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René Duvillier est né à Oyonnax (Ain) en 1919. Douloureusement marquée par la mort de sa mère, son enfance voit s'éveiller sa vocation pour la peinture lorsque son père, professeur de dessin, lui apprend les différentes techniques et l'emmène visiter les musées. De 1935 à 1938, il fréquente le cours de Charles Guérin, disciple de Gustave Moreau, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En même temps, il découvre les œuvres des
René Duvillier est né à Oyonnax (Ain) en 1919. Douloureusement marquée par la mort de sa mère, son enfance voit s'éveiller sa vocation pour la peinture lorsque son père, professeur de dessin, lui apprend les différentes techniques et l'emmène visiter les musées. De 1935 à 1938, il fréquente le cours de Charles Guérin, disciple de Gustave Moreau, à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En même temps, il découvre les œuvres des surréalistes dans les galeries. Combattant et prisonnier de guerre jusqu'en 1945, il s'installe à Paris. Son travail est découvert par le critique d'art Charles Estienne, en 1952, qui promoteur alors très en vue de l'abstraction lyrique, l'invite à rejoindre les « Peintres de la Nouvelle École de Paris » qu'il présente à la galerie de Babylone ; plusieurs expositions réunissent ainsi Duvillier, Degottex, Loubchansky et Messagier, mais aussi Pierre Dmitrienko, Lapicque ou Poliakoff. En 1953, il participe à l'exposition « Younger European Painters » au Musée Guggenheim de New York. La complicité intellectuelle qui le rapproche de Charles Estienne l'amène à faire partie du comité du Salon d'octobre créé pour défendre cette nouvelle tendance plastique qui veut concilier abstraction, peinture gestuelle et écriture automatique. André Breton l'expose et Benjamin Péret exalte son travail pictural. René Duvillier, qui expose régulièrement dans les galeries parisiennes, appartient à ce monde de la « véhémence lyrique » qui perdurera jusqu'en 2000, date de son exposition « Rouge, le sang c'est la vie », sorte de coup d'oeil rétrospectif et baroque sur près de soixante ans de peinture. René Duvillier est décédé en 2002 à Paris à l'âge de 83 ans.
Biographie de René Duvillier
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A lire sur ou de l'artiste :
* « René Duvillier », G. Gassiot-Talabot, in revue Cimaise, n°64, Paris, 1963* « Textes pour Duvillier à l'occasion d'un parcours », collectif, catalogue d'exposition, Ed. ARC / Musée d'Art Moderne, Paris, 1972
* « René Duvillier : Notes impromptues », Valère Bertrand, Ed. Area, Paris, 1988
* « René Duvillier - Rétrospective 1954-1989 », catalogue d'exposition, Ed. Musée de Morlaix, 1989
* « Duvillier - Rouge, le sang c'est la vie », D. Rabourdin, catalogue d'exposition, Galerie Alain Margaron, 2000
* « René Duvillier : rétrospective 1954-1989 », collectif, catalogue d'exposition, Musée de Morlaix, 2006
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.Timbre :
Aucun timbre réalisé à ce jour.Mouvements de l'art
- + ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
- + NUAGISME / 1954-1980 / Fernando Lerin, Pierre Graziani, etc.
- + ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.