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L'artiste grec Jannis Kounellis est né au Pirée en 1936. Artiste
multidiciplinaire, son oeuvre associe peinture et sculpture,
architecture et musique, théâtre et danse. À vingt ans, Kounellis quitte
la Grèce et s'installe à Rome pour étudier à l'Académie des Beaux Arts.
Il est d'abord influencé, à cause de leur radicalisme formel, par les
travaux d'Alberto Burri et de L'artiste grec Jannis Kounellis est né au Pirée en 1936. Artiste
multidiciplinaire, son oeuvre associe peinture et sculpture,
architecture et musique, théâtre et danse. À vingt ans, Kounellis quitte
la Grèce et s'installe à Rome pour étudier à l'Académie des Beaux Arts.
Il est d'abord influencé, à cause de leur radicalisme formel, par les
travaux d'Alberto Burri et de Lucio Fontana. Il deviendra l'une des figures emblématiques de l'Arte Povera
(Mario Merz, Giovanni Anselmo, Michelangelo Pistoletto, Luciano Fabro
et Giuseppe Penone). Jannis Kounellis débute son oeuvre dans les années
50 en peignant des lettres, des flèches et des numéros sur des supports
originaux tels que du bois ou du papier journal. En 1967, il commence à
réaliser ses premières sculptures, ainsi que des installations et des
performances théâtrales. Il réalise plusieurs décors d’opéras. Jannis
Kounellis recourt surtout à des matériaux bruts, d’origine industrielle
ou organique (charbon, feu, laine, pierre, bois, café...) pour composer
des installations monumentales. Ses oeuvres mettent en scène des forces
opposées telles la durée et l’éphémère, le mou et le dur, le vivant et
le mort, l’industriel et l’organique et donnent à voir son
interprétation du rapport entre nature et culture. En 1971, il participe
à la Biennale de Paris, puis, l'année suivante et pour la première
fois, à la Biennale de Venise. Chez Jannis Kounellis, les intentions
culturelles prédéterminent les formes de ses œuvres, comme si sa plus
grande inquiétude était de voir ces dernières se dissoudre, se
confondre, avec un simple nihilisme. L'artiste est mort au début de l'année 2017.
Biographie de Jannis Kounellis
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Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* « Jannis Kounellis Editions 1972-1990 », J. Schellmann, Editions Schellmann, Munich/New York, 1991 Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
* « Jannis Kounellis », Mary Jane Jacob, catalogue d'exposition, Museum of Contemporary Art, Chicago, 1986* « Odyssée lagunaire, Ecrits et entretiens (1966-1989) », Ed. Daniel Lelong, Paris, 1990
* « Kounellis », M. Meneguzzo, Ed. Skira, Milan, 1997
* « Le corps du délit », Jean Frémon, Galerie Lelong, Paris, 1998
* « Kounellis », catalogue d'exposition, Ed. Charta, Milan, 2002
* « Yánnis Kounéllis », Gloria Moure, Ed. Electa Mondadori, Milan, 2003
* « XXII Stations on an Odyssey 1969-2010 », Yánnis Kounéllis, Ed. Prestel, 2010
* « Yánnis Kounéllis », Christophe Beaux, Chiara Parisi, Ed. Hatje Cantz, Berlin, 2016
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
En mémoire de Jannis Kounellis
Représentant majeur de l’Arte Povera, mouvement revendiquant la pauvreté visuelle, le peintre et sculpteur grec Jannis Kounellis, italien par adoption, est mort le 16 février 2017 à Rome où il s’était installé depuis le milieu des années 50, il avait 80 ans. Dans une église pleine et qui n’avait pas pu accueillir tous ceux qui voulaient lui rendre ce dernier hommage, les funérailles de l’artiste furent organisées dans la Basilique de Santa Maria sur la Piazza del Popolo, plus connue sous le nom de l’église des artistes. Il repose au cimetière de Rome connu aussi sous le nom de cimetière de Testaccio. En son hommage, avec nos pensées les plus respectueuses, cette marguerite.
"Je n’ai recherché que des choses très belles. J’ai mesuré la distance par rapport à l’objectif. J’ai vu le sacré dans l’objet d’usage quotidien. J’ai cru dans le poids comme juste mesure. […] Je veux le retour de la poésie par tous les moyens : par la pratique, par l’observation, par la solitude, par le verbe, par l’image." - Jannis Kounellis
"Il ne saurait être question pour Kounellis de bronze ou de marbre, mais de charbon en tas, de pierres brutes, de sacs de jute remplis de terre ou de grains, d’écheveaux de laine, de fer à l’état de fils ou de plaques. Ces matériaux industriels, qui pour certains sentent encore l’entrepôt ou l’usine, sont disposés de façon à prendre possession de l’espace au point qu’il semble désormais devenu impénétrable et dangereux. Rien n’y invite à la contemplation ou au calme. Car il y a sans cesse, latente ou exacerbée, une violence propre à Kounellis, qui a fait usage plus tard de longs clous de charpentier, de couteaux et de crocs de boucherie dans des installations explicitement tragiques et saturées de références religieuses et historiques - de la mort des martyrs à l’atrocité de la torture." - Philippe Dagen
"Tout au long de sa recherche artistique, Kounellis développe une relation tragique et personnelle avec la culture et l'histoire, en évitant une attitude raffinée et révérencieuse." - Germano Celant
"Ce n’est pas des matières que je pars, c’est de l’espace. Depuis que nous sommes sortis du tableau, c’est l’espace lui-même qui est le cadre, qui est la matière [...] A partir du moment où nous sommes sortis du tableau, tout est devenu tableau. C’est pour cela que je me considère comme un peintre. " - Jannis Kounellis
"Mon état d’esprit a toujours été celui d’un peintre. C’est mon identité ; je ne pourrais l’abandonner même si je le voulais. En grec, qui est une langue de précision, le mot peintre se dit zōgraphos, ce qui désigne quelqu’un qui dessine la vie." - Jannis Kounellis
"Je n’ai aucune envie de mener un travail sociologique, ça ne m’intéresse pas. Je suis un vieil humaniste et pour moi, l’homme est à la fois le centre de toute chose et une frontière ouverte. S’écarter de cette réalité a pour conséquence de faire perdre toute vision du futur. L’artiste a toujours été un visionnaire." - Jannis Kounellis
Timbre :
Aucun timbre réalisé à ce jour.Mouvements de l'art
- + ARTE POVERA / 1966-1971 / Giovanni Anselmo, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Gilberto Zorio, etc.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.