Background Image

Jesus-Rafael Soto

"La couleur et la splendeur, tout comme la proportion et la figure, se déduisent d'un seul principe : la lumière."

Pic

Quelques notes de biographie

Jesús-Rafael Soto est né à Ciudad Bolivar (Venezuela) en 1922. Pour gagner sa vie et aider sa famille, il sera d'abord guitariste, puis deviendra, à 16 ans, peintre en lettres et en affiches de cinéma. Le jeune homme obtient une bourse et suit les cours des Beaux-arts de Caracas de 1942 à 1947. Il est ensuite nommé directeur de l'école d'art de Maracaïbo, c'est à ce moment qu'il entend parler pour la première fois du « Carré blanc sur fond blanc » de Malévitch.
Il s'installe à Paris en 1950 et assiste aux conférences de l'Atelier d'Art Abstrait (Jean Dewasne, Edgard Pillet). En 1952, il collabore au « Projet d'intégration des arts » à l’Université centrale du Venezuela, auprès d’artistes tels Otero, Calder, Fernand Léger, Hans Arp, Pevsner ou Henri Laurens, projet qui veut intégrer l’art d’avant-garde à l’architecture. Avec - entre autres – Vasarely, Agam ou Jean Tinguely -, Jesús-Rafael Soto participe à l’exposition « Le Mouvement » à la Galerie Denise René (Paris) ; il explore les problèmes de perception du système abstrait-constructiviste.
L’artiste développe un vocabulaire cinétique par la fabrication d’oeuvres qui produisent des vibrations optiques, jouant sur la modification de l'espace et la perception de celui qui regarde, explorant la question de l'implication du spectateur dans l'œuvre elle-même. Sa première exposition personnelle, en 1956, à la Galerie Denise René, présente des « Structures cinétiques » sur plexiglas. Il crée ses premières « Vibraciones » en 1958, peintures en deux dimensions dont le mouvement est visible grâce au déplacement du visiteur autour de l'oeuvre constituée d'une superposition de lignes, d'éléments suspendus et de figures géométriques. « Les Penetrables » conçus à la fin des années 1960, sont composés de fils suspendus qui se mettent en mouvement au passage des spectateurs, créant ainsi une interaction entre l'oeuvre et celui qui la visionne. Soto a accédé à la commande publique de manière importante (Unesco à Paris, Museo de Arte Contemporáneo, Caracas, etc.) et son œuvre est présente dans les musées de première importance.
Artiste emblématique des mouvements Op Art et Art cinétique, une grande rétrospective de son travail a été organisé au Jeu de Paume, par Daniel Abadie, en 1998. L’œuvre qui frappe le plus le visiteur sera bien sûr le grand « Cube pénétrable » Avec cette sculpture, on n’est plus seulement dans la sensation optique. La vibration se fait tactile, la sensation saisit le visiteur tout entier, qui pénètre dans une sorte de jungle mouvante de tiges suspendues au plafond. Jesús-Rafael Soto est mort à Paris en 2005. Il repose au Cimetière du Montparnasse.
En 2011, le Centre Georges Pompidou reçoit en dation, de la famille de l'artiste, 20 œuvres. Cette dation donnera lieu à une exposition de février à mai 2013.

L'art n'est pas l'illustration des idées scientifiques; sa relation à la science n'est pas de cause à effet, art et science mènent une action commune face aux interrogations universelles. [...] Je crois qu'il est dangereux pour un artiste de s'adonner à l'étude systématique de n'importe quelle science. Jesus-Rafael Soto

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Pic

Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnés

Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « Soto », catalogue d'exposition, Guy Brett, Marlborough Gallery, New York, 1969
  • « Jesus-Rafael Soto », Marcel Joray, Ed. du Griffon, 1984
  • « Soto : Opere recenti », Smaini Luisa, Ed. Arnoldo Mondadori, 1991
  • « Jesus-Rafael Soto - Rétrospective », collectif, Jeu de Paume, Paris, 1997
  • « Soto », Gérard-Georges Lemaire, Ed. de La Différence, Paris, 1997
  •  Soto, la dialéctica », Alexis Hernández Fonseca, Bancoex, Caracas, Venezuela, 2000
  • « Soto, y la escritura », N. Huerta, Ed. Ninoska Huerta, Caracas, Venezuela, 2000
  • « Jesus Soto y la filosofia », C. Silva, Ed. Durban Segnini Gall., Coral Gables, USA, 2001
  • « Jesus Soto en Maracaibo », J&Eme Editores, S.A., Maracaibo, Venezuela, 2003
  • « Jesus Soto in conversation with A. Gimenez », Ed. Fundacion Cisneros, 2012
A lire de l'artiste :
  • « Jesús Soto », par C. Guibert, (couleur, 13 minutes), produit par IMAGO, 1997
  • « Jesus-Rafael Soto », Interview du 18 juillet, (video in jr-soto.com), 2003
Site internet :
www.jr-soto.com

En savoir plus :


Mouvements de l'art

+ ART CINETIQUE et OP'ART (OPTICAL ART) / 1955-1968 / Nicolas Schöffer (Art cybernétique), Larry Poons, Bridget Riley, etc.
Tous les mouvements de l'art

Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

Voir et découvrir