Fermín Aguayo
Né dans un village de la vieille Castille en 1926, Fermín Aguayo fera très tôt l’expérience douloureuse de la guerre civile espagnole. Artiste autodidacte, solitaire et silencieux, le peintre espagnol de l’abstraction est brutalement emporté le 22 novembre 1977 à Paris ; il avait seulement 51 ans. Il laisse une œuvre virtuose et habitée par une profonde et troublante humanité. Il repose dans la 17e division du cimetière parisien de Bagneux. En son hommage, avec respect, cette fleur du passiflore, fleur de la passion.
Des dits ou des écrits
"Fermín Aguayo fait preuve très vite d’un instinct artistique peu commun, se révèle comme le plus créatif d’un groupe de trois peintres baptisé « Portico » (1947-1952) et s’affiche courageusement, malgré le conformisme ambiant, comme l’un des pionniers de la peinture abstraite en Espagne." - Juan Manuel Bonet
"Le centre du monde est notre propre conscience. Mais ne faisons pas de philosophie. Nous ne pouvons parler qu’en peinture. (…) Mon propos n’est pas la ressemblance mais la vraisemblance, pas l’identification mais l’identité. " - Fermín Aguayo
"Aguayo est à la peinture ce que Giacometti a réussi en sculpture." - Dora Vallier
"Fermín Aguayo est un peintre « habité », tant l’intériorité de ses peintures est palpable." - Jean Planque
"Fermín Aguayo se pose non pas comme un peintre figuratif et descriptif mais comme un peintre du percevoir et de la présence." - Galerie Jeanne-Bucher
"Mon passage de peintre abstrait à celui de peintre de la réalité va dans le sens d’une présence ressentie en profondeur, d’une transformation de la matière en quelque chose de vivant." - Fermín Aguayo