Deux artistes au service de la liberté.
Carlos Franqui, écrivain, poète, journaliste, critique d’art mais aussi et surtout défenseur farouche de la Liberté.
Et puis, Sandy Calder, dont l’art s’est construit en dehors de toute règle et nous enchante par sa poésie.
Dans un texte consacré à Calder (revue Derrière le Miroir n° 190), Carlos Franqui - qui aussi collabora étroitement avec Miro, Wifredo Lam, Camacho et de nombreux artistes encore - dit : « Calder, c’est la liberté. La liberté qui ne peut être statique..... La liberté qui danse sa joie d’être libre, une liberté qui se réinvente elle-même. Calder propose concrètement la liberté. D’être libres de façon concrète, parce que la liberté est un mouvement total, dans toutes les directions ». C’est texte d’un auteur militant qui exhorte chacun à s’extraire de sa prison, à être le créateur de SA propre liberté, une liberté jamais acquise, à redéfinir sans cesse à l’intérieur de soi-même.
La rencontre avec Mondrian eut un effet déterminant pour Calder, elle introduit la couleur dans son oeuvre. L’artiste la limita au blanc, noir, rouge, bleu et jaune. Cette simplification s’appliqua aussi aux motifs de ses gouaches, qu’il réalisa en abondance. « J’aime beaucoup faire des gouaches. Cela va vite et l’on peut s’étonner soi-même ». Car là encore, il est question de liberté, d’affranchissement des règles, de jeu avec les formes, les couleurs, les lignes, en un mot de jubilation.
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