaucoup d’hostilité. Henri Manguin applique lui un fauvisme retenu. " - Caroline Boeglin
Quelques notes de biographie
Homme plein de joie de vivre, celui qu’Apollinaire surnommait « le peintre voluptueux », Henri Charles Manguin est né à Paris en 1874. A vingt ans, il est élève de l’Atelier Gustave Moreau à l’Ecole des Beaux-arts de Paris. Il y a là Matisse, Rouault et Marquet. Comme beaucoup, il expose une première fois au Salon des Indépendants, en 1902. Il devient sociétaire du Salon d’Automne auquel il restera fidèle tout au long de sa vie de peintre.
En 1905, sa toile « La Sieste » fait partie de la salle du Salon d’Automne qui fût qualifiée, par dérision, de « cage aux fauves ».
Manguin découvre le sud de la France, la Provence et Saint-Tropez (il séjourne chez Paul Signac). L’homme, plein de joie de vivre, est séduit par la lumière, s’enthousiasme pour les paysages, et y achète une maison en 1920. Il travaillera à Paris, en 1908, à l’Académie Ranson où il retrouvera notamment Albert Marquet. Il est en quête de paysages, qu’il traite essentiellement à l’aquarelle, et voyage sans cesse en France (Provence, Bretagne, Pays de Loire, etc.) et plus rarement à l’étranger (Suisse, Italie).
Fuyant la guerre, il prend un atelier en Avignon en 1940, atelier qu’il gardera et dans lequel il reviendra régulièrement, puis quitte définitivement Paris pour Saint-Tropez où il disparaîtra en 1949.
Manguin peindra surtout des figures féminines, dormeuses, baigneuses, des nus, Le sud sera sont sujet de prédilection. Ses débuts furent marqués par la découverte de l’impressionnisme, des Nabis, puis de Cézanne. Il fit partie naturellement du mouvement Fauve puisque l’exaltation des couleurs correspondait à son propre tempérament. L’oeuvre de Manguin est caractérisé par le désir profond qu’a eu l’artiste de faire partager ses propres émotions, s’attachant essentiellement aux couleurs pour le bonheur que l’on éprouve à les voir.
"Harmonisons ! Harmonisons !" - Henri Manguin
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Henri Manguin », P. Cabanne, Ides et Calendes, Neuchâtel, 1964
- « Henri Manguin », cat., Musée de la Rochelle, 1969
- « H. M., la peinture à l'état pur », R. Cogniat, Ed. Galerie des Arts, 1969
- « Henri Manguin », Ed. La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988
- « Les Fauves, le régne de la couleur », J.L. Ferrier, Ed. Telleri, 1992
- « La Provence des peintres », P. Cros, Ed. Flammarion, Paris, 2000
- « Le dessin fauve : quelque chose de plus que la couleur », M. de Marseille, 2002
- « H. M., les années décisives », J.-P. Monery, cat., M. de l'Annonciade, Ed. Snoeck, 2011
- « Manguin - La volupté de la couleur », coll., Ed. Gallimard, 2017
- « Henri Manguin, jours d'été », D. Lobstein, Ed. des Falaises 2017
A lire de l'artiste :
- « M. in america », D. Sutton Ed., AZ Univ. of Arizona, Museum of Art, 1974
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/manguinEn savoir plus :
Timbre de Henri Manguin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Henri Manguin
Henri Manguin y avait retrouvé Paul Signac en 1904 et la lumière du midi le séduit aussitôt ; élève de Gustave Moreau, ami de Marquet, Matisse, Valtat, Derain, dès l’année suivante le peintre s'installera avec sa famille à Saint-Tropez à la villa Demière. C'est à Saint-Tropez qu'Henri Manguin fermera les yeux, le 25 septembre 1949, sur ces paysages alors inviolés ; il avait 75 ans. Non loin d’André Dunoyer de Segonzac, il repose dans le petit cimetière marin du village varois. Ses derniers mots furent : " Harmonisons ! Harmonisons ! ". En hommage à sa mémoire, une fleur du Midi pleine de couleurs, le lantana.
"L'oeuvre de Manguin, bien que reconnue de son vivant ne cesse à ce jour de se développer dans une noble notoriété due à mon sens à un équilibre dans la douceur du trait , la justesse des couleurs et des scènes de la vie provençale toutes en douceur, ce qui lui vaut bien le surnom de "peintre du bonheur"." - Michel Hugues
"Le cadre « tropézien » est vécu par Manguin, peintre épicurien, comme un appel de la nature, l’envie d’une vie simple et la compréhension nouvelle de l’expérience sensuelle, qui se trouve là, en quelque sorte, démultipliée." - Anonyme
"Camoin, Marquet, Matisse, Henri Manguin se sont connus aux Beaux-Arts à Paris dans l'atelier de Gustave Moreau et furent unis toute leur vie par une amitié de jeunesse. Très tôt reconnus par les critiques d'art comme un groupe d'avant-garde, ils rejettent toute doctrine et refusent d'exposer dans les salons officiels. En 1905, ils vont être baptisés "Fauves " avec Derain et Vlaminck à cause de leurs toiles jugées provocantes." - Jean-Pierre Manguin
"La couleur surtout et peut-être plus encore que le dessin est une libération." - Henri Matisse
"Sans manifeste ni théorie, ces artistes partageaient le même souci de réinventer l'art de peindre notamment en construisant le tableau par la couleur. Le fauvisme a touché malgré la courte vie du mouvement l'Europe entière." - Anonyme
"De rares marchands, parmi lesquels Ambroise Vollard et Berthe Weill, soutiennent les Fauves, tandis que la critique et le public montrent beaucoup d’hostilité. Henri Manguin applique lui un fauvisme retenu. " - Caroline Boeglin
Mouvements de l'art
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
