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Raymond Guerrier

"J'ai le goût naturel de peindre en profondeur et sans système."

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Quelques notes de biographie

Raymond Guerrier, d’origine bretonne, est né à Paris en 1920. Ce caractère solitaire se formera en autodidacte car il l'est férocement, ce sera au contact des musées. L'essentiel de sa vie se passera en Provence - il s' installe à Eygalières en 1955 , où son besoin d'indépendance, sa recherche de calme, son âme éprise de liberté, le conduiront.
Sa première exposition personnelle sera organisée à la Galerie Stiébel (Paris) ; d’autres suivront en France et à l’étranger (Londres, New-York, Genève, Caracas, etc...). Dès ses premières expositions, l’artiste va s’imposer comme un des peintres majeurs de sa génération. Il obtient le prix de la jeune peinture en 1953, devant des peintres déjà célèbres comme Bernard Buffet, Lorjou, Rebeyrolle.
Guerrier voyage : Espagne, Italie, Grèce, Maroc, Jordanie, Israël, et ces voyages ensoleillés joueront un rôle primordial dans son oeuvre ; l’artiste éclaircit sa palette. Guerrier a toujours affirmé son « goût naturel de peindre en profondeur et sans système ». Dans une première époque, l'apprentissage, sa peinture s'inscrit dans le monde figuratif. Sa manière d'alors, comme sa palette où dominent les gris, contribue à créer un climat poétique et nostalgique. Il peint des paysages, parfois animés de personnages, et des natures mortes. Son cheminement le mènera progressivement, de sentiments en découvertes, vers l'abstrait.
C'est à Eygalières, en Provence donc, que l'homme prend racine véritablement. Le sud lui donne ses sujets. C'est là que la facture de son langage pictural se relâche peu à peu. Une influence de Braque se fait jour ; l'organisation et l'apparence des formes changent, l'artiste se dirige vers l'abstraction. Le monde extérieur et les objets s'effacent pour laisser la place à des agencements purement plastiques de couleurs, de formes et de rythmes.
Raymond Guerrier ne cesse de porter son regard sur le monde et il veut donner son témoignage, un témoignage vrai. Michel del Castillo dit de l'artiste : « Guerrier finit par ôter au sujet tout ce qui distrait et qui flatte les yeux pour n'en plus considérer que les implications profondes ».
De nombreux musées possèdent des oeuvres de l’artiste disparu à Eygalières en 2002 (M.N.A.M de Paris, Musée Réatu à Arles, Musée Cantini de Marseille, Musée de Tokyo, etc...).

Raymond Guerrier peint avec fièvre et patience, avec obstination et pudeur, avec force et tendresse, avec violence et gravité. Avec densité et exigence, il peint le poids exact, le poids cosmique des choses. PierreJean Vuillemin

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

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Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
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Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « Le gravité de Guerrier », In « Galerie des Arts », Paris, 1970
  • « R. Guerrier, vingt ans de peinture », cat., Musée d'Art et d'Histoire, 1972
  • « Raymond Guerrier », Ed. Centre Culturel Jean Houdremont, 1979
  •   Raymond Guerrier », cat., Ed. Galerie Antoine Ravez, Fontenay-le-Comte, 1982
  • « La réaction figurative 1948-1958 », C. Counord-Alan, Ed. Galerie 1950-Alan, 1990
  • «  Raymond Guerrier », cat., Ed. du Centre culturel de Fécamp, 1990
  • « Raymond Guerrier », Cat., Musée Paul-Valéry, Sète, 1996
  • «  Raymond Guerrier », L. Harambourg, in La Gazette de Drouot, 28 juin 2002
  • « Les insoumis de l'art moderne ..., 1948-1958 », P. Basset, Ed. Un certain regard, 2009
  • «  Six artistes sur quatre générations », cat., Galerie 22, Coustellet, 2017
A lire de l'artiste :
  • « La bête du Vaccarès », J. d'Arbaud, ill. , Ed. Bibliophiles de France, 1958
  • « Raymond Guerrier », cat., Galerie Sabine Vazieux, Paris, 2007
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.

En savoir plus :


Mouvements de l'art

+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art

Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

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