Vous souhaitez être informé des nouvelles oeuvres en stock pour cet artiste ? Saisissez votre adresse email pour déposer une alerte
Timbre de Jules Pascin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresRegarder
En mémoire de Jules Pascin
A l'âge de 45 ans, le 2 juin 1930, Pascin se suicide dans son atelier du 36, boulevard de Clichy. Tous ses amis viennent lui dire adieu. Kisling couche le mort sur le plancher devant le tableau “l’Enfant prodigue” ; Simone, Claudia, Jacqueline, Zina, Léa, Thérèse, Fernande, ses modèles devenues ses amies sont là également. Le 7 juin, pendant son enterrement, toutes les galeries de Paris sont fermées en signe de deuil. Pascin repose au cimetière Montparnasse (28ème division), sur la tombe est gravé un poème d’André Salmon : “Homme libre héros du songe et du désir de ses mains qui saignaient poussant les portes d’or esprit et chair Pascin dédaigna de choisir et maître de la vie il ordonna la mort”. Nous déposons, en hommage, un oeillet sur sa tombe.
"Je ne tiens pas à démontrer, comme l'ont fait les grands maîtres, que je peux peindre et dessiner comme tous ceux qui m'ont précédé. Je ne fais pas de peinture pour les musées." - Julius Pascin
"Ses nostalgies sont multiples. Parfois, le mal du pays le prend, le mal de quel pays ? Il ne sait pas, mais il a besoin de partir et d’errer, et alors il quitte Montmartre pour l’Algérie ou l’Allemagne." - Yvan Goll
"La spontanéité, l'instant, c'est un art en soi. Si je fignole, ça perd son sens." - Julius Pascin
"Son atelier se trouve au 5e étage, celui des artistes, là où ne monte pas le tapis rouge grenat de l’escalier ; la verrière donne au nord sur la Butte, et au sud sur le boulevard, d’où l’on entend les bruits de la fête foraine plusieurs fois dans l’année ; un atelier, une cuisine, et une chambre, avec dans l’entrée, un escalier en colimaçon menant à une basse soupente, le domaine du chat Coco macaque, où les dessins s’entassent." - André Roussard, galeriste, éditeur
"Oeuvre de souffrance et de doute, oeuvre que brûle la fièvre, c’est tout au long une grêle et insistante musique de nostalgie, une lamentation des corps sans joie, sans équivalence dans la peinture contemporaine." - Roger Brielle (1933)
"Pascin, pierrot lunaire et prince charmant, tour à tour grand seigneur et clochard, a quitté volontairement ce monde pour descendre au royaume des ombres." - Waldemar George
Quelques notes de biographie
Julius Pinkas, dit Pascin, est né à Viddin (Bulgarie) en 1885. Il séjourne d’abord à Vienne, Berlin, part pour Munich, et il a 20 ans lorsqu’il vient s’installer à Paris en 1905 ; Paris foisonne d’artistes venus du monde entier (Modigliani, Soutine, Picasso, Chagall, etc.) ; ces derniers l’accueillent et il collabore aussitôt à plusieurs publications parisiennes. Individualiste peu sensible aux influences extérieures, Pascin a une personnalité hors du commun, oscillant sans cesse entre la séduction ou le paraître, et une nature anxieuse, en proie au doute permanent, voir au désespoir. D’allure frêle, ténébreux, il hante les terrasses du Dôme et de La Rotonde. Il dessine ses contemporains, s’attachant à la condition humaine, se passionne pour le corps féminin qu'il dessine sous toutes ses courbes.
En 1914, Pascin doit quitter Paris en raison de sa nationalité bulgare, et il part pour les Etats-Unis, s’installe à New York où il prend la nationalité américaine. Il voyage, rapportant dessins et aquarelles (Cuba, Texas, Floride, etc.). Il est à la recherche d’un nouveau mode d’expression.
En 1920, Pascin revient à Paris. Il se met avec passion à la gravure, apprenant cet art auprès de Jean-Gabriel Daragnès. Il boit, mène une vie dissolue, fréquente avec assiduité les maisons closes où il couvre ses carnets de dessins voluptueux, parfois érotiques. Le monde de Pascin n'est alors pas très loin de celui de Toulouse-Lautrec. Ses dessins, comme sa peinture exprime une grande tristesse, une détresse profonde qu’il arrive alors de moins en moins à maîtriser. En 1923, l’artiste adopte sa manière dite « nacrée », utilisant des couleurs pastels, se faisant expert dans la technique des glacis et de la transparence, revenant aussi sans cesse sur le thème de la prostitution, milieu dans lequel il s’est maintenant complètement fondu. Son trait est à la fois souple et incisif.
Bohème, dépensier impénitent, rongé par l’alcool, épuisé, malade, dépressif, mettant sans cesse sa vie aux limites extrêmes du possible, il se suicide le 2 juin 1930, le jour même du vernissage d’une exposition qui lui été consacré.
"La spontanéité, l'instant, c'est un art en soi. Si je fignole, ça perd son sens." - Julius Pascin
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Pascin, 1885-1930 », Yves Kobry, Elisheva Cohen, Hoëbeke, 1995
- « Pascin et le tourment », Stephan Lévy-Kuentz, La Différence, 2001
- « Pascin érotique », Alexandre Dupouy, Astarté, Paris, 2001
- « Jules Pascin », Alexandre Dupouy, Parkstone, 2003
- « Pascin », Abel Rambert, Ed. Galerie Abel Rambert, Paris, 1980
- « Pascin, la Java bleue », Joann Sfar, Ed. L'association, 2005
- « Pascin, le magicien du réel », B. Lorquin et Y. Kobry, Ed. Gallimard, 2007
- « Pascin libertin », Stephan Lévy-Kuentz, Ed. Adam Biro, 2009
- « Pascin », Stephan Lévy-Kuentz, Ed. La Différence, 2009
- « Pascin ou le dessin incisif », M. Senot, E. Legrand, Ed. M.A.M. Lille Métropole, 2016
A lire de l'artiste :
- « Caribbean sketchbook », University of Texas Press, Austin, 1964
- « Pascin l'impudique », F. Lévy-Kuentz, Production Lapsus/France5/Paris première, 2000
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/pascinEn savoir plus :
Timbre de Jules Pascin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresRegarder
En mémoire de Jules Pascin
A l'âge de 45 ans, le 2 juin 1930, Pascin se suicide dans son atelier du 36, boulevard de Clichy. Tous ses amis viennent lui dire adieu. Kisling couche le mort sur le plancher devant le tableau “l’Enfant prodigue” ; Simone, Claudia, Jacqueline, Zina, Léa, Thérèse, Fernande, ses modèles devenues ses amies sont là également. Le 7 juin, pendant son enterrement, toutes les galeries de Paris sont fermées en signe de deuil. Pascin repose au cimetière Montparnasse (28ème division), sur la tombe est gravé un poème d’André Salmon : “Homme libre héros du songe et du désir de ses mains qui saignaient poussant les portes d’or esprit et chair Pascin dédaigna de choisir et maître de la vie il ordonna la mort”. Nous déposons, en hommage, un oeillet sur sa tombe.
"Je ne tiens pas à démontrer, comme l'ont fait les grands maîtres, que je peux peindre et dessiner comme tous ceux qui m'ont précédé. Je ne fais pas de peinture pour les musées." - Julius Pascin
"Ses nostalgies sont multiples. Parfois, le mal du pays le prend, le mal de quel pays ? Il ne sait pas, mais il a besoin de partir et d’errer, et alors il quitte Montmartre pour l’Algérie ou l’Allemagne." - Yvan Goll
"La spontanéité, l'instant, c'est un art en soi. Si je fignole, ça perd son sens." - Julius Pascin
"Son atelier se trouve au 5e étage, celui des artistes, là où ne monte pas le tapis rouge grenat de l’escalier ; la verrière donne au nord sur la Butte, et au sud sur le boulevard, d’où l’on entend les bruits de la fête foraine plusieurs fois dans l’année ; un atelier, une cuisine, et une chambre, avec dans l’entrée, un escalier en colimaçon menant à une basse soupente, le domaine du chat Coco macaque, où les dessins s’entassent." - André Roussard, galeriste, éditeur
"Oeuvre de souffrance et de doute, oeuvre que brûle la fièvre, c’est tout au long une grêle et insistante musique de nostalgie, une lamentation des corps sans joie, sans équivalence dans la peinture contemporaine." - Roger Brielle (1933)
"Pascin, pierrot lunaire et prince charmant, tour à tour grand seigneur et clochard, a quitté volontairement ce monde pour descendre au royaume des ombres." - Waldemar George
Mouvements de l'art
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier