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Timbre de Olivier Debré
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresUn message manuscrit de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
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En mémoire de Olivier Debré
Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré avait été élu membre de l’Institut de France, à l’Académie des beaux-arts. Quelques jours après sa disparition, un hommage lui sera rendu devant son atelier des Madères à Vernou-sur-Brenne, puis à la Comédie Française. Membre d’une famille célèbre qui a donné à la France de nombreuses personnalités de premier plan à la France (personnalités politiques, médical, etc), Olivier Debré, considéré comme un des représentants majeurs de l’abstraction, est mort le 1er juin 1999 à Paris. Il repose sous une stèle familiale dans le petit cimetière rural de Nazelles-Négron (Indre-et-Loire) en Touraine. En son hommage, avec res-pect, cette iris.
"Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image... Toute chose qui est participe du monde, y compris mon émotion. Les peintres qui se croient de purs lyriques décrivent le paysage de leur émotion... L'important reste l'intensité du senti-ment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion." - Olivier Debré
"Une peinture aux grands formats qui ouvrent l'espace de façon lyrique ; une abstraction qui à l'origine doit quelque peu à Nicolas de Staël mais qui a depuis longtemps conquis son expression particulière. L'un des thèmes favoris d'Olivier Debré est le paysage de la Loire qui lui permet de créer un champ fluide créer où s'épanouit la couleur." - Gérald Schurr
"L'expression sculpturale qu'il donne à ses eaux-fortes n'est pas exempte de la monumentalité de ses paysages de la Loire ; il y a là le même "coulé", l'alternance de sérénité et de violence, de spontanéité et de réflexion, de formes fermées et ouvertes de ses peintures. La pointe du graveur n'est pas toujours un scalpel, elle adoucit les structures, suggère des contours, délivre des nuances ou des pas-sages." - Pierre Cabanne
"Vastes champs colorés d'Olivier Debré, qui sous-tendent des sources naturalistes, dans des composi-tions lyriques, essaimées d'îlots de matière justement venus aux cimes du tableau, ménageant des brèches secrètes et donnant sa marque à une œuvre déjà bien connue, fervente, enlevée, aux confins de l'abstraction. Peinture du geste et du signe, sobrement définie, aérée et pourtant d'une grande densité, qui jamais ne se coupe de ses sources originelles." - Gérard Xuriguera
"Debré capte les couleurs essentielles de la nature : la forêt fauve, la prairie vert pâle. Mais il ne se sa-tisfait pas des facilités de la mode du monochrome qui, quoi qu'en disent les thuriféraires de cette technique, est un appauvrissement. Ses toiles sont plus diaprées, plus irisées que jamais. Parfois, une échancrure ouvre une échappée vers un nouvel espace, la promesse d'une future toile qui prolongera celle-ci. Quelques reliefs plus sonores affleurent ces vastes étendues fluides et leur donnent des pul-sions énergiques. Debré ne représente pas des paysages, il nous en imprègne." - Pierre Mazars
"Vingt-cinq années jalonnent la courbe qui va de formes peintes dans la pâte de l'abstraction chaude de 1943 et des signes écrits dans la vivacité du geste directement au tube du début de 1944 à la fin 1948, à la reprise des empâtements monolithiques des années cinquante, à la période actuelle de grandes plages de couleur aux confins ourlés de matière, quelque peu informelle, qui sont en quelque sorte l'accent et le centre de toute son œuvre." - Julien Alvard
Quelques notes de biographie
Olivier Debré est né à Paris en 1920. Dès l’enfance, il commence à peindre. Il entreprendra des études de lettres et d’architecture qu’il arrêtera rapidement pour la seule peinture. Après quelques toiles d’inspiration impressionnistes, Debré réalise ses premières toiles abstraites. Il rentrera véritablement « en abstraction » en 1943.
Sa peinture évolue alternativement du signe à l’empâtement et réciproquement. Il est blessé lors de la libération de Paris. A partir de 1948, l’artiste montre régulièrement son travail dans des expositions collectives, d’abord françaises, puis internationales. Il obtiendra de nombreux prix, deviendra membre au comité du Salon des Réalités Nouvelles. Parallèlement se multiplieront, à partir de 1950, les expositions personnelles, en France et à l’étranger.
Debré eut très souvent l’opportunité de réaliser des peintures monumentales (Royan, Créteil, Montréal, Toulouse, Osaka, etc.). Il réalisera décors et costumes pour le théâtre, construira une oeuvre graphique avec, notamment, de magnifiques eaux-fortes. Olivier Debré sera en pleine possession de son langage pictural dans les années 60. Définitivement, les titres de ses peintures n’indiqueront plus alors que leurs composantes chromatiques, désirant faire agir la couleur elle seule sur celui qui regarde, en dehors de toute association d’idée.
Trouver la « psychologie de la couleur » est une sorte d’obsession chez l’artiste. En 1979, Debré est nommé professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et sera résident, quelques années plus tard, à la Rice University de Houston (Texas).
Debré, homme discret, homme résolu dans son art. L'artiste est disparu en 1999.
"Je peins pour s'émerveiller et je fais de ma toile une sorte de miroir où le monde se réfléchit et se prolonge" - Olivier Debré
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Debré », P. Courthion, le Musée de Poche, Paris, 1967
- « Debré », B. Noël, Ed.Flammarion, Paris, 1984
- « Douze notes sur les peintures d'O. Debré »,G. Lascault, In Artstudio, 1988
- « O. Debré à deux voix », B. Noël, In Opus Internationnal, Paris, nov. 1990
- « Olivier Debré », Haaken Christensen, Ed. Flammarion, 1992
- « Pour les simples », F. A. Jamme, O. Debré (Illustr.), Ed. Fata Morgana, 1987
- « Olivier Debré », Haaken A. Christensen, Ed. Fragments, 1998
- « Une nuit qui n'aura pas de fin », G. Marester, O. Debré (Illustr.), Ed. Dumerchez, 2005
- « Olivier Debré : Peintures noires », D. Abadie, Galerie Louis Carré & Cie, 2013
- « Olivier Debré », L. Harambourg, Ed. Ides et Calendes, 2013
A lire de l'artiste :
- « L'espace et le comportement », L'Echoppe, Paris, 1987
- « Rencontre avec Olivier Debré », M. Vignon, Ed. Unicité, 2012
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Olivier Debré
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Olivier Debré
Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré avait été élu membre de l’Institut de France, à l’Académie des beaux-arts. Quelques jours après sa disparition, un hommage lui sera rendu devant son atelier des Madères à Vernou-sur-Brenne, puis à la Comédie Française. Membre d’une famille célèbre qui a donné à la France de nombreuses personnalités de premier plan à la France (personnalités politiques, médical, etc), Olivier Debré, considéré comme un des représentants majeurs de l’abstraction, est mort le 1er juin 1999 à Paris. Il repose sous une stèle familiale dans le petit cimetière rural de Nazelles-Négron (Indre-et-Loire) en Touraine. En son hommage, avec res-pect, cette iris.
"Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image... Toute chose qui est participe du monde, y compris mon émotion. Les peintres qui se croient de purs lyriques décrivent le paysage de leur émotion... L'important reste l'intensité du senti-ment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion." - Olivier Debré
"Une peinture aux grands formats qui ouvrent l'espace de façon lyrique ; une abstraction qui à l'origine doit quelque peu à Nicolas de Staël mais qui a depuis longtemps conquis son expression particulière. L'un des thèmes favoris d'Olivier Debré est le paysage de la Loire qui lui permet de créer un champ fluide créer où s'épanouit la couleur." - Gérald Schurr
"L'expression sculpturale qu'il donne à ses eaux-fortes n'est pas exempte de la monumentalité de ses paysages de la Loire ; il y a là le même "coulé", l'alternance de sérénité et de violence, de spontanéité et de réflexion, de formes fermées et ouvertes de ses peintures. La pointe du graveur n'est pas toujours un scalpel, elle adoucit les structures, suggère des contours, délivre des nuances ou des pas-sages." - Pierre Cabanne
"Vastes champs colorés d'Olivier Debré, qui sous-tendent des sources naturalistes, dans des composi-tions lyriques, essaimées d'îlots de matière justement venus aux cimes du tableau, ménageant des brèches secrètes et donnant sa marque à une œuvre déjà bien connue, fervente, enlevée, aux confins de l'abstraction. Peinture du geste et du signe, sobrement définie, aérée et pourtant d'une grande densité, qui jamais ne se coupe de ses sources originelles." - Gérard Xuriguera
"Debré capte les couleurs essentielles de la nature : la forêt fauve, la prairie vert pâle. Mais il ne se sa-tisfait pas des facilités de la mode du monochrome qui, quoi qu'en disent les thuriféraires de cette technique, est un appauvrissement. Ses toiles sont plus diaprées, plus irisées que jamais. Parfois, une échancrure ouvre une échappée vers un nouvel espace, la promesse d'une future toile qui prolongera celle-ci. Quelques reliefs plus sonores affleurent ces vastes étendues fluides et leur donnent des pul-sions énergiques. Debré ne représente pas des paysages, il nous en imprègne." - Pierre Mazars
"Vingt-cinq années jalonnent la courbe qui va de formes peintes dans la pâte de l'abstraction chaude de 1943 et des signes écrits dans la vivacité du geste directement au tube du début de 1944 à la fin 1948, à la reprise des empâtements monolithiques des années cinquante, à la période actuelle de grandes plages de couleur aux confins ourlés de matière, quelque peu informelle, qui sont en quelque sorte l'accent et le centre de toute son œuvre." - Julien Alvard
Mouvements de l'art
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier