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Timbre de Pierre Tal-Coat
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Pierre Tal-Coat
A l’âge de 79 ans, Pierre Tal Coat, né Pierre Jacob, disparaît le 11 juin 1985 à Saint-Pierre-de-Bailleul (Eure, Normandie) à son domicile de « La Chartreuse » où il s’était installé au tout début des années 60 ; à flanc de colline, dans une tombe simple et anonyme, il repose dans le petit cimetière du village. En son hommage, nous déposons une pivoine sur sa dernière demeure.
"Il englobait la nature de son regard. Il ne faisait plus qu'un avec elle. Moi, j'avais l'interdiction formelle d'écraser ne serait-ce qu'une fourmi." - Pierrette de Molon (fille de l’artiste)
"Ma démarche va toujours le plus possible vers le réel... Le réel n'est pas l'idée. C'est le fait de vivre. Seul l'instant compte." - Pierre Tal Coat
"Et d’avance nous comprenons celui qui s’étonnera que quelque chose reste à dire d’un art qui, sans jamais parler de soi, ouvre, à tous et en chacun, l’espace dans lequel il écoute ce qui est … advenir." - Henri Maldiney
"Etonnant, à la réflexion, que Pierre Tal Coat ait pratiqué la gravure. Son art est si loin de ce qui est enserré d’avance, prescrit, contraint." - Rainer Michael Mason
"Blanc comme si tout ce qui était à venir devait naître de la lacune. " - André du Bouchet
"En ces lieux déserts, habités de l'invisible lieu dans le frémissement du passage, le silence, l'ici attentif, sont toutes choses à dire qui relient et font qu'ainsi, habité et porté de l'univers de l'indicible lieu, il est l'Ouvert." - Pierre Tal Coat
Quelques notes de biographie
Pierre Jacob, qui prendra le pseudonyme de Pierre Tal-Coat en 1927, est né à Clohars-Carnoët (Finistère, France) en 1905. D’abord apprenti forgeron, puis clerc de notaire, mouleur et peintre céramiste, très tôt Pierre Jacob dessine. Il fait ses études d’art à l’Académie de la Grande-Chaumière (Paris) entre 1924 et 1926. En 1927 est organisée la première exposition (Galerie Fabre) de Pierre Tal-Coat qui prend son pseudonyme à cette occasion (« Front des bois » en breton). Il fait, la même année, la connaissance d’Henri Bénézit, son premier marchand, qui deviendra son ami.
Pendant les années 30, l’artiste peint des toiles figuratives, très dépouillées, des portraits de femmes, des autoportraits et des paysages. De 1932 à 1939, il est membre du groupe Forces Nouvelles, groupe qui milite pour un retour à la tradition picturale « dans un contact fervent avec la nature ». En 1936, Tal-Coat proteste contre la guerre d’Espagne par une série de peintures, les Massacres. En 1940, il tisse une amitié avec Giacometti et fait la connaissance de Balthus, d’Artaud et de Tzara.
Il abandonne la figuration vers 1945 et réalise alors des oeuvres informelles, sans toutefois abandonner le rapport étroit que son art entretient avec la nature. Tal-Coat rencontre André Masson et le poète Jean du Bouchet dont il restera toute sa vie très proche et avec lequel il concevra de nombreux livres illustrés. Pierre Tal-Coat peint des traces de lumière et des empreintes ; ce seront des séries (Mouvements d’eau, Signes, Passages, Vols, Troupeaux, etc.). Son travail sera montré dans de nombreuses expositions dans des musées ou des galeries, principalement en France et en Suisse.
Malgré des difficultés matérielles qui ne cesseront jamais tout au long de sa vie artistique, Tal-Coat continuera toujours son travail, solitaire et acharné.
Pierre Tal-Coat est mort en 1985 à Saint-Pierre-de Bailleul (Eure, Normandie, France).
Le monde de Tal Coat, homme de la terre, c'est le monde que l'on dit extérieur, mais c'est plus que cela, c'est la nature, au plein sens de ce terme.
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Tal-Coat », Jean Leymarie, Skira, 1992
- « Portrait de P. Tal Coat », Emmanuel Pernoud, B. Nationale de France, 1999
- « . . ., l’art de Tal Coat », Henri Maldiney, Deyrolle, 1993
- « Tal Coat devant l’image », Cat., Musées d’art et d’histoire, Genève, 1997
- « L'immobilité battante », cat. d'expo., Galerie Vidal-Saint Phalle, Paris 2007
- « Tal Coat, peintures et dessins 1946 - 1985 », BAM - Beaux-Arts Mons, Belgique, 2011
- « L'Immobilité battante, Entretiens avec J.-P. Léger », Ed. L'Atelier contemporain, 2017
- « Tal Coat, », Georges Limbour, préface de Pierre Brullé, Ed. Le Bruit du temps, 2017
- « Tal Coat, Pierre et front de bois », Jean-Pascal Léger, Ed. Somogy, 2017
- « Tal Coat, la liberté farouche… », Bruno Ely et autres, Ed. Somogy, 2017
A lire de l'artiste :
- « Entretien avec P. Tal Coat », Le monologue du peintre, vol. II, Julliard, 1960
- « Tal Coat, l'atelier ouvert », film de Michel Dieuzaide, 2016
Site internet :
webmuseo.com/ws/tal-coat/app/collection/En savoir plus :
Timbre de Pierre Tal-Coat
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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A l’âge de 79 ans, Pierre Tal Coat, né Pierre Jacob, disparaît le 11 juin 1985 à Saint-Pierre-de-Bailleul (Eure, Normandie) à son domicile de « La Chartreuse » où il s’était installé au tout début des années 60 ; à flanc de colline, dans une tombe simple et anonyme, il repose dans le petit cimetière du village. En son hommage, nous déposons une pivoine sur sa dernière demeure.
"Il englobait la nature de son regard. Il ne faisait plus qu'un avec elle. Moi, j'avais l'interdiction formelle d'écraser ne serait-ce qu'une fourmi." - Pierrette de Molon (fille de l’artiste)
"Ma démarche va toujours le plus possible vers le réel... Le réel n'est pas l'idée. C'est le fait de vivre. Seul l'instant compte." - Pierre Tal Coat
"Et d’avance nous comprenons celui qui s’étonnera que quelque chose reste à dire d’un art qui, sans jamais parler de soi, ouvre, à tous et en chacun, l’espace dans lequel il écoute ce qui est … advenir." - Henri Maldiney
"Etonnant, à la réflexion, que Pierre Tal Coat ait pratiqué la gravure. Son art est si loin de ce qui est enserré d’avance, prescrit, contraint." - Rainer Michael Mason
"Blanc comme si tout ce qui était à venir devait naître de la lacune. " - André du Bouchet
"En ces lieux déserts, habités de l'invisible lieu dans le frémissement du passage, le silence, l'ici attentif, sont toutes choses à dire qui relient et font qu'ainsi, habité et porté de l'univers de l'indicible lieu, il est l'Ouvert." - Pierre Tal Coat
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier