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Nicolas Schöffer
Né à Kalocsa, Hongrie, en 1912, Nicolas Schöffer est considéré comme l'un des pères de l'art cinétique et de l'art cybernétique (aujourd'hui appelé art interactif). Il a à peine sept ans lorsque ses parents lui font donner des cours de dessins, peintures et de piano. Jeune homme, il obtiendra son diplôme de l'Ecole des Beaux-Arts de...
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Biographie de Nicolas Schöffer
Né à Kalocsa, Hongrie, en 1912, Nicolas Schöffer est considéré comme l'un des pères de l'art cinétique et de l'art cybernétique (aujourd'hui appelé art interactif). Il a à peine sept ans lorsque ses parents lui font donner des cours de dessins, peintures et de piano. Jeune homme, il obtiendra son diplôme de l'Ecole des Beaux-Arts de Budapest, en même temps qu'un doctorat en Droit. Avant de devenir un artiste-ingénieur, il sera avant tout un chercheur curieux de toutes les nouvelles technologies. Il participe à sa première exposition en 1932 au Nemzeti Szalon de Budapest. Nicolas Schöffer s'installe à Paris en 1936. Il participe, en 1938, au Salon des Indépendant. Il se lie d'amitié avec Emile Bernard qui l'emmène voir les tableaux de Van Gogh dans la maison du Dr Gachet. Nicolas Schöffer se réfugie en Auvergne, puis sera employé dans une fonderie de Saint-Etienne, pendant la longue période de la guerre. L'artiste expose à Pais dans l'immédiat après-guerre (Galerie Breteau). Il participe chaque semaine à des réunions chez Atlan. Nicolas Schöffer est naturalisé français en 1947. Il expose individuellement, et participe alors régulièrement à des exposition collectives ou à des Salons (Réalités Nouvelles, etc). Dès 1948, il développe ses idées sur le Spatiodynamisme. D'abord peintre, puis sculpteur, urbaniste, architecte, théoricien de l'art, Nicolas Schöffer voulait apporter une vision prospective et non passéiste de l'art qui devait aider l'homme d'aujourd'hui à évoluer en prise directe sur les véritables possibilités créatrices et libératrices de notre époque. Artiste non commercial, on le connaît moins que d'autres, car, il aura consacré à la recherche fondamentale en art, il aura créé surtout à l'échelle de la ville, dans laquelle il voulut redonner aux hommes de notre époque le plaisir de vivre à l'abri de toutes sortes de pollutions visuelles autant qu'auditives. Nicolas Schöffer meurt au début de l'année 1992, à 80 ans, dans son atelier de Montmartre.
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent. Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
L'oeuvre présentée sur cette page n'est plus à la vente.
Composition
Date inconnue Sérigraphie originale, signée au crayon par l'artiste. Sans référenceCatalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
* « Nicolas Schöffer », Jean Cassou, Guy Habasque et Jacques Ménétrier, Ed. du Griffon, Neuchâtel, 1963* « Nicolas Schöffer - Microtemps », catalogue d'exposition, Galerie Denise René, Paris, 1966
* « La Ville cybernétique », Nicolas Schöffer, Ed Tchou, Paris, 1969
* « Le Nouvel Esprit artistique », Nicolas Schöffer, coll. Bibliothèque médiations, Ed. Denoël/Gonthier, Paris, 1970
* « L'art prospectif de Nicolas Schöffer », Franco Passoni, catalogue d'exposition, Centro Industria della Montedison, 1973
* « La Tour Lumière Cybernétique », Nicolas Schöffer, coll. Bibliothèque médiations, Ed. Denoël/Gonthier, Paris, 1973
* « La Nouvelle Charte de la ville », Nicolas Schöffer, coll. Bibliothèque médiations, Ed. Denoël/Gonthier, Paris, 1974
* « Perturbation et chronocratie », Nicolas Schöffer, coll. Bibliothèque médiations, Ed. Denoël/Gonthier, Paris, 1978
* « La théorie des miroirs », Nicolas Schöffer, Ed. Pierre Belfond, 1982
* « Hommage à Nicolas Schöffer », A. Descamps, E. Schöffer, J.-L. Ferrier et Michel Ragon, catalogue d'exposition, Noroit et Arras, Ed. C. G. du Pas-de_Calais, 1994
Site internet :
http://nicolasschoffer.tumblr.com/Timbre :
Mouvements de l'art
- + ART CINETIQUE et OP'ART (OPTICAL ART) / 1955-1968 / Nicolas Schöffer (Art cybernétique), Larry Poons, Bridget Riley, etc.
- + REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
Achat - Estimation
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
