Pablo Palazuelo
Après une longue maladie, Pablo Palazuelo de la Pena meurt le 3 octobre 2007 dans la commune madrilène de Galapagar, petite citée où il est né 92 ans plus tôt. Il repose dans le caveau familial du cimetière ancien de Galapagar. Une fleur du laurier rose déposée au pied de sa dernière demeure, en hommage à sa mémoire.
Des dits ou des écrits
"La géométrie a toujours influencée l’art depuis les peintures préhistoriques jusqu’aux avant-gardes. Cette recherche a toujours existé de manière intuitive." - Pablo Palazuelo
"Palazuelo appartient au groupe des « Grands », comme Chillida et Tàpies ; il est le peintre de la géométrie, une géométrie métaphysique." - Luis Gordillo
"Pablo Palazuelo exprime le sol ocre et rouge de la Castille, ses tracés s’offrent indéchiffrables, tels d’inquiétants symboles, transpositions en signes de ses recherches musicales, cherchant à transcrire ce qu’il appelle « la matière sonore »." - Michel Enrici
"Les rythmes de la nature se traduisent en « art plastique »." - Pablo Palazuelo
"On se méprendrait assez gravement sur l'entreprise de Palazuelo si l'on n'y discernait qu'un savoir superbe des figures. Ce qui oriente sa recherche, c'est la métamorphose incessante de l'être, ce dialogue mystérieux des formes primordiales que l'artiste à pour mission non point de transposer mais de transcrire." - Claude Esteban
"Palazuelo était un poète mystique, un artiste isolé qui s'est exclusivement consacré à ses peintures. Hors du marché, c’était réellement un être pure et vivait dans son monde." - Luis Gordillo