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Timbre de Moïse Kisling
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre manuscrite originale de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
En mémoire de Moïse Kisling
Le peintre juif polonais, qui obtiendra la nationalité française à l’issue de la guerre de 14-18, Moïse Kisling s’est éteint le 29 avril 1953 à Sanary-sur-Mer (Var, France) où il vivait ; il avait 62 ans. Il repose dans le vieux cimetière de cette petite ville de bord de Méditerranée. En hommage à sa mémoire, nous déposons sur sa tombe un oeillet, la même fleur que nous avions déposé sur la tombe de Julius Pascin, son meilleur ami.
"Moïse Kisling, Utrillo, Soutine et Survage. Leur amitié était faite d'affinités de déracinés, de compagnonnage affectif, et non d'échanges intellectuels ou de recherches communes, comme le furent les relations Derain-Vlaminck ou Picasso-Braque." - Françoise Cachin
"Il y a dans le regard de ses femmes les plus pulpeuses, les plus rayonnantes, une tristesse juive qui vous serre le cœur. Ce que leurs lèvres promettent, leurs yeux le démentent. C’est à la fois la fête de la chair et le désespoir du monde." - Henry Troyat
"Je prétends arriver un jour à pouvoir suggérer, devant un nu, l'idée d'un corps d'une courtisane ou d'une mondaine." - Moïse Kisling
"La peinture doit chanter. Baudelaire n'affirme-t-il pas qu'un coloriste est un poète épique !" - Moïse Kisling
"Cet art sensuel, élégant et dynamique, n’est pas exempt d’une certaine mélancolie proche de celle de Modigliani." - Sara Nathan
"Peu à peu, sans que le sentiment de pitié fraternelle qui l’anime, ait été réduit le moins du monde, le peintre est devenu celui de la joie de vivre." - André Salmon
Quelques notes de biographie
Moïse Kisling est né en 1891 à Cracovie (Pologne). Très jeune, il est élève à l’Ecole des beaux-arts de sa ville natale ; son maître, le peintre Pankiewicz qui lui aussi vint plus tard à Paris, est l’un des représentants de l’impressionnisme. Ce dernier soupçonne très vite le destin éclatant de son élève et le dirige vers Paris.
Moïse Kisling rejoint la capitale française en 1910. C’est une période où le pays est à l’heure d’une grande inquiétude dont ses oeuvres porte les traces évidentes tout en révélant les signes d'une recherche intelligente. L’artiste est attiré par des figures douloureuses. C’est la déclaration de guerre. Kisling, au premier jour, s’engage dans la Légion étrangère ; blessé, il acquit la nationalité française en 1914. Français, il l’est déjà dans sa « manière » à s’exprimer picturalement.
Son atelier, dans l’immédiat après-guerre, devient un lieu de rencontre extraordinaire des artistes ; Derain, Modigliani fréquentent l’atelier où règne un esprit contemporain, mais aussi des écrivains comme Max Jacob, Cocteau ou Raymond Radiguet. Peu à peu, sans que le sentiment de pitié fraternelle qui l’anime ait disparu, Kisling devient le peintre de la joie de vivre. Sa première exposition personnelle sera organisée à Paris en 1919 (Galerie Druet). Moïse Kisling exposera dans la plupart des Salons parisiens de l’époque, il participera également à de très nombreuses expositions à l’étranger.
L’artiste peint des très beaux nus, des paysages méridionaux. Kisling servira encore la France au début de la seconde guerre mondiale, avant de partir pour les Etats-Unis en Californie. Il rentre à Paris en 1946. L’art de Kisling a la particularité de n’être « d’aucune manière », l’homme allant jusqu’à se méfier de la sienne ! L’artiste, passionné, apporte à sa création la somptuosité de ses couleurs, la richesse de sa matière, un soin artisanal à traiter son sujet. Une rétrospective de son oeuvre a été organisée en 1984, aux galeries nationales du Grand Palais (Paris).
Moïse Kisling est mort en 1953 à Sanary-sur-Mer (Var, France).
"Baudelaire affirme qu'un coloriste est un poète épique! C'est un véritable instinct qui pousse un coloriste à préférer telle couleur, le rouge, le vert et le jaune par exemple.' - Moïse Kisling
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Moïse Kisling : Peintures, gouaches », Jean Kisling, 4 vol., Ed. Jean Kisling ou Ed. Canale, Paris, 1971, 1982, 1995 et 2008 Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Moïse Kisling », G. Gabory, Ed. Librairie Gallimard, Paris, 1926
- « Etude, Moïse Kisling », Gabory, Les peintres français nouveau, Gallimard, 1928
- « Moïse Kisling, 1891-1953 », G. Charensol, Ed. De Clermont, Paris, 1948
- « Rétrospective Kisling », Brayer et H. Troyat, Cat., Grand Palais, 1984
- « Kisling, centenaire 1891-1953 », Tasset, Cat., Ed. Galerie D. Malingue, 1991
- « L'Ecole de Paris », J.-L. Andral, S. Krebs, coll. Découvertes, Ed. Gallimard, 2000
- « L'Ecole de Paris, 1904-1929, la part de l'Autre », coll., Ed. Ass. Paris-Musées, 2000
- « Kisling », coll., cat. d'expo., Musée de Lodève, Ed. E&C, 2008
- « Kisling, prince de Montparnasse », Jacques Lambert, Ed. de Paris, 2011
- « Artistes juifs de l'Ecole de Paris - 1905-1939 », collectif., Somogy Ed. D'Art, 2015
A lire de l'artiste :
- Pas d'ouvrage ou de catalogue référencé.
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/kislingEn savoir plus :
Timbre de Moïse Kisling
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
En mémoire de Moïse Kisling
Le peintre juif polonais, qui obtiendra la nationalité française à l’issue de la guerre de 14-18, Moïse Kisling s’est éteint le 29 avril 1953 à Sanary-sur-Mer (Var, France) où il vivait ; il avait 62 ans. Il repose dans le vieux cimetière de cette petite ville de bord de Méditerranée. En hommage à sa mémoire, nous déposons sur sa tombe un oeillet, la même fleur que nous avions déposé sur la tombe de Julius Pascin, son meilleur ami.
"Moïse Kisling, Utrillo, Soutine et Survage. Leur amitié était faite d'affinités de déracinés, de compagnonnage affectif, et non d'échanges intellectuels ou de recherches communes, comme le furent les relations Derain-Vlaminck ou Picasso-Braque." - Françoise Cachin
"Il y a dans le regard de ses femmes les plus pulpeuses, les plus rayonnantes, une tristesse juive qui vous serre le cœur. Ce que leurs lèvres promettent, leurs yeux le démentent. C’est à la fois la fête de la chair et le désespoir du monde." - Henry Troyat
"Je prétends arriver un jour à pouvoir suggérer, devant un nu, l'idée d'un corps d'une courtisane ou d'une mondaine." - Moïse Kisling
"La peinture doit chanter. Baudelaire n'affirme-t-il pas qu'un coloriste est un poète épique !" - Moïse Kisling
"Cet art sensuel, élégant et dynamique, n’est pas exempt d’une certaine mélancolie proche de celle de Modigliani." - Sara Nathan
"Peu à peu, sans que le sentiment de pitié fraternelle qui l’anime, ait été réduit le moins du monde, le peintre est devenu celui de la joie de vivre." - André Salmon
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier