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Paul Mansouroff

Arrivé en France en 1928, Paul Andréevitch Mansouroff est mort, à Nice le 2 février 1983 ; l'artiste s'y été installé définitivement en 1975. Il repose au cimetière de Caucade à Nice, cimetière dédié au Grand Duc héritier Nicolas Alexandrovitch, qui témoigne de l’importance de la diaspora russe dans la ville azuréenne, en particulier après la Révolution de 1917. On y trouve ainsi de très nombreuses tombes d'aristocrates russes. En son hommage, avec respect, cette rose.


Des dits ou des écrits

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"Mes œuvres n'ont pas de sujet et sont exclusivement abstraites, et si quelque chose peut être identifié, ce n'est que le résultat d'une pure coïncidence. " - Paul Mansouroff

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"La contribution de Mansouroff à l'avant-garde en Russie était un art totalement non objectif qui utilisait des surfaces verticales allongées pour explorer les questions d'espace et de corrélations spatiales." - Anonyme

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"L’art de Paul Mansouroff, né à Saint-Pétersbourg en 1896, s’est révélé lors de la révolution russe et s’est épanoui durant les vingt-cinq dernières années de sa vie en France, à Paris d’abord, puis à Nice de 1970 à 1983, année de sa mort. " - Lina Mistretta

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"Paul Mansouroff est un peintre solitaire rangé parmi les suprématistes mais irréductible à une seule case dans une histoire de l’art aimant l’ordre et la clarté." - Alexandre Crochet

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"Je cherche le rapport exact entre l'instinct et le calcul." - Paul Mansouroff

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"On le sait, le terme « avant-garde russe » a été lancé dans les milieux marxistes ou marxisants européens dans les années 1960. /.../ Les « inventeurs » de l’appellation « avant-garde russe » se sont tournés vers elle comme étant le produit de la Révolution d’Octobre et ont créé le mythe des « Années Vingt » où tout aurait été réalisé par l’élan révolutionnaire bolchevique. Pendant la Terreur stalinienne, cet art a été relégué dans les oubliettes des réserves des musées de l’URSS, quand il n’était pas l’objet d’autodafés dès la fin des années 1920. Il a fallu attendre les années 1960 pour que les historiens de l’art occidentaux révèlent l’ampleur du mouvement pictural dans la Russie du premier quart du XXème siècle, ampleur qui faisait de ce pays un lieu de l’art aussi original et aussi universel que celui qui avait vu fleurir les écoles d’icônes du monde russien du XVème au XVIIème siècles." - Jean-Claude Marcadé