Le peintre Christian Bouillé est né à Montereau en 1948. Il appartient au mouvement de la figuration narrative. Il aura une enfance et une adolescence difficile. Il lit Rimbaud, copie les grands Maîtres (Léonard de Vinci, Delacroix, Jerôme Bosch, etc.). La découverte du « Manifeste du Surréalisme », alors qu'il n'a que 17 ans, est un véritable choc. Il ne veut qu'une chose : être peintre. Christian Bouillé vivra et travaillera à Nogent-sur-Marne à partir de 1985. Son...

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  Biographie de Christian Bouillé

  Le peintre Christian Bouillé est né à Montereau en 1948. Il appartient au mouvement de la figuration narrative. Il aura une enfance et une adolescence difficile. Il lit Rimbaud, copie les grands Maîtres (Léonard de Vinci, Delacroix, Jerôme Bosch, etc.). La découverte du « Manifeste du Surréalisme », alors qu'il n'a que 17 ans, est un véritable choc. Il ne veut qu'une chose : être peintre. Christian Bouillé vivra et travaillera à Nogent-sur-Marne à partir de 1985. Son oeuvre, à tendance surréaliste et qui oscille entre le mirage et le rêve, a toujours un caractère inattendu et irréel quel que soit le sujet traité. Il fut un fervent adepte des techniques mixtes. Par ses techniques de collages, d'effacement résultant d'un frottement ou du passage d'un essuie-glace, ses sujets donnent l'impression de se diluer dans sa peinture. Christian Bouillé a participé à de nombreuses expositions collectives, en France et parfois à l'étranger ; de même, il a montré son travail à de nombreuses reprises dans des expositions personnelles non seulement dans des galeries parisiennes mais aussi en province (Cherbourg, Saint-Lô, Montbéliard, etc.). On notera l'article d'Alain Jouffroy sur le peintre (« Alors vite ! Christien Bouillé », in Opus International n°105, 1987), poète qui deviendra un ami indéfectible et qu'il illustrera bien des années plus tard (« Odieux les dieux, joyeux les yeux », Ed. Le Grand Pirate, 1998.). L'artiste a également réalisé des peintures murales, ainsi que des scénographies. Le peintre aura eu un langage visuel très personnel, narratif et symbolique. La dépression gagnera son âme. Christian Bouillé disparaît dans son atelier de La Varenne au cour de l'été 2005.
  

  

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