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Timbre de Roger-François Thépot
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques notes de biographie
Roger-François Thépot, dit François Thépot, est né à Landeleau (Finistère, France) en 1925. Il commence à peindre en autodidacte en 1941, avec un intérêt particulier pour le paysage et les natures mortes ; ses premières toiles sont sombres, avec une prédominance de noirs, verts foncés, violets et bleus sourds. Le jeune artiste s’installe à Paris en 1947 et, se consacrant à la céramique pendant quelques années, cesse de peindre pour un temps.
Thépot reprend la peinture en 1950, évoluant peu à peu vers l’abstraction. Sa première toile abstraite est datée 1951, année où l’artiste abandonne définitivement la figuration. Il rencontre Jean Deyrolle qui le conseille et l’encourage (1952), puis Michel Seuphor (1954), dont la longue amitié sera déterminante. Thépot est alors décorateur et régisseur au Théâtre de Poche (Paris, 1953). En 1955, la visite des expositions « Glarner » (Galerie Carré, Paris) et « Kandinsky » (aquarelles, Galerie Maeght) l’impressionne au point de lui faire réaliser ses premières compositions polygonales grises ; la période qui va suivre le verra poursuivre et développer ce style sans interruption pendant plusieurs années. Roger-François Thépot rencontre Jean Arp (1955) et de nombreux artistes importants de son temps.
Outre ses expositions personnelles (Paris, Bruges, Bruxelles, puis Toronto, etc), l’artiste va participer régulièrement à des salons et expositions collectives à partir de 1954 : Salons Comparaisons et Réalités Nouvelles, Ecole de Paris (1958), Salon de l’Art Sacré, Salon de Mai, « Construction and Geometry in Painting » (New York, 1960-61), Exposition Internationale du Constructivisme, Musée de Céret, etc.. Il sera membre-fondateur du groupe « Mesure » à Paris en 1961.
En 1964, il obtient une bourse du Conseil des Arts du Canada et part vivre à Toronto ; il enseignera plusieurs années à l’Ontario College of Art de cette ville, venant passer ses étés en France.
L’abstraction vers laquelle Thépot s’orienta en 1951, s’apparente à la tendance de l’abstraction géométrique. Son art, de sobriété, d’équilibre et de mesure, se caractérise, dans des structures généralement strictement orthogonales, par la richesse et la solennité des accords de gris et de noirs profonds. En 1990, la Galerie Lahumière (Paris) organisera une belle exposition de son œuvre. « Il peint le monde comme il le conçoit depuis son île, et l’éloignement fait que tout se transforme en beauté pure, que tout se nimbe d’un sourire très fin, » écrivit Michel Seuphor au sujet du peintre.
Homme délicat, fragile et fort à la fois, d’une très grande discrétion, Roger-François Thépot est mort en 2003.
L’art de Thépot ? Une architecture sévère fondée sur des sentiments purs, sur une sorte de bonté universelle. Un bouddhisme de calviniste. Michel Seuphor
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Construction and Geometry in painting », cat., Galerie Charlette, NY, 1960
- « Groupe Mesure », cat. d'expo. collect., Musée des Beaux-Arts de Rennes, 1961
- « Peinture construite », cat. d'exp. collect., Galerie Hautefeuille, Paris, 1962
- « Art abstrait formel », cat. d'exp. collect., Galerie Hautefeuille, Paris, 1962
- « Mesure - Groupe expérimental », cat. d'expo. collect., Märkisches Museum, 1965
- « Constructivism: Origins & evolution », G. Rickey, Ed. G. Braziller, NY, 1967
- « Thirteen French Artists », cat. d'expo. coll., Gallery Nippon, Tokyo, 1967
- « Thépot », cat. d’exp., Galerie Moos, Toronto, 1967
- « Roger-François Thépot », M. Seuphor, cat. d’exp., Galerie N.I., Den Haag, 1974
- « Groupe Mesure », Luc Peire, in Mesures Art International n°2, Paris, 1988
A lire de l'artiste :
- « R.-F. Thépot : Les artistes contemporains, 4 », Imre Pan, Ed. Morphèmes, 1963
- « Thépot », Michel Seuphor, M.-M. Thépot, Collection Prisme n°11, Paris, 1972
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Roger-François Thépot
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresMouvements de l'art
+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
+ REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier