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Timbre de Oskar Kokoschka
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
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En mémoire de Oskar Kokoschka
Oskar Kokoschka s’établit définitivement en Suisse en 1953, à Villeneuve où il passe les vingt-sept dernières années de sa vie ; il a 94 ans lorsqu’il s’y éteint le 22 février 1980. Il repose dans le cimetière de Clarens (Suisse, Canton de Waad). Une Fondation Oskar Kokoschka (Musée Jenisch) sera créée à Vevey en 1987 par la veuve de l’artiste. En hommage à sa mémoire, la fleur d’un ibiscus rose.
"La peinture, c’est allumer un feu." - Oskar Kokoschka
"Poussé par la curiosité ou les persécutions, Kokoschka fut un artiste nomade, s’attachant à porter témoignage des lieux et des hommes de son temps. En près d’un siècle de vie, il en aura plus que quiconque reflété les embrasements." - Gérard-Georges Lemaire
"Par-delà les récifs noirs / Se précipite ivre de mort / La fiancée du vent embrassé." - Georg Trakl, poète
"Je ne voyage pas avec l’intention romantique de verser des larmes sur le passé." - Oskar Kokoschka
"Le corps ! Il faut prendre conscience de la chair au lieu de la satiner dans l’ornement." - Oskar Kokoschka
"Nous retrouvons dans ses oeuvres l’aspect inachevé, presque avorté qu’entraîne la fougue non mesurée, et surtout le sens caché et la raison interne des choses et des gens, extirpés et étalés en leur nudité par un esprit impitoyable." - Jacques Busse
Quelques notes de biographie
Maître du sens caché et de la raison interne des villes, des choses et des gens, Oskar Kokoschka est né à Poechlarn (Autriche) en 1886. Il fut élève de l’Ecole des Arts Décoratifs de Vienne (1904-1909). Ami et condisciple d’Egon Schiele, il subit l’influence de Klimt. Kokoschka collaborera aux très réputés « Ateliers viennois » fondés par l’architecte Josef Hoffmann. En 1908, il doit se résoudre à fuir Vienne à la suite du scandale soulevé par l’exposition de ses oeuvres au « Erste Wiener Kunstschau ». Cette même année, la revue «Die Fackel» va prendre la défense du jeune artiste, désormais exclu de son école.
Alors qu’il peint ses premières œuvres, Kokoschka commence son œuvre littéraire. Il publie son premier livre de poèmes illustrés, puis des drames poétiques qui auront une influence certaine sur le mouvement expressionniste. En 1909, il se rend en Suisse et entre en relation avec le directeur de publication de « Der Sturm ». A Berlin, il rencontre Nolde, Pechstein, Kirchner et les artistes de la « Neue Sezession ». Il publie ses pièces, les fait jouer, s’attirant souvent de violentes critiques.
Engagé volontaire pour le conflit mondial, il est blessé en 1915 et sera réformé en 1917 ; l’expérience de l’horreur apportera dans son oeuvre une violente perturbation morale. Il s’installe à Dresde au sortir de la guerre et, nommé professeur à l’Académie d’Art, y restera jusqu’en 1924. Il est en contact avec Max Beckmann, Otto Mueller, Käthe Kollwitz.
1924-1933, vient le temps des voyages (France, Espagne, Angleterre, Tunisie, Italie, Irlande, Algérie, Turquie, Egypte). Kokoschka s’installe de nouveau à Vienne en 1938, part très vite pour Prague. En Allemagne, 417 de ses oeuvres sont confisquées par le pouvoir nazi, dont 16 feront partie de l’exposition « L’Art dégénéré » (Munich). Kokoschka n’est-il pas novateur, expressionniste et juif ? Il fuit Prague, part pour Londres et prendra la nationalité anglaise en 1947.
Kokoschka voyage, il enseignera un temps aux Etats-Unis. Il n’est pas lieu ici d’énumérer ni ses expositions, ni les distinctions que reçut son art. Oskar Kokoschka est mort en 1980 en Suisse ; il était de nouveau autrichien, nationalité qu’il avait reprise en 1975.
"La peinture, c’est allumer un feu." - Oskar Kokoschka
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« La vita e l’opera », H. M. Wingler, Il Saggiatore, Milan, 1961 *« Des druckgraphische werk », 2 Vol., H. W. Friedrich Welz, Verlag Galerie Welz – Verlag Karl Thieming, Salzbourg, 1975-1981 Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Art in Vienne, 1898-1918 », Peter Vergo, Phaidon, Londres, 1981
- « O. Kokoschka, 1886-1980 », R. Calvocoressi, Tate Gallery, Londres, 1986
- « O. Kokoschka - Der Sturm », cat. d'expo., Pöchlarn O-Kokoschka-Dokum., 1986
- « Oskar Kokoschka - Aquarelles et dessins », S. Sabarsky, Ed. Herscher, 1991
- « Kokoschka, peintures », R. Calvocoressi, Albin Michel, 1992
- « Kokoschka und Dresden », E. A. Seemann, cat. d'expositions, Dresde, Vienne, 1996
- « O. Kokoschka - Die gemaelde 1906-1929 », Winkler Erling, vol. 1, Ed. Gal. Welz, 1999
- « O. Kokoschka : Erotic sketches », N. Wolf, Ed. Prestel, 2007
- « Humanist und Rebell », cat., M. Brüderlin, Wolfburg Kunstm., Munich, Ed. Hirmer, 2014
- « Kokoschka », collectif, Découvrons L'art du XXème Siècle, Ed. Cercle d'Art, 2017
A lire de l'artiste :
- « Mirages du passé », Ed. Gallimard, Paris, 1984
- « Ma vie », PUF, Paris, 1986
Site internet :
www.oskar-kokoschka.chEn savoir plus :
Timbre de Oskar Kokoschka
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Oskar Kokoschka
Oskar Kokoschka s’établit définitivement en Suisse en 1953, à Villeneuve où il passe les vingt-sept dernières années de sa vie ; il a 94 ans lorsqu’il s’y éteint le 22 février 1980. Il repose dans le cimetière de Clarens (Suisse, Canton de Waad). Une Fondation Oskar Kokoschka (Musée Jenisch) sera créée à Vevey en 1987 par la veuve de l’artiste. En hommage à sa mémoire, la fleur d’un ibiscus rose.
"La peinture, c’est allumer un feu." - Oskar Kokoschka
"Poussé par la curiosité ou les persécutions, Kokoschka fut un artiste nomade, s’attachant à porter témoignage des lieux et des hommes de son temps. En près d’un siècle de vie, il en aura plus que quiconque reflété les embrasements." - Gérard-Georges Lemaire
"Par-delà les récifs noirs / Se précipite ivre de mort / La fiancée du vent embrassé." - Georg Trakl, poète
"Je ne voyage pas avec l’intention romantique de verser des larmes sur le passé." - Oskar Kokoschka
"Le corps ! Il faut prendre conscience de la chair au lieu de la satiner dans l’ornement." - Oskar Kokoschka
"Nous retrouvons dans ses oeuvres l’aspect inachevé, presque avorté qu’entraîne la fougue non mesurée, et surtout le sens caché et la raison interne des choses et des gens, extirpés et étalés en leur nudité par un esprit impitoyable." - Jacques Busse
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier