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Robert Indiana

"Je suis un peintre américain, pas un internationaliste qui parlerait un esperanto artistique."

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Quelques notes de biographie

Robert Clark, qui prendra plus tard le pseudonyme de Robert Indiana, est né à New Castle (Indiana, Etats-Unis) en 1928. Il étudiera d’abord dans différentes institutions ou écoles d’art aux Etats-Unis (Indianapolis, Utika, Chicago, etc.), avant de suivre un enseignement au College of Art d’Edimbourg, puis à Londres. Robert Indiana voyage au Mexique, en Europe et à l’intérieur des Etats-Unis. Il s’installe à New York en 1958.
En 1961, il figure à l’exposition « Studio of Dance », et, l’année suivante, à l’exposition historique « New Realists », laquelle réunit alors une grande partie des artistes internationaux qui se réclament du Pop Art, langage typiquement nord-américain. En 1962 également est organisée sa première exposition personnelle aux Etats-Unis. Artiste-clef du Pop Art, Indiana expose partout, participe à toutes les manifestations du mouvement (Montréal, Sao Paulo, Düsseldorf, New York, Chicago, etc.). Il sera présent, en 1990, à la FIAC de Paris.
Robert Indiana fait partie de la seconde vague des artistes américains du Pop Art, vague qui vint après les Rauschenberg, Johns, Chamberlain, etc. Comme beaucoup d’artistes du Pop Art, Indiana évoluera dans une direction qui lui est propre. Reprenant à son compte quelques voies ouvertes par d’autres, il utilisera pour s’exprimer les tubes d’éclairage au néon, les figures géométriques (cercles, étoiles, pentagones) aux couleurs uniformes en aplats et bien délimitées.
Robert Indiana admire Edward Hopper et le peintre Charles Demuth, l’un des précurseurs de la représentation de l’industrialisation américaine ; en 1963, il rend hommage à ce dernier par le célèbre « The Demuth American Dream », composition à partir du chiffre 5 et d’un jeu d’étoiles. Indiana travaille sur le signe. Bientôt l’artiste en vient à n’utiliser plus que lettres et chiffres. Son célèbre « Love » avec le O incliné deviendra l’image référence du Pop Art, image que l’artiste déclinera sans cesse, image obsessionnelle qui envahira le monde nord-américain. Le parcours de Robert Indiana, devenu presque l’homme d’une seule image, reflète bien l’esprit du Pop Art, esprit qui entretient des rapports pour le moins ambigu, haine et adulation, avec la société de consommation.
Personnage insolite, Robert Indiana s’installe en 1978 à Vinhalven, dans une île du Maine (Etats-Unis) ; il cesse alors de peindre, refuse la demande, afin de ne se consacrer qu’à la sculpture (troncs d’arbres assemblés en idoles barbares). A l’occasion d’une rétrospective organisée à Nice en 1998, il reprend pourtant une septième variante de « American Dream », consacrée cette fois à 3 femmes américaines venues vivre en France (Joséphine Baker, Isadora Duncan et Grace Kelly).
Robert Indiana est mort en mai 2018, il avait 89 ans.

"Pour composer son "héraldique" de l’Amérique, l’artiste puise sans barguigner au fond de son coeur les émotions enfouies, souvenirs littéraires, amitiés, naissances et morts". - D. Widemann

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

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Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
Tous les catalogues raisonnés

Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « R. Indiana, wood works », Smithsonian Institution, Washington, 1984
  • « R. Indiana », C. Weinhardt, Abrams, New York, 1990
  • « R. Indiana, rétrospective », G. Perlein, MAM et d’Art Contemporain, Nice, 1998
  • « R. I., figures of speech », S.-E. Ryan, Yale University Press, New Haven, 2000
  • « Robert Indiana », Nathan Kernan, coll. Mémoire de l'art, Assoline Ed., 2004
  • « Robert Indiana », S. Salama-Caro et autres, Ed. Rizzoli International, New York, 2006
  • « Robert Indiana: New Perspectives », coll., Hatje Cantz Verlag, 2012
  • « Robert Indiana », L. Salomé, A. Unruh, cat., Ed. RMN, Paris, 2012
  • « R. Indiana: Beyond LOVE », B. Haskell, cat., Whiney Museum of Art, New York, 2013
  • « The Essential Robert Indiana », M. Krause, J. Wilmerding, Ed. Prestel, New York, 2013
A lire de l'artiste :
  • « Interview », B. Diamonstein, In Inside N. Y.’s Art World, Rizzoli Int., 1979
  • « Interview », P. Gandler Orchier, in Catalogue raisonné des estampes, 1991
Site internet :
robertindiana.com/

En savoir plus :


Mouvements de l'art

+ POP-ART / 1955-1970 / Pauline Boty, Sigmar Polke, Romero Britto, Tom Wesselmann, etc.
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Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

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