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Timbre de Piero Pizzi Cannella
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
Extrait d’un article d’Aniello Placido ***
Paris, octobre 1994
Piero Pizzi Cannella est l’un des artistes les plus représentatifs et singuliers d’une génération qui, au-delà des modes dictées par les critiques, a su imposer une vision renouvelée de la peinture, et de son objet, au cours des années quatre-vingts. Son œuvre a été, depuis son début, le résultat d’une passion pour la peinture et la volonté de vouloir transmettre, par le biais d’une stratification des pigments sur la surface classique, son besoin de connaissance. Ce dernier est à la fois la représentation toujours en équilibre d’une image faite du souvenir que l’artiste a de sa culture, et du langage pictural qui lui est propre, seul médium possible pour concrétiser ce qui se révèle à ses yeux. Entre poétique romantique et naturalisme sa peinture a su, depuis toujours, préserver une place pour que le spectateur ait les moyens de se confronter non pas à des référents cultivés (dans le sens où l’on peut cultiver sa propre culture), mais aux plaisirs même qui sourdent de la pâte dense de la peinture. Elle est matière, mémoire, et en même temps elle se libère pour définir un espace caché par lequel l’artiste tient à souligner l’importance de ce qui (en ouvrant la fenêtre) se présente a ses yeux, l’harmonie entre «l’objet» et son âme. Un paradoxe naît de la confrontation entre mémoire, liberté du geste et matière. Ils concourent à définir un espace fait de vides et de pleins, où les vides contiennent calme et oubli, et où les pleins sont rythmés par des jeux de formes sans utilité apparente. / . . . / Les objets de Pizzi Cannella, depuis le début de son expérience picturale, ont toujours un je ne sais quoi de mystérieux, de caché; ils vont de pair avec la matière utilisée pour définir son espace plastique. Cette matière se dépose par couches successives pour rendre au mieux un sentiment d’insécurité et de déséquilibre entre le fond (véritable objet d’investigation plastique) et la forme, qui ne sert que d’alibi, afin de mieux conforter une certaine transcendance de la peinture. / . . . / Piero Pizzi Cannella nous propose de nous mettre au diapason avec la culture et la nature parce qu’elles contiennent ce qui, pour lui, peut être fondamental dans l’existence du monde, à savoir une forte dose de poésie romantique et de naturalisme exacerbé.*** Aniello Placido, éditeur (avec son aimable autorisation)
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Quelques notes de biographie
Piero Pizzi Cannella est né à Rocca di Papa (Italie) en 1955. Au milieu des années soixante-dix, il fréquente à Rome le cours de peinture d’Alberto Ziveri à l’Accademia di Belle Arti et s’inscrit en Philosophie à l’Université « La Sapienza ». Il ne mène pas ces études à leur terme, se consacrant rapidement à d’autres expériences. L’art conceptuel est, dans ces années, un point de passage obligé dans la formation d’un artiste contemporain. La froide logique de cet art s’avère cependant progressivement assez peu adaptée à l’artiste, davantage sensible à un langage de chair capable de provoquer l’émotion, d’instaurer un rapport qui ne soit pas purement cérébral.
Après s’être intéressé aux avant-gardes historiques, Pizzi Cannella se lance dans une phase d’intense expérimentation. Il participe, pratiquement dès sa création, aux activités de « La Stanza », galerie romaine autogérée par des artistes qui y exposent leurs travaux (Antonio Borzi, Stefano Di Stasio, Salvatore Marroe et Arnaldo Sanna, rejoints par Giuseppe Gallo, Bruno Ceccobelli, Alberto Di Stasio, Claudio Fazio et d’autres). La Galleria La Stanza sera précisément le lieu de la première exposition personnelle de l’artiste, en 1977 (puis de la seconde l’année suivante). L’exposition présente des travaux de l’artiste qui associent des séquences photographiques à des textes écrits.
Très rapidement l’artiste émet les premiers signes d’une rupture, qui devient de plus en plus nette, avec ces expériences néo-avant-gardistes. Pizzi Cannella se remet à dessiner, puis à peindre (fin des années 70). L’art de Piero Pizzi Cannella deviendra peu à peu un art du retrait et de l’apparente simplicité, l’artiste supprimant dans son art tous les éléments qui ne s’y avèrent pas indispensables. D’aucun y voit une peinture métaphysique qui se rapproche de celle de Giorgio Morandi.
Son oeuvre tourne autour de thèmes principaux que l’artiste traite séparément ou combine entre eux : chaises, lances, flèches, tambourins, robes, coquillages, … Aujourd’hui reconnu internationalement, Piero Pizzi Cannella est l’un des artistes le plus singulier d’une génération de peintres, qui a donné au cours des années 80, une interprétation nouvelle de l’objet : simple et souvent austère. Actuellement, l’artiste superpose les deux langages que sont la peinture et le dessin, voulant briser les barrières entre les deux modes d’expression.
Piero Pizzi Cannella vit et travaille à Rome.
Tout en expérimentant et jouant avec une infinité des techniques, de supports, Piero Pizzi Cannella brise l’éphémère et fuyante démarcation qui existe entre mythe et quotidienneté, signe et représentation, parcours individuel et drame collectif. Mario Codognato
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Piero Pizzi Cannella », cat., Galerie Triebold, Bâle, 1986
- « Ceccobelli - Pizzi Cannella », cat., Galleria Mario Diacono, Boston, 1988
- « Pizzi Cannella », cat. d’expo, Stapled Pamphlet, Annina Nosei Gallery, NY 1993
- « Pizzi Cannella, Piero », cat. d’expo, Galerie di Meo, Paris, 1993
- « Pizzi Cannella », Bruno Corà, cat. d’expo, Ed. Galleria Alessandro Bagnai, 1994
- « Pizzi Cannella - Nottambulo », S. Bann, cat., Ed. Gal. Alessandro Bagnai, 1994
- « Piero Pizzi Cannella », Ed. Electa, Milan, 1997
- « Pizzi Cannella - Canto », L. B. R. Di Corato, cat. , Ed. Bandecchi & Vivaldi, 2005
- « Pizzi Cannella, monographie », Ed. XXI° siècle, Paris, 2006
- « Pizzi Cannella - Bon à tirer », I. Reale et autres, Ed. Gaspari, 2011
A lire de l'artiste :
- « Doppia coppia » L.M. Barbero, in Cat., Ed. Galleria dello Scudo, Verone, 2003
- « La colazione del poeta », coll. Scritti d'artista, Maretti Ed., 2015
Site internet :
www.archiviopizzicannella.it/En savoir plus :
Timbre de Piero Pizzi Cannella
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
Extrait d’un article d’Aniello Placido ***
Paris, octobre 1994
Piero Pizzi Cannella est l’un des artistes les plus représentatifs et singuliers d’une génération qui, au-delà des modes dictées par les critiques, a su imposer une vision renouvelée de la peinture, et de son objet, au cours des années quatre-vingts. Son œuvre a été, depuis son début, le résultat d’une passion pour la peinture et la volonté de vouloir transmettre, par le biais d’une stratification des pigments sur la surface classique, son besoin de connaissance. Ce dernier est à la fois la représentation toujours en équilibre d’une image faite du souvenir que l’artiste a de sa culture, et du langage pictural qui lui est propre, seul médium possible pour concrétiser ce qui se révèle à ses yeux. Entre poétique romantique et naturalisme sa peinture a su, depuis toujours, préserver une place pour que le spectateur ait les moyens de se confronter non pas à des référents cultivés (dans le sens où l’on peut cultiver sa propre culture), mais aux plaisirs même qui sourdent de la pâte dense de la peinture. Elle est matière, mémoire, et en même temps elle se libère pour définir un espace caché par lequel l’artiste tient à souligner l’importance de ce qui (en ouvrant la fenêtre) se présente a ses yeux, l’harmonie entre «l’objet» et son âme. Un paradoxe naît de la confrontation entre mémoire, liberté du geste et matière. Ils concourent à définir un espace fait de vides et de pleins, où les vides contiennent calme et oubli, et où les pleins sont rythmés par des jeux de formes sans utilité apparente. / . . . / Les objets de Pizzi Cannella, depuis le début de son expérience picturale, ont toujours un je ne sais quoi de mystérieux, de caché; ils vont de pair avec la matière utilisée pour définir son espace plastique. Cette matière se dépose par couches successives pour rendre au mieux un sentiment d’insécurité et de déséquilibre entre le fond (véritable objet d’investigation plastique) et la forme, qui ne sert que d’alibi, afin de mieux conforter une certaine transcendance de la peinture. / . . . / Piero Pizzi Cannella nous propose de nous mettre au diapason avec la culture et la nature parce qu’elles contiennent ce qui, pour lui, peut être fondamental dans l’existence du monde, à savoir une forte dose de poésie romantique et de naturalisme exacerbé.*** Aniello Placido, éditeur (avec son aimable autorisation)
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier