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Coup de coeur de Nicolas De Staël
Nuit au Parc des Princes - Mai 2009
«...Entre ciel et terre, sur l'herbe rouge ou bleue, une tonne de muscles voltige en plein oubli de soi avec toute la présence que cela requiert. Quelle joie ! René, quelle joie ! Alors j'ai mis en chantier toute l'équipe de France et de Suède (...) » Nicolas de Staël, extrait d'une lettre à René Char, 10 avril 1952.
En mars 1952, Nicolas de Staël et sa femme assistent au match de football « France-Suède », en nocturne, au Parc des Princes. Par un froid cinglant, au milieu d'une foule de 35000 supporters en liesse, l'artiste est saisi par le spectacle des formes en mouvement sous la lumière crue des projecteurs. De retour à l'atelier, s'engage la formidable série des footballeurs, qui à l'époque fit scandale auprès des défenseurs de l'abstraction.
Pour cette lithographie, l'artiste a recours à la technique des papiers collés. Ceux de Matisse l'avaient enthousiasmé : « Matisse, à 84 ans, arrive à tenir la fulgurance, même avec des bouts de papiers » avait-t-il aussi écrit à René Char. A des bandes allongées (le ciel et la pelouse) s'opposent des formes géométriques simples qui figurent les corps en plein mouvement suspendus dans un « instantané ». La dynamique de ces corps engagés dans l'effort est magnifiquement accentuée par le choix raccourci des couleurs (bleu, blanc, rouge, noir). Cette épreuve d'essai présente aussi un intérêt majeur : en la comparant à l'épreuve définitive du tirage à 15 exemplaires, il nous est alors possible d'entrevoir les tentatives et les choix par lesquels Nicolas de Staël construisit son vocabulaire pictural.
Timbre de Nicolas De Staël
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre à Mr Pierre Lecuire
Document en reproduction / Ce document n'est pas à la vente
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En mémoire de Nicolas De Staël
Nicolas de Staël se donne la mort à Antibes (Alpes-Maritimes), le 16 mars 1955, se jetant de la toiture terrasse de la maison Ardouin dans la petite rue du Revely. Sur les remparts, au second étage de cette maison, son atelier dominait largement la mer et l’horizon. Il repose au cimetière de Montrouge (Division 58), près de Paris. Quelques mois avant son suicide, Nicolas de Staël écrivait à son ami Pierre Lecuire : «Ne vous tourmentez pas à mon sujet, des bas-fonds on rebondit si la houle le permet, j’y reste parce que je vais aller sans espoir jusqu’au bout de mes déchirements, jusqu’à leur tendresse.». En son hommage, là sur le rebord d’une fenêtre qui fait face à la mer, nous déposons un fuchsia.
"Au sujet de l'instinct, nous devons avoir des notions différentes, pour moi l'instinct est de perfection inconsciente et mes tableaux vivent d'imperfection consciente." - Nicolas de Staël
"Le contact avec la toile je le perds à chaque instant et le retrouve et le perds...Il faut bien parce que je crois à l'accident, je ne peux avancer que d'accident en accident." - Nicolas de Staël
"Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d’un espace." - Nicolas de Staël
"Penser ou ne pas penser. Se tranquilliser sur les images habituelles, traditionnelles de la pensée ou mettre devant notre conscience la question du sens de la vie de l'homme sur terre. Il faut choisir entre ces deux voies: la première est plus calme, peut-être plus vraie, la seconde est plus attirante." - Nicolas de Staël
"L’espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement ; à toutes profondeurs." - Nicolas de Staël
"On ne peint jamais ce qu’on croit voir, on peint à mille vibrations le coup reçu, à recevoir…" - Nicolas de Staël
Quelques notes de biographie
Nicolas de Staël est né au début de l’année 1914 à Saint-Pétersbourg (Russie). Fils de Général, sa famille prend le chemin de l'exil (Pologne, 1919) à la suite de la révolution russe. Très jeune, il perd successivement son père et sa mère et sera recueilli, avec ses soeurs, à Bruxelles. De Staël se révèle brillant élève à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Saint-Gilles-Les-Bruxelles (début des années 30), fait de nombreux voyages (Espagne, Maroc, Algérie, Italie). Au cours de l’un d’entre eux, en Afrique du Nord (1938), il rencontre Jeannine Guillou, également peintre, avec qui il vivra désormais.
Arrivé en France en 1938, il étudie la peinture auprès de Fernand Léger.En 1939, l'artiste fait la connaissance Jeanne Bucher, célèbre galeriste ; celle-ci s'intéresse à son travail. La guerre éloigne Nicolas de Staël de Paris ; il s'engage dans la Légion étrangère. Démobilisé (1940), il rejoint sa compagne à Nice où il commence à vendre quelques tableaux. De Staël établit des contacts avec des artistes réfugiés sur la Côte d’Azur : Alberto Magnelli, Sonia Delaunay, Henri Goetz, etc. Sous leur influence, sa peinture évolue de la figuration à l'abstraction.
Nicolas de Staël est de retour à Paris en 1943 ; sa rencontre avec le peintre César Domela contribue grandement à l’évolution de son art vers le jeu des clairs-obscurs. La période d’après-guerre s’avère extrêmement difficile pour l’artiste (peu de vente, privations, mort de sa compagne en 1946).
En 1947, Nicolas de Staël s’installe dans un nouvel atelier, proche de celui de Georges Braque, à Paris. Il se marie à Françoise Chapouton. De Staël se lie d’amitié avec le poète René Char qui lui confie l’illustration de son livre « Poèmes ».
Le début des années 50 constitue un retour de l’artiste à la figuration. Il expose (Galerie Jacques Dubourg, Salon de Mai, etc.), montre de très grands formats. En 1953, attiré par la lumière du Midi, il installe un atelier à Lagnes, près d'Avignon. L’artiste passe désormais beaucoup de son temps dans le Sud de la France, à Ménerbes (Vaucluse), puis à Antibes.
Sa première exposition américaine est organisée à la Knoedler Gallery (New York). L’artiste y reçoit un accueil très favorable de la part des collectionneurs américains. Nicolas de Staël connaît un succès grandissant. En 1954, il se retire, loin des siens, à Antibes. Son rythme de production s'accélère encore, multipliant natures mortes, paysages et marines.
Le 16 mars 1955, Nicolas de Staël se donne la mort, laissant inachevée sa plus grande toile, Le Concert.
"Au sujet de l'instinct, nous devons avoir des notions différentes, pour moi l'instinct est de perfection inconsciente et mes tableaux vivent d'imperfection consciente." - Nicolas de Staël
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* « Peintures 1934-1955 », André Chastel et autres, Ed. Le Temps, Paris, 1968Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- * « La mesure de Nicolas de Staël », J.-P. Jouffroy, Ed. Ides et Calendes, 1981
- * « Nicolas de Staël », Daniel Dobbels, Ed. Hazan, Paris, 1994
- * « Staël, du trait à la couleur », Anne de Staël, Ed. Imprimerie Nationale, 200
- * « Le prince foudroyé », Laurent Greilsamer, Ed. Fayard, 2003
- * « Une illumination sans précédent », M. du Boucher, Ed. Découvertes Gallimard, 2003
- * « Nicolas de Staël », J.-P. Ameline et autres, cat. d'expo., Ed. Centre Pompidou, 2003
- * « Staël, les mots de la peinture », A. Madeleine-Perdrillat, Ed. Hazan, 2003
- * « Peintures et dessin », J.-C. Marcadé, Ed. Hazan, 2008
- * « Lumières du Nord - Lumière du Sud », collectif, Ed. Gallimard, 2014
- * « Le vertige et la foi », Stéphane Lambert, Ed. Arléa, 2014
A lire de l'artiste :
- * « Lettres de N. de Staël à Pierre Lecuire », Ed. Pierre Lecuire, Paris, 1966
- * « René Char et Nicolas de Staël, Correspondance 1951-1954 », Ed. des Busclats, 2010
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Nicolas De Staël
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Nicolas De Staël
Nicolas de Staël se donne la mort à Antibes (Alpes-Maritimes), le 16 mars 1955, se jetant de la toiture terrasse de la maison Ardouin dans la petite rue du Revely. Sur les remparts, au second étage de cette maison, son atelier dominait largement la mer et l’horizon. Il repose au cimetière de Montrouge (Division 58), près de Paris. Quelques mois avant son suicide, Nicolas de Staël écrivait à son ami Pierre Lecuire : «Ne vous tourmentez pas à mon sujet, des bas-fonds on rebondit si la houle le permet, j’y reste parce que je vais aller sans espoir jusqu’au bout de mes déchirements, jusqu’à leur tendresse.». En son hommage, là sur le rebord d’une fenêtre qui fait face à la mer, nous déposons un fuchsia.
"Au sujet de l'instinct, nous devons avoir des notions différentes, pour moi l'instinct est de perfection inconsciente et mes tableaux vivent d'imperfection consciente." - Nicolas de Staël
"Le contact avec la toile je le perds à chaque instant et le retrouve et le perds...Il faut bien parce que je crois à l'accident, je ne peux avancer que d'accident en accident." - Nicolas de Staël
"Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative. Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d’un espace." - Nicolas de Staël
"Penser ou ne pas penser. Se tranquilliser sur les images habituelles, traditionnelles de la pensée ou mettre devant notre conscience la question du sens de la vie de l'homme sur terre. Il faut choisir entre ces deux voies: la première est plus calme, peut-être plus vraie, la seconde est plus attirante." - Nicolas de Staël
"L’espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement ; à toutes profondeurs." - Nicolas de Staël
"On ne peint jamais ce qu’on croit voir, on peint à mille vibrations le coup reçu, à recevoir…" - Nicolas de Staël
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier