In Würdigung von . . .
Alfred Reth
1884-1966
« En septembre 1966, un des plus purs artistes de notre époque s'éteint en plein Paris, avant qu'un seul musée ait présenté l'ensemble de ses travaux », constate Waldemar George, ami de l’artiste et critique d’art, dans son oraison funèbre. Alfred Reth meurt le 15 septembre 1966 à Paris, dans son atelier. Il est enterré deux jours plus tard au cimetière Montparnasse (1ère Division). En hommage, une simple pensée (« Forget me not » en anglais).
Des dits ou des écrits
"Je ne crois pas que les racines de l'art varient beaucoup dans le temps." - Alfred Reth
"Je suis d'avis que l'art n'est pas en compétition avec la nature par l'atmosphère, la psychologie, la sensation, mais que l'affaire de l'art est d'exprimer dans l'espace les représentations que l'esprit de l'homme a des choses." - Alfred Reth
"Reth peut être considéré comme un des plus sérieux et des plus "authentiques" précurseurs du mouvement actuel vers l'abstraction." - Jacques Lassaigne (Critique d’art, 1948)
"Avec sa peinture, Reth met fin au dilemme entre le figuratif et le non-figuratif, entre l'abstrait et le tachisme." - Pierre Cabanne (Critique d'art, 1968)
"Il est sur le chemin de Delaunay, pour lui la couleur n'est pas un simple élément distinctif des choses mais un élément constitutif, une forme en soi, une entité indépendante qui ne nécessite pas d'être complétée." - Csaba Sik (Critique d’art)
"Le silence parisien autour de Mr Reth cache un mystère car, ou il fut et reste un parangon de modestie dédaigneux de bruit et de gloire, ou il subit une injustice dont les raison nous échappent." - M. Mermillon (Journaliste, 1949)