Maria Helena Vieira Da Silva
Le pressentiment de sa proche fin inspireront à Vieira da Silva quelques peintures bouleversantes. Née à Lisbonne le 13 juin 1908, Helena Vieira da Silva s’éteint à Paris, le 6 mars 1992. Ses obsèques auront lieu au cimetière de Yèvre-le-Chatel (Loiret) où reposent sa mère et Arpad Szenes (mort à Paris le 16 janvier 1985). Le couple possédait une maison dans ce village, "La Maréchalerie", dans laquelle il passait plusieurs mois par an depuis son acquisition en 1960. En hommage à sa mémoire, à celle de son mari, nous déposons avec respect un couple de roses sur cette dernière qui les unit.
Des dits ou des écrits
"Je l'ai remarquée immédiatement. J'ai eu le coup de foudre pour le regard de ma femme; il était différent de tous les autres." - Arpad Szenes
"La vision frontale de Vieira da Silva est celle d'un espace construit en fonction de l'imaginaire, point de fuite de la perspective et qui est celui du souvenir, pure projection délestée du réel." - Dora Vallier
"Je cherche à voir le monde d’un autre œil." - Vieira da Silva
"Je suis venue à Paris pour des raisons intellectuelles, en dehors de toute raison pratique... Du port de Lisbonne on partait autrefois pour découvrir le monde et ensuite le peupler. A Paris, on le découvre sur place à chaque instant par des moyens spirituels." - Vieira da Silva
"Sans une bonne fée, un magicien et un solide ange gardien, rien à faire; il faut au moins une trinité pour faire aimer un pauvre peintre !" - Vieira da Silva
"Il faut vivre longtemps pour avoir le temps de faire beaucoup de bêtises et quelques chefs-d'oeuvre. " - Arpad Szenes