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Timbre de Marie Laurencin
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre autographe de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
En mémoire de Marie Laurencin
Ses fenêtres donnaient sur la Tour Eiffel. Marie Laurencin meurt dans son appartement de Paris le 8 juin 1956. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise (88ème Division). Selon ses dernières volontés, elle porte une robe blanche tenant dans une main une rose et dans l'autre une lettre d'amour de Guillaume Apollinaire. En hommage, une rose rose.
"Elle est heureuse, bonne, spirituelle et elle a tant de talent! C'est un petit soleil ; c'est Moi dans la forme féminine!" - Guillaume Apollinaire
"Mon destin ô Marie est de vivre à vos pieds en redisant sans cesse ô combien je vous aime." - Guillaume Apollinaire
"La femme n'est pas un cerveau, Elle est un sexe et c'est bien beau. Quelques femmes -exceptions rarissimes- ont pu donner, soit dans l'art, soit dans la littérature, l'illusion d'une force créatrice. Mais ce sont des êtres anormaux où de simples reflets de mâle." - Octave Mirbeau (Le Journal, Avril 1900)
". . . / Sept épées de mélancolie / Sans morfil ô claires douleurs / Sont dans mon cœur et la folie / Veux raisonner pour mon malheur / Comment voulez-vous que j’oublie." - Guillaume Apollinaire
"Je cherchais un titre. Je m’écriais « Pourquoi pas les biches ? », jouant ainsi sur le côté animal de certaines femmes de Marie Laurencin et sur le double sens du mot dans la langue française." - Francis Poulenc (à propos d’un ballet de Diaghilev)
"Significativement, Marie Laurencin, solitaire parmi les artistes, ne fréquenta les peintres qu'entre 1907 et 1912, lorsque la muse accompagnait Apollinaire chez Picasso et ses amis du Bateau-Lavoir. Elle leur préféra toujours écrivains et poètes." - Daniel Marchesseau (Auteur du Catalogue Raisonné de l’oeuvre)
Quelques notes de biographie
Marie Laurencin est née à Paris en 1883. Elle fréquente (1903-1904) l’Académie Humbert et y rencontre Georges Braque qui l’introduit auprès des artistes du Bateau-Lavoir. Marie Laurencin vit dans l'ambiance du milieu cubiste. Elle expose au Salon des Indépendants à partir de 1907. Elle peint alors des portraits, des autoportraits et des groupes de personnages.
Marie Laurencin devient la compagne et la muse du poète Guillaume Apollinaire (1907-1914). En 1912, elle participe au Salon de la Section d’or et expose un ensemble de portraits dans la « Maison cubiste » d’André Mare. En 1914, elle épouse le peintre Otto von Watgen ; le couple dès la déclaration de guerre s’exile en Espagne (1914 à 1920), d'abord à Madrid, puis à Barcelone. Elle divorce de son mari et revient à Paris en 1921.
Marie Laurencin devient portraitiste officielle du milieu mondain féminin ; elle trouve sa propre facture, peint des toiles poétiques, mélancoliques, dans des couleurs pâles où dominent le rose, le bleu et le blanc. Simplifiant ses compositions, son style va vers un emploi particulier de couleurs fluides et suaves. Elle représente essentiellement des portraits de femmes et de jeunes filles ou des scènes les mettant en scène. Elle compose également des natures mortes et des bouquets de fleurs.
Parallèlement à son oeuvre peint, Marie Laurencin réalisera une oeuvre graphique (gravures, gravures sur bois), créera des décors et costumes pour le ballet ; elle noue des liens profonds avec de nombreux écrivains pour lesquels elle illustre plusieurs ouvrages (Max Jacob, Gide, Saint-John Perse, Jouhandeau, Paulhan, etc.).
Marie Laurencin est morte à Paris en 1956. Elle repose au cimetière du Père Lachaise ; selon ses dernières volontés, elle repose dans une robe blanche tenant dans une main une lettre d'amour de Guillaume Apollinaire.
"Mon destin ô Marie est de vivre à vos pieds en redisant sans cesse ô combien je vous aime." - Guillaume Apollinaire
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Marie Laurencin », George-Day, Ed. du Dauphin, Paris, 1951
- « Marie Laurencin », C. Gere, Flammarion, Paris, 1978
- « Marie Laurencin, l’oeuvre gravé », Ed. Curieux-do, Paris, 1982
- « Marie Laurencin », Flora Groult, Mercure de France, 1987
- « Marie Laurencin », José Pierre, Ed. France Loisirs, 1988
- « Marie Laurencin », B. Meyer-Stabley, Ed. Pygmalion, 2011
- « Marie Laurencin », D. Marchesseau, musée Marmottan Monet, Ed. Hazan, 2013
- « Marie Laurencin », B. Meyer-Stabley, Ed. Pygmalion, 2013
- « Je suis... Marie Laurencin… », C. Loude, Ed. Jacques André, Lyon, 2014
- « Marie Laurencin », Hors série, Ed. Connaissance des Arts, 2014
A lire de l'artiste :
- « L’adroite princesse ou les aventures de Finette », Trèmois, Paris, 1928
- « Lettres de Marie Laurencin à Francis Poulenc, Düsseldorf, 1920 », cat. Général, BnF
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/laurencinEn savoir plus :
Timbre de Marie Laurencin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre autographe de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
En mémoire de Marie Laurencin
Ses fenêtres donnaient sur la Tour Eiffel. Marie Laurencin meurt dans son appartement de Paris le 8 juin 1956. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise (88ème Division). Selon ses dernières volontés, elle porte une robe blanche tenant dans une main une rose et dans l'autre une lettre d'amour de Guillaume Apollinaire. En hommage, une rose rose.
"Elle est heureuse, bonne, spirituelle et elle a tant de talent! C'est un petit soleil ; c'est Moi dans la forme féminine!" - Guillaume Apollinaire
"Mon destin ô Marie est de vivre à vos pieds en redisant sans cesse ô combien je vous aime." - Guillaume Apollinaire
"La femme n'est pas un cerveau, Elle est un sexe et c'est bien beau. Quelques femmes -exceptions rarissimes- ont pu donner, soit dans l'art, soit dans la littérature, l'illusion d'une force créatrice. Mais ce sont des êtres anormaux où de simples reflets de mâle." - Octave Mirbeau (Le Journal, Avril 1900)
". . . / Sept épées de mélancolie / Sans morfil ô claires douleurs / Sont dans mon cœur et la folie / Veux raisonner pour mon malheur / Comment voulez-vous que j’oublie." - Guillaume Apollinaire
"Je cherchais un titre. Je m’écriais « Pourquoi pas les biches ? », jouant ainsi sur le côté animal de certaines femmes de Marie Laurencin et sur le double sens du mot dans la langue française." - Francis Poulenc (à propos d’un ballet de Diaghilev)
"Significativement, Marie Laurencin, solitaire parmi les artistes, ne fréquenta les peintres qu'entre 1907 et 1912, lorsque la muse accompagnait Apollinaire chez Picasso et ses amis du Bateau-Lavoir. Elle leur préféra toujours écrivains et poètes." - Daniel Marchesseau (Auteur du Catalogue Raisonné de l’oeuvre)
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier