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Timbre de Pierre Cayol
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Quelques notes de biographie
Pierre Cayol est né à Salon-de-Provence en 1939. Sa rencontre à Eygalières avec Marcel Féguide (1956), dont il deviendra l’élève, aura une très grande influence sur sa carrière. Il entreprend des études artistiques à l’Ecole des Arts Décoratifs de Grenoble, et les poursuit par des cours d’Esthétique Industrielle aux Arts Appliqués de Paris (1960-1962). Après un court passage aux Beaux-Arts de Paris, il suivra les cours de l’Académie Julian de Paris (1964-1966). Dessiner devient vite pour lui une sorte de seconde nature. Ainsi, le dessin sera la base solide de la construction de son œuvre. Dès son plus jeune age, Pierre Cayol accorde une grande place au travail graphique ; on doit expliquer par ces deux dernières particularités, l’attachement de l’artiste aux peintres qui ont à la fois beaucoup dessiné et gravé, tels Rembrandt, Goya, Daumier, Braque ou Picasso, pour ne citer qu’eux.
Après une tout premier accrochage alors qu’il n’a que 25 ans (Salon de Montsauve, 1964) et une première exposition personnelle cette même année (Arles), de très nombreuses expositions, personnelles et collectives, montreront son travail au fil des ans en France comme à l’étranger (Canada, Suisse, Corée, Japon, Etats-Unis, Italie, etc.). En outre, Pierre Cayol deviendra sociétaire du Salon d’Automne de Paris en 1984.
Pierre Cayol a bâti une œuvre graphique importante ; s’il a réalisé de nombreuses estampes individuelles, la majeure partie de ses gravures et de ses linogravures a été conçue pour illustrer ses amis poètes et écrivains (Marc Alyn, Yves Berger, Jean Joubert, Joseph Pacini, Nohad Salameh, Jean Rousselot, entre autres). Pierre Cayol est passionné de poésie et il a naturellement collaboré à près d’une cinquantaine de livres d’artistes, ouvrages de bibliophilie.
Grand passionné des Indiens d’Amérique du Nord, Pierre Cayol séjourne régulièrement (et plusieurs mois par an depuis près de 20 ans !) dans les territoires indiens d’Arizona et du Nouveau-Mexique, chez les Navajos, Apaches, Hopis et Pueblos parmi lesquels il compte de nombreux amis et où il travaille également, en harmonie avec la « Terre Mère ». Le grand écrivain et poète N. Scott Momaday, son ami, écrit : « Il perçoit le paysage à la manière des indiens, le ressent en profondeur, dans sa dimension spirituelle, l’admire avec révérence ». Avec son épouse, Marie, ils sont auteurs d’un très bel ouvrage paru aux Editions du Rocher en 2005 : « Apaches - Le peuple de la femme peinte en blanc ».
Pierre Cayol vit et travaille à Tavel (prés d’Avignon, Gard) depuis 1968. C’est un jeune homme de 70 ans aux yeux émerveillés, plein de discrétion et de gentillesse, conscient de la Beauté du Monde, un homme prêt à donner et à recevoir, un homme de paix et d’harmonie.
« Vivrons-nous jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau qui te ressemble ? » écrivait Charles Baudelaire.
Pierre Cayol offre au plus solide de l’humble réalité des objets et au plus mystérieux du monde le lieu d’une énigmatique coïncidence. Joseph Pacini.